Qui veut mettre le Venezuela à genoux ?

Le Venezuela subit une crise économique et politique majeure depuis la mort de H.Chavez. Mais qui se cache derrière la fraude de Dolar Today qui joue  avec le taux de change du Bolivar ?

 

Des mafias, des intérêts politiques et ceux qui ont intérêt à déstabiliser le pays…

Le taux de change du dollar par rapport au bolivar vénézuélien sur le marché parallèle est illégal et a été souvent qualifié « d’action criminelle » parce qu’il porte atteinte à l’économie du Venezuela.

Le 21 août dernier, un rapport de la Commission Economique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) a confirmé que le site Dólar Today provque une distorsion sur le marché des changes avec la publication d’un taux de change parallèle du dollar.

« Plus de volatilité, d’incertitude et des attentes infondées de chute du bolivar face au dollar des Etats-Unis, » sont quelques-unes des conséquences de la publication d’un taux de change parallèle du dollar par ce site que l’économie du Venezuela, souligne le rapport.

La CEPAL a expliqué que Dólar Today est alimenté par des sources d’information inconnues qui ne reflètent pas la réalité des forces du marché. Par consqéquent, cela déforme le marché des changes avec des effets négatifs pour le Venezuela et le commerce avec la Colombie.

Qui est derrière Dólar Today ?

Le site Dólar Today a été créé en 2010. Il a son siège aux États-Unis et après la mort du dirigeant de la Révolution Bolivarienne Hugo Chávez en 2013, il a élargi la brèche du chenge entre e dollar réel et le dollar parallèle.

Gustavo Díaz, ex colonel de l’Armée et activiste du coup d’Etat manqué contre le commandant Hugo Chávez en 2002 qui réside actuellement aux Etats-Unis est le président de ce site.

Comment ce site fonctionne-t-il ?

La Colombie permet « 2 sortes de change peso/bolívar dans le pays, celui que fixe l’entité et celui qu’indiquent les maisons de change sur la frontière, » explique Marco Teruggi.

« En d’autres termes, ils fixent le prix de la monnaie vénézuélienne en Colombie depuis a la frontière. C’est l’origine du problème, le point N° 1 d’où part la fiction commerciale sur laquelle on calcule le taux du dollar illégal. »

Ensuite, Dólar Today calcule le prix du bolivar par rapport au dollar. « C’est à dire que le taux ne dépend pas de l’offre et de la demande de dollars au Venezuela mais d’une fixation arbitraire organisée dans le cadre d’un plan de déstabilisation international. »

Les commerçants vénézuéliens basent leurs prix sur le tendance « qu’indique » Dólar Today et, en conséquence, portent directement attente au pouvoir d’achat des citoyens.

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a dénoncé vendredi un coup d’Etat des secteurs financiers vénézuéliens et internationaux par une attaque du papier monnaie et un sabotage cybernétique de la plateforme d’internet.

Maduro a expliqué qu’il y a eu « une opération dirigée depuis Cúcuta, Colombie, par la droite fasciste vénézuélienne alliée aux mafias colombiennes pour laisser le pays sans papier monnaie. »

Toutes ces attaques surviennent dans le contexte de la menace de la Table de l’Unité Démocratique (MUD) de quitter la table de dialogue avec le Gouvernement.

La prochaine réunion est prévue pour le 6 décembre. Jesús Torrealba, un des membres de l’opposition qui participe aux dialogues, a déclaré que tout dépendra de ce qui se passe « jusqu’au 6 décembre. »

Pour sa part, le délégué du Gouvernement, Jorge Rodríguez, a réaffirmé que mê si la MUD décide de s’en aller, on restera à la table de dialogues.

Traduit de l’espagnol par Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source: TeleSur

http://www.investigaction.net/venezuela-qui-se-cache-derriere-la-fraude-de-dolar-today/#sthash.NRMSMKKg.dpuf

Si ça vous intéresse…

Un article de mars 2015 qui démontre, s’il en était besoin, l’agressivité des US vis à vis de ce pays. Ce qu’ils n’ont pas réussi frontalement, par la politique, ils sont entrain de l’obtenir par le biais économique..

Rejet mondial de l’agression des États-Unis contre le Venezuela

Et pendant ce temps, qui trinque ? Toujours les mêmes…