Parisiens, à vos porte-monnaie !
Paris: Anne Hidalgo annonce la privatisation du stationnement en surface en 2018
Les quelque 140.000 places de stationnement payant en surface à Paris vont être confiