Offensive mortelle de Big Pharma contre l’homéopathie aux US !
Dramatique position Américaine sur l’homéopathie.
Après les pharmaciens Français qui souhaiteraient dérembourser l’homéopathie, les autorités américaines veulent mettre des mentions sur les tubes homéopathiques.
« Il n’y a aucune preuve scientifique de l’efficacité de ce produit » et « Les prétentions de ce produit se basent uniquement sur des théories qui remontent aux années 1700 et que la majorité des experts médicaux d’aujourd’hui rejettent ».
L’intention de détruire l’homéopathie est évidente.
Nous avons connu en France un mouvement il y a 20 ans qui a tenté de diminuer fortement l’influence de l’homéopathie. Fermeture des écoles, campagnes de discrédit envers la population et dans les facultés de médecine.
Nous savons selon le livre des Professeurs Bernard Debré et Philippe Even sur les médicaments qu’au moins un tiers des médicaments vendus en France ne servent à rien ou sont toxiques. Va t-on le marquer sur les boites ? Comme les médicaments prescrits pour la maladie d’Alzheimer.
Que n’est pas prête à faire Big Pharma pour tuer l’homéopathie ?
Homéopathie : les Etats-Unis imposent un avertissement sur l’emballage
Washington, le mercredi 23 novembre 2016 – Il y a quelques jours, un collectif de pharmaciens français actifs sur le réseau social Twitter proposait, entre autres mesures destinées à réformer la profession, le déremboursement de l’homéopathie. Quasiment dans le même temps, les Etats-Unis décidaient de changer les règles qui régissent la communication de cette catégorie de médicaments. La Federal Trade Commission (FTC), l’équivalent américain de la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes en France, a en effet décidé que les produits homéopathiques seraient désormais logés à la même enseigne que les autres médicaments en matière d’information scientifique à apposer obligatoirement sur l’emballage du produit.
Dans une notice en date du 15 novembre dernier, la FTC rappelle que « l’homéopathie, dont l’histoire remonte à la fin du XVIIIe siècle, est basée sur l’idée que les symptômes de la maladie peuvent être traités par de minuscules doses de substances qui produisent des symptômes similaires lorsqu’elles sont administrées à des doses plus élevées aux personnes en bonne santé. De nombreux produits homéopathiques sont dilués à un point tel qu’ils ne contiennent plus de niveaux détectables de la substance initiale ». Plus loin, l’agence fédérale enfonce le clou : « Les allégations (concernant le mode d’action) des produits homéopathiques ne sont pas basées sur des méthodes scientifiques modernes et ne sont pas reconnues par les experts médicaux actuels ».
Publicité mensongère
En 1988, la Food and drug administration (FDA), l’autorité américaine de surveillance des produits de santé, avait émis un document dans lequel elle précisait les conditions selon lesquelles les médicaments homéopathiques devaient être commercialisés.
Il y était ainsi clairement noté que ces produits pouvaient être vendus sans nécessité de démontrer leur efficacité. Ce régime que l’on pourrait qualifier de dérogatoire vis-à-vis des autres médicaments est désormais révolu, a annoncé la FTC.
Celle-ci va désormais imposer aux fabricants de médicaments homéopathiques d’apposer sur l’étiquette du produit deux avertissements :
« Il n’y a aucune preuve scientifique de l’efficacité de ce produit »
et « Les prétentions de ce produit se basent uniquement sur des théories qui remontent aux années 1700 et que la majorité des experts médicaux d’aujourd’hui rejettent ».
Pour que la mesure soit plus qu’incitative, les laboratoires qui ne s’y plieront pas pourront être poursuivis sous le motif de « publicité mensongère » par l’administration américaine.
Pour Michael De Dora, responsable des politiques publiques au Center for Inquiry, une organisation à but non lucratif qui s’est donné pour mission d’encourager les enquêtes scientifiques objectives sur tous les sujets de société, cette décision « est une grande victoire de la raison, de la science et pour la santé des citoyens américains ». Selon lui, il est logique que les consommateurs soient troublés « lorsque de l’huile de serpent* se trouve sur la même étagère qu’un médicament à l’efficacité scientifiquement prouvée ». Ceci explique que ces derniers « gaspillent des milliards de dollars chaque année dans les produits homéopathiques et leurs fausses promesses ».
* Le terme « snake oil », huile de serpent, est souvent employé aux Etats-Unis dans son acception plus large qui se réfère à tout produit d’origine douteuse et promettant des bénéfices jamais vérifiés. C’est l’équivalent français de la « poudre de perlimpinpin ».
Benoît Thelliez
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 143
(Que nous vous conseillons d’explorer, il y a d’autres articles très intéressants à lire)