Réflexion : Davos « Chérie nous avons un problème avec la bonne »
Sur le ton de l’humour, BB nous fait une chronique de Davos vue par l’un de ses participants. C’est cynique et percutant. Ceci est une mise en garde : Attention aux discours des puissants, il ne sont jamais à court de manipulation. Intéressant.
Davos est d’accord, il y a un problème avec le personnel, il ne se révolte pas encore, mais il n’est pas content. Il faut trouver une solution.
Comment traiter la question des prochaines élections en Europe, comment faire face aux défis que nous impose la victoire de Trump tout en maintenant notre ordre établi? Il faut s’y mettre, c’est urgent.
D’accord avec l’idée de notre amie Christine (Lagarde ndlr) que nous avons récemment sauvée in extremis, il faut d’apprendre aux masses à tolérer les dépenses sociale. Il faut leur faire comprendre qu’ils doivent partager ce qui leur reste entre eux. La suggestion qu’ils doivent toute leur vie aller à l’école est bonne, cela les occupe, mais cela ne suffira certainement pas, ils sont en colère, les bougres.
RayDalio a peur et il a peut être raison, nous sommes allés trop loin et deja l’ordre que nous avons construit fout le camp: la globalisation recule, la provincialisation augmente, les nationalismes n’en parlons pas, ils galopent , tout cela n’annonce rien de bon.
Il faut faire attention, « ils » commencent à comprendre, il disent que nous , les banquiers, les politiciens et les hauts fonctionnaires, nous sommes complices , ce n’est pas bon, cela dévoile trop notre jeu, on voit trop facilement à qui profite le système. Il faut arrêter tout cela. Surtout qu’avec Trump, nous avons perdu une position de choix, un bastion, on ne peut pas compter sur lui tant il est gaffeur. Si on n’arrête pas le mouvement très vite, ce sont toutes nos constructions commerciales mondiales qui vont être abattues.
Il faut cesser de protéger le travail dit notre ami Richard Baldwin et protéger les travailleurs, les personnes, il faut que la société aide les travailleurs , qu’elle les oriente, qu’elle les reprogramme et les ré-entraine .
Vous savez il faut payer, il faut que nous acceptions des sacrifices pour maintenir la cohésion sociale qui nous est si nécessaire et si favorable. On peut de toutes façons faire porter l’essentiel de ce que cela coutera sur les peuples, ils n’y verront que du feu puisque c’est pour la bonne cause. La lutte contre les inégalités, ils adorent cela, ils en redemandent! On s’en servira, on peut la mettre à toutes les sauces.
SUITE ET FIN : https://brunobertez.com/2017/01/19/davos-cherie-nous-avons-un-probeme-avec-la-bonne/
Image à la Une : Ibid
Transmis par Jean-Michel