Complot : CIA MK Ultra : des drogues pour asservir les nations
Avant de commencer la lecture de cet article, et afin de lui donner de la substance, pour les rationalistes que vous êtes, je vous conseille d’aller consulter la page wikipedia, vous y apprendrez que la CIA est une pieuvre à 200 000 tentacules, qu’elle fut crée en 1947, et très important, qu’elle a un statut d’organisation indépendante du gouvernement des États-Unis. Autrement dit, bien qu’elle ait des comptes à rendre devant le Congrès et au gouvernement en place, la CIA est quasiment un état dans l’état et décide de sa politique et de ses actions. C’est une chose que l’on ne sait pas forcément et qui explique quelques contradictions que l’on peut noter dans la politique extérieure étasunienne. Le budget est gigantesque. (Ne sont pas mentionnées les « extras » dont l’Organisation est fortement soupçonnée, notamment grâce au trafic de drogue, qu’elle est sensée surveiller et contrôler mais qui laisserait quelques paquets de dollars dans les caisses au passage….)
.La CIA, fondée dans le cadre du National Security Act entré en vigueur le 3,4, a son quartier général depuis 1961 sur le site de Langley, dans la ville de McLean en Virginie, aux États-Unis, à environ 40 km de Washington. Auparavant elle occupait des bâtiments délabrés connus sous le nom de Foggy Bottom, situés au 2430 E Street à Washington. Elle a le droit de garder secrètes la plupart de ses caractéristiques : nombre d’employés, budget1,note 2, etc.
D’après un document fourni par Edward Snowden, le budget alloué à la CIA pour l’année 2012 s’élève à 15,3 milliards de dollars2. Son budget en 2010 avait été évalué à 10 milliards de dollars américains, sur un programme de renseignement national s’élevant à 53 milliards5. En 2009, l’ensemble des seize agences de l’Intelligence Community avait un budget annuel de 75 milliards de dollars et employait quelque 200 000 personnes dans le monde, y compris des entrepreneurs privés6.
A ce propos, si vous aimez vous faire peur, je vous conseille la lecture de « Le livre noir de la CIA » écrit par Yannick Denoël, un historien, sur la base d’archives déclassifiées. Vous comprendrez que ce que dit l’article ci-dessous bien que difficile à croire, n’est pas un montage délirant et que le complot n’est pas de notre coté.
Un mot rapide également sur l’auteur de l’article : Jon Rappoport est un journaliste d’investigation américain. Cet article (en anglais) vous donnera une bonne idée de son état d’esprit :« État profond versus individus ». Il dit :
Les gens qui dirigent la société s’appliquent à mettre en place des systèmes et des structures alignées et imbriquées, afin de créer de plus en plus importantes machines de contrôle. Je continue à revenir sur ce sujet, parce que toute la poussée de la civilisation moderne est de rendre l’individu éteint. (ou : de faire disparaître l’individualité – extinct en anglais signifie aussi bien éteint que disparu ndlr)
CIA MK Ultra : des drogues pour déglinguer les nations
Par Jon Rappoport
Traduit par Hélios
|[Commentaire d’Hélios :
Si vous vous demandez quand, par qui et dans quelles circonstances a été créée l’immense panoplie des drogues psychotropes (agissant sur le psychisme) vendues actuellement par les laboratoires de Big Pharma, lisez cet article de Jon Rappoport. Pour résumer, sachez qu’elles sont le fruit du programme de contrôle mental de la CIA où l’on expérimente les drogues sur des humains pour les transformer chimiquement en zombies. Ne cherchez plus l’origine des effets secondaires de ces produits. Ils sont voulus
En anglais, le mot « drug » signifie aussi bien médicament que drogue. Sachant que ces substances entrainent quasi-généralement une addiction , j’ai gardé le mot drogue dans ma traduction.
Pour des informations détaillées sur le MK Ultra, le blog vous propose un article en deux parties traduit il y a tout juste cinq ans. Voir ICI et ICI.]
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Des drogues pour transformer les individus… et bien sûr, par voie de conséquence, la société.
Les recherches en pharmacologie vont bien au-delà des brèves descriptions habituelles du MK Ultra.
Leur intention se trouve là, dans une archive :
Un document de la CIA fut ajouté à la transcription d’une séance de 1977 au Sénat américain concernant le MK Ultra, le programme de contrôle mental de la CIA.
On trouve le document à l’appendice C, débutant à la page 166. Il a été simplement intitulé « Ébauche » et daté du 5 mai 1955.
Il annonce : « Une partie du programme de recherche et de développement de la division pharmacologique est consacrée à la découverte des substances et méthodes suivantes : »
À la suite figurait une liste des drogues espérées avec leurs usages.
D’abord un peu de contexte : le MK Ultra n’a pas cessé en 1962 comme on l’a proclamé. Il a été basculé vers l’unité de recherche et de développement de l’agence.
