Essentiel : Goebbels peut aller se coucher
Cet article est à garder dans vos favoris. Si vous êtes un honnête chercheur de vérité habitué à affronter le doute, le soupçon ou la moquerie des interlocuteurs auxquels vous tentez désespérément d’ouvrir les yeux, il sera un argument de poids.
L’histoire laisse des traces indélébiles encore faut-il les stocker en mémoire. Cette société de la vitesse, d’une consommation rapide et avide de nouveauté où, à peine utilisé, l’objet devient obsolète, atteint également les comportements de l’esprit. On Facebook, snapchat, tweete, et l’info est recouverte presque immédiatement par la suivante. On ne prend pas le temps de lire plus de trente lignes, d’analyser les faits en profondeur : Les titres suffisent. Quelques déclarations fracassantes de personnalités présentées comme expertes, quelques mots choisis qui vous visent au coeur, quelques images fabriquées et l’émotion est là qui brouille la raison et l’entendement.
C’est particulièrement vrai pour la géopolitique. La manipulation est d’autant plus facile que toute vérification par soi-même est rendue impossible par la distance. C’est la porte grande ouverte à des opérations de manipulation à l’échelle mondiale qui ont conduit et conduisent à des millions de morts.
L’auteur a fait un travail de bénédictin, puisant dans les archives de grands médias pour démontrer sans conteste possible le mécanisme de propagande abêtissante des populations mis en place par l’oligarchie pour les conduire exactement là où ils le veulent et obtenir leur consentement à leurs agissements criminels. C’est ce que Noam Chomsky appelle la « Fabrique du consentement ».
Devant ces preuves, nul ne peut plus douter de la puissance de la matrice et l’urgence vitale pour les peuples qu’il y a à sortir la tête du sable. C’est notre responsabilité.
Ne croyons pas trop à la capacité de résilience des victimes. Certains sans doute, mais la majorité ? Seriez-vous résilients dans ces terribles conditions ? Tout ce sang répandu crie vengeance de générations en générations. Lorsque vous voyez des querelles s’étendre de père en fils pour un problème de voisinage, imaginez deux secondes ce qui peut en être lorsque votre vie entière est détruite ….
En approuvant les guerres, manipulés que nous sommes par le poids de la propagande, nous créons dans le visible et l’invisible les conditions de notre propre destruction. Toute cause a automatiquement une conséquence, parfois directe et évidente, parfois non. Et parce que cela rend la vie plus confortable, bourreaux comme victimes jettent sur leurs passés le voile opaque de l’oubli. Mais imaginer que l’oubli est un néant est une erreur. Ce n’est pas parce qu’on les oublie que les actes s’effacent. Ils continuent dans la nuit de l’inconscient à creuser les blessures. C’est une des bases des sciences de l’esprit. Souvenez-vous en.
Galadriel
Goebbels peut aller se coucher
Rédigé par Observatus geopoliticus et publié depuis Overblog
Le boiteux d’Hitler doit se retourner dans sa tombe en voyant le degré de perversion propagandiste de nos bonnes démocraties occidentales depuis 25 ans. L’élève a dépassé – que dis-je ! – écrasé le maître. Certes, cela avait déjà commencé auparavant (« incident » du Golfe du Tonkin etc.) mais le niveau atteint depuis dépasse l’imagination.
Le mot « démocratie » n’est pas anodin ici, car le mensonge en est malheureusement constitutif, du moins en politique étrangère. Lorsqu’un gouvernement démocratique souhaite déclencher une guerre, il doit « travailler » son opinion publique afin de la convaincre du bien-fondé de la chose. Un dictateur n’a pas de ces délicates attentions : il n’a pas d’opinion publique ! Deux-trois petits mensonges pour la forme et c’est emballé. La démocratie, elle, n’a pas cette chance, la pauvre ; ce n’est qu’après une patiente campagne de lobotomisation des esprits et une surenchère dans l’émotion et l’horreur (fabriquées de toute pièce tant qu’à faire) que le public finira par plier. Aussi ne doit-on pas être surpris de l’intoxication orwelienne à laquelle nous assistons depuis un quart de siècle.
Au commencement était le Verbe… et le Koweït. La légendaire affaire des bébés-couveuse reste dans toutes les mémoires :
DÉVELOPPEMENT DE L’ARTICLE ICI :
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/01/goebbels-peut-aller-se-coucher.html