Il y a un lien direct entre alimentation et dépression
Tout ceux qui s’intéressent au fonctionnement du corps humain le savent : l’esprit et le corps ne sont pas séparables et les déséquilibres de l’un influent sur l’équilibre de l’autre.. Cette notion défendue dès les années 60 n’est pourtant pas encore évidente pour l’ensemble des praticiens de la médecine classique et l’on croit comprendre pourquoi : Si une bonne hygiène de vie est nécessaire et suffisante pour prévenir et même guérir certaines maladies, ce sont des liasses de dollars qui échappent aux laboratoires pharmaceutiques et la dépression est une de leur nombreuses pompes à finance des plus efficaces..
Des chercheurs d’une université australienne ont réussi a prouver qu’une alimentation pauvre avait une relation étroite et significative avec le syndrome dépressif.
(NB : Afin de simplifier, il n’y a que des extraits qui sont publiés, notons pour la bonne compréhension du sujet que les cobayes ont tous bénéficié du même soutien psychologique)
Premier essai randomisé sur alimentation et dépression
Paris, France — En plus des antidépresseurs et/ou des psychothérapies, mieux se nourrir permettrait d’améliorer significativement les symptômes dépressifs, selon le premier essai contrôlé randomisé jamais réalisé sur le sujet [1].
Dans une population de patients obèses et souffrants de dépression caractérisée, Felice Jacka, Michael Berk et coll. (Food & Mood Centre, Deakin University, Australie) ont pu montrer que l’adoption d’un régime alimentaire de type méditerranéen améliorait les symptômes indépendamment de la perte de poids, du niveau d’activité physique et du statut tabagique.
« Au cours de la dernière décennie, les preuves d’une association entre le régime alimentaire et le risque de dépression se sont accumulées [2-6]. Mais nous n’avions pas d’essai contrôlé randomisé comme celui-ci pour guider notre pratique », expliquent les chercheurs.
« Bien que ces résultats doivent être répliqués, ils suggèrent que l’amélioration du régime alimentaire peut être une stratégie efficace pour la prise en charge de ce trouble de l’humeur fréquent », soulignent-ils.
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Des résultats assez impressionnants qui pourraient être médiés notamment par la plasticité neuronale, le microbiote intestinal, l’inflammation et le stress oxydatif ; des mécanismes sur lesquels l’alimentation semble jouer un rôle, rappellent les chercheurs.
« L’effet est particulièrement important pour un traitement adjuvant […] En termes de ratio bénéfice-risque, l’intervention nutritionnelle parait être un moyen très sûr et efficace », a commenté le Dr Drew Ramsey (psychiatre à Columbia University, New York) pour l’édition anglaise de Medscape.
Quel régime ? Quel soutien social ?
Le régime proposé lors des sessions diététiques, le ModiMedDiet s’appuie à la fois sur les recommandations nutritionnelles australiennes et sur les recommandations grecques.
Il préconise de consommer 12 groupes d’aliments clés : les céréales entières (5 à 8 par jour), les légumes (6 par jour), les fruits (3 par jour), les légumineuses (3-4 par semaine), les produits laitiers peu gras et non sucrés (2-3 par jour), les graines entières et non salées (1 par jour), le poisson (au moins deux fois par semaine), la viande rouge maigre (3 à 4 fois par semaine), le poulet (2 à 3 fois par semaine), les œufs (jusqu’à 6 fois par semaine) et l’huile d’olive (3 cuillérées à soupe par jour).
Il recommande également de diminuer la consommation d’aliments qui ont été associés à un risque plus élevé de dépression : les sucreries, les céréales transformées, la nourriture frite, les fast-food, la viande transformée et les boissons sucrées (pas plus de 3 par semaine), l’alcool (pas plus de deux verres de vin par jour).
En pratique, au cours des consultations, les nutritionnistes ont proposé du conseil personnalisé tout en cherchant à optimiser l’adhésion au régime par des entretiens motivationnels, des fixations d’objectifs et en recommandant de manger en pleine conscience.
L’objectif visé n’était pas la perte de poids.
Concernant le groupe contrôle (soutien social), les sujets ont bénéficié d’entretiens réalisés dans le but de créer du lien et de les motiver à conserver une vie sociale et à rester positif (discussions sur le sport, l’actualité, la musique… avec un personnel formé).
Quel régime ? Quel soutien social ?
Le régime proposé lors des sessions diététiques, le ModiMedDiet s’appuie à la fois sur les recommandations nutritionnelles australiennes et sur les recommandations grecques.
Il préconise de consommer 12 groupes d’aliments clés : les céréales entières (5 à 8 par jour), les légumes (6 par jour), les fruits (3 par jour), les légumineuses (3-4 par semaine), les produits laitiers peu gras et non sucrés (2-3 par jour), les graines entières et non salées (1 par jour), le poisson (au moins deux fois par semaine), la viande rouge maigre (3 à 4 fois par semaine), le poulet (2 à 3 fois par semaine), les œufs (jusqu’à 6 fois par semaine) et l’huile d’olive (3 cuillérées à soupe par jour).
Il recommande également de diminuer la consommation d’aliments qui ont été associés à un risque plus élevé de dépression : les sucreries, les céréales transformées, la nourriture frite, les fast-food, la viande transformée et les boissons sucrées (pas plus de 3 par semaine), l’alcool (pas plus de deux verres de vin par jour).
En pratique, au cours des consultations, les nutritionnistes ont proposé du conseil personnalisé tout en cherchant à optimiser l’adhésion au régime par des entretiens motivationnels, des fixations d’objectifs et en recommandant de manger en pleine conscience.
L’objectif visé n’était pas la perte de poids.
Concernant le groupe contrôle (soutien social), les sujets ont bénéficié d’entretiens réalisés dans le but de créer du lien et de les motiver à conserver une vie sociale et à rester positif (discussions sur le sport, l’actualité, la musique… avec un personnel formé).
http://francais.medscape.com/voirarticle/3603043_2?nlid=113029_2401
Image à la Une : http://thereseborchard.com/2015/07/13/depression-and-men-why-its-hard-to-ask-for-help/