Démocratie et revues scientifiques : La privatisation du savoir
Revues scientifiques : racket sur les cerveaux #datagueule63
Pour son 63ème épisode, ce sont les revues scientifiques que #datagueule a mis dans son collimateur. En effet, l’équipe aborde un sujet peu connu et pourtant très problématique en termes de transparence et de démocratie, celui de la privatisation de la recherche, donc du savoir collectif. Aux dépens des citoyens et des laboratoires, l’argent public profite à des maisons d’édition privées. États des lieux et perspectives à propos d’un phénomène mondial d’accaparement et de commercialisation du savoir.
La recherche scientifique n’est pas épargnée par la privatisation et le business as usual. C’est ce que démontre le dernier #datagueule. Si certaines revues de vulgarisation sont bien connues (comme la revue Science ou la revue Nature), même du grand public, la plupart des chercheurs partagent leurs recherches dans de nombreuses autres revues, plus spécialisées, moins populaires. Ces revues traitent de sujets essentiels, indispensables à l’avancement de la recherche scientifique et au développement de solutions innovantes. On y trouve des apports sur des thèmes aussi larges et divers que la maladie d’Ebola, les dernières découvertes en astrophysiques ou encore le changement climatique.
Or, dans leur grande majorité, les articles sont publiés dans des revues qui appartiennent à un oligopole, c’est à dire, à un petit groupe de détenteur du marché. Une situation très peu enviable qui fausse la libre concurrence. Conséquence : le prix de ces revues est en hausse constante et, droit de l’auteur à l’appui, leurs propriétaires empêchent le libre accès aux productions des chercheurs. Pour ces raisons, la question suivante est devenue légitime : « Les lois sur le droit d’auteur sont-elles bien adaptées ? »
La mainmise des grandes revues sur le publications scientifiques
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