Trump : Refus de son salaire de président, mur mexicain et autres projets

Donald Trump a confirmé à CNN qu’il ne toucherait pas son salaire de Président de 400 000 $. C’est un détail, mais significatif du personnage. On rêve de voir la même chose arriver chez nous !

Par contre, il maintient son projet de mur à la frontière mexicaine.

Ce que vous devez savoir c’est que ce mur n’est pas un projet de Donald Trump. Il a été initié sous Bush en 2006 avec le Secure Fence Act.

La barrière États-Unis-Mexique, ou la grande muraille États-Unis-Mexique, est une séparation discontinue érigée par les États-Unis sur leur territoire, le long de sa frontière avec le Mexique rendue possible grâce à plusieurs clôtures et murs visant à empêcher l’immigration illégale importante en provenance de celui-ci, ainsi que le trafic de drogue, le flux de migrants mexicains étant considéré comme le « plus important flux migratoire de l’histoire de l’humanité »

Selon Wikipedia toujours :

Selon certains sondages, 53 % des Américains étaient opposés à la promulgation du Secure Fence Act et donc de la construction de la barrière entre les États-Unis et le Mexique mais un sondage national publié le 29 juillet 2010 a révélé qu’une grande majorité des Américains sont à cette date pour la construction d’une clôture le long de la frontière américaine avec le Mexique, avec 68 % en faveur et 21 % contre (marge d’erreur : + / – 3 points de pourcentage).

Il s’agit donc bien d’une volonté de terminer un projet soutenu par la majorité de la population américaine et non d’une invention raciste de Donald Trump, comme elle est présentée dans nos médias.

Il n’en reste pas moins qu’il a réaffirmé ses positions sociétales très conservatrices (qui étaient ni plus ni moins celles de la plupart des autres candidats de son bord) et que sur le plan du droit à l’avortement, notamment, les choses pourraient bien se durcir. Ce qui serait intelligent et constructif serait que soit promue une grande campagne de sensibilisation et de prévention sur le sujet. Mais vu que c’est déjà très insuffisant dans nos sociétés progressistes, et que manifestement cela ne doit pas faire partie de ses priorités, il ne faut pas rêver.

Sur certains certains sujets Donald Trump est un électron libre, mais globalement, ses convictions et ses visions de la société restent très liées à celles des Républicains, parti très conservateur, voire rétrograde, vu d’Europe.  Il ne s’agit surtout pas de le sanctifier mais de tenter une approche un peu moins partisane que ce qui nous noie en ce moment dans les médias.  Nous attendons impatiemment ses déclarations de politique étrangère, domaine qui nous concerne essentiellement.

Galadriel

SOURCE :

Donald Trump renonce à son salaire de président, mais pas au mur à la frontière mexicaine