Macron : Ah ! Comme il aime le peuple celui-là !
Les gens du Nord ont apprécié : Alcoolique, faignants, voilà que sa seigneurie Macron pense du petit peuple de cette région touchée de plein fouet par la politique de désindustrialisation de la France organisée par ses amis et les coquins de Bruxelles, je le rappelle. Manifestement, il n’a aucune notion du tempérament des nordistes. Autant le soleil du Sud peut incliner à une certaine nonchalance, autant les gens du Nord ont depuis toujours une réputation de bosseurs et quand ils ne travaillent pas, c’est qu’il n’y a pas de boulot. Pour les connaître un peu et depuis longtemps, je peux témoigner que ce sont des personnes globalement ouvertes, accueillantes, solidaires et courageuses. Ces insultes sont indécentes.
C’est soi-disant du « parlé vrai ». Enfin, vrai pour lui, le nanti. Le problème n’est pas de savoir s’il a raison et si on boit plus qu’ailleurs chez les gens du Nord. Le problème est que ce petit monsieur montre qui il est vraiment. Emmanuel Micron est bien le digne représentant de cette élite auto-satisfaite, méprisante, et exécrable qui nous juge du haut de son immense sagesse de morveux de la politique. Son sentiment de supériorité est tellement développé qu’il en perd toute retenue.
Ne vous laissez pas avoir par ce pur produit marketing mes amis. Comprenez bien ce que de telles paroles révèlent de sa personnalité profonde.
Ne le laissons pas approcher des manettes, il est dangereux. Il ne nous aime pas, il n’aime que lui.
Extraits de l’article de Marianne
Chômeurs fainéants, nordistes alcooliques : le strike de Macron
En meeting à Lille, ce samedi 14 janvier, Emmanuel Macron, a longuement évoqué la question sociale. « Au risque de choquer certains, [je veux] regarder en face la grande misère qui s’est installée dans ces terres de combat« , a-t-il revendiqué, selon LCP. Une partie du problème, selon le candidat ? La paresse de certains chômeurs ! « Je ne veux plus entendre ‘j’ai encore droit de rester un peu au chômage’ ou ‘on ne me propose rien’ !« , a-t-il affirmé, insinuant qu’il entendait régulièrement ce genre de discours empreints d’indolence.
Les statistiques sur la fraude avérée sont loin de corroborer cette sensation. Selon des chiffres communiqués par Pôle emploi en 2014, 7308 dossiers de fraude aux allocations chômage ont été détectés en 2013. Rapporté aux 3,3 millions de chômeurs en catégorie A à la fin de cette année, le taux de fraude atteint à peine 0,2%.
Alcoolisme installé
La veille, l’ex-banquier d’affaires s’était déjà fait remarquer en évoquant l’alcoolisme et le tabagisme dans le Pas-de-Calais. En visite dans la cité minière de Noeux-les-Mines, il avait affirmé que « l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier« , selon l’Avenir de l’Artois et l’AFP.
Ces derniers mois, Emmanuel Macron a multiplié ce type de propos abrupts. En novembre dernier, il défendait auprès de Mediapart l’entreprise Uber, qui embauche mais propose des rémunérations en dessous du Smic, en mettant en balance cet emploi et le trafic de drogue en banlieue :
« Allez à Stains (en Seine-Saint-Denis, ndlr) expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber de manière volontaire qu’il vaut mieux tenir les murs ou dealer«
Dans la même veine transgressive, il expliquait en juin dernier à un militant anti-loi Travail qui lui reprochait un certain mépris social que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler« .
A force de vouloir « nommer les choses« , Emmanuel Macron trébuche. C’était déjà le cas le 17 septembre 2014, dans une de ses premières prises de parole publiques. Il avait alors qualifié les ouvrières de l’abattoir de Gad, dans le Finistère, d' »illettrées« . L’après-midi, il avait reconnu avoir employé un terme « extrêmement blessant » et s’était excusé « platement » à l’Assemblée nationale.
http://www.marianne.net/chomeurs-faineants-nordistes-alcooliques-strike-macron-100249246.html
Image à la Une :© GEORGES GOBET Source: AFP/pour RT