John Marks est l’auteur du livre révolutionnaire, À la recherche du candidat Mandchou [1991], qui dénonçait le MK Ultra. Marks m’avait dit qu’un représentant de la CIA l’avait informé de la poursuite du MK Ultra après 1962 mais de manière encore plus discrète. Il lui fut dit aussi qu’il n’aurait jamais l’occasion de glaner la moindre information à ce sujet.
J’ai ajouté plus bas la liste des projets de la CIA de 1955 concernant sa recherche personnelle sur les drogues. L’éventail est ahurissant.
Quelques commentaires récoltés en étudiant la liste :
La CIA voulait découvrir des substances qui « irait dans le sens d’un raisonnement illogique et d’une impulsivité ». Il fallait prendre sérieusement en considération l’idée que les médications psychiatriques, les additifs alimentaires, les herbicides et les substances chimiques industrielles (comme les fluorures) satisferaient à terme ces exigences.
La CIA voulait trouver des produits chimiques qui « produiraient les signes et les symptômes de maladies reconnues réversibles ». Ce qui suggère de nombreuses possibilités – parmi lesquelles l’utilisation de drogues pour fabriquer des maladies et donner ainsi la fausse impression d’épidémies causées par des germes.
La CIA voulait trouver des drogues qui « entraineraient une amnésie ». L’idéal pour discréditer les lanceurs d’alerte, les dissidents, certains candidats politiques et les enquêteurs en général. (Scopolamine, par exemple.)
La CIA voulait découvrir des drogues qui engendreraient « une paralysie des jambes, une anémie aiguë, etc. » Une manière de faire décliner la santé des gens comme s’ils avaient une maladie.
La CIA voulait développer des drogues qui « altéreraient la structure de la personnalité » et donc induire une dépendance de la personne à autrui. Et pourquoi pas une dépendance plus générale, par exemple aux institutions, aux gouvernements ?
La CIA voulait trouver des produits chimiques qui « diminueraient l’ambition et l’efficacité des hommes au travail ». Ça ressemble à la description générale de la société en cours de dégradation.
En lisant la liste vous-même, vous verrez d’autres implications et possibilités.
Voici en 1955 les types de drogues recherchées par les hommes du MK Ultra de la CIA . Les énoncés qui suivent sont les propres citations de la CIA :
Une partie du programme de recherche et de développement de la division pharmacologique est consacrée à la découverte des substances et méthodes suivantes :
1. Substances qui favoriseront des idées illogiques et de l’impulsivité au point que l’individu receveur se verra discrédité en public.
2. Substances qui accroitront l’efficacité de l’activité mentale et la perception.
3. Des matières qui empêcheront ou contrecarreront l’effet intoxicant de l’alcool.
4. Des produits qui favoriseront l’effet intoxicant de l’alcool.
5. Des produits qui donneront les signes et symptômes de maladies reconnues réversibles pour qu’on puisse les utiliser pour une simulation, etc.
6. Substances qui faciliteront l’induction hypnotique ou amélioreront son emploi.
7. Substances qui amélioreront la capacité des individus à résister à la privation, à la torture et à la coercition durant un interrogatoire et pendant le dénommé « lavage de cerveau ».
8. Substances et méthodes physiques qui entraineront une amnésie des événements, avant et pendant leur utilisation.
9. Méthodes physiques de création de choc et de confusion étalés dans le temps et susceptibles d’être utilisées discrètement.
10. Substances qui engendreront un handicap physique comme une paralysie des jambes, une anémie aiguë, etc.
11. Substances qui produiront une « pure » euphorie sans retombée ultérieure.
12. Substances qui altéreront la structure de la personnalité de telle sorte que la tendance du sujet à se rendre dépendant de quelqu’un d’autre soit renforcée.
13. Une substance qui entrainera une confusion mentale, d’un genre tel que l’individu sous son influence trouvera difficile de continuer à mentir pendant un interrogatoire.
14. Des substances qui diminueront l’ambition et l’efficacité des hommes au travail si administrées en quantités indétectables.
15. Substances qui iront dans le sens d’une faiblesse ou d’une distorsion de la vue ou des facultés auditives, de préférable sans effets permanents.
16. Un comprimé qu’on peut discrètement faire avaler dans des boissons, de la nourriture, des cigarettes, en spray, etc., qui sera sans danger, créera un maximum d’amnésie et sera adapté à une utilisation par nos agents en fonction des cas.
17. Une substance qui pourra être administrée discrètement par les moyens ci-dessus et qui en très petite quantité rendra impossible toute activité physique, de quelque nature qu’elle soit.
SUITE ET FIN DE L’ARTICLE ICI :
http://bistrobarblog.blogspot.fr/2016/12/cia-mk-ultra-des-drogues-pour.html#more
Merci Graine de Piaf
Après avoir lu cet article vous vous serez sans doute ravis d’apprendre
que c’est à cette organisation que fait appel la France…
La CIA appelée au secours par l’antiterrorisme français
Merci à Jean Michel pour l’info