Mais que fait la justice ? Les armes d’Amedy Coulibaly
Cet article est publié aujourd’hui sur Mediapart, dont vous conviendrez qu’on ne peut guère soupçonner de complotisme. Étant réservé aux abonnés, je ne peux pas vous en donner l’intégralité, mais avec les quelques lignes mises en exergues et un peu de réflexion, vous conviendrez que cette histoire est loin, très loin d’être claire !
Les attentats du mois de janvier et particulièrement celui de l’épicerie casher ont déclenché un nombre important d’interrogations de la part de la blogosphère, comme de la part de journalistes. Avant que qui que ce soit de privé n’ait le temps d’investiguer,et sans doute pour éteindre les rumeurs, Bernard Cazeneuve a placé rapidement l’affaire sous Secret Défense. Il a bien fait, c’est d’une efficacité redoutable, après 11 mois d’enquêtes, il n’y a toujours pas de réponse sur des sujets pourtant brûlant…
(Pour mémoire, Amedy Coulibaly est ce preneur d’otage de la superette de la Porte de Vincennes – 4 personnes tuées)
Par Karl Laske :
Alors que les juges antiterroristes ont mis 11 mois avant de faire interroger l’indicateur qui avait fourni des armes au réseau terroriste des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, ils n’ont toujours pas entendu les policiers et les gendarmes qui surveillaient le trafic.
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Les faits sont accablants : un indicateur de la gendarmerie a acheté les armes qui se sont retrouvées entre les mains d’Amedy Coulibaly
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Au total, cinq ou six services de l’État au moins ont donc dysfonctionné, en laissant filer des armes en direction des terroristes, sans le savoir, jurent-ils en chœur. Depuis deux ans et deux mois, la justice avait de quoi faire toute la lumière sur ces implications. Au lieu de quoi, elle a ignoré les informations, préférant orienter l’enquête dans d’autres directions.
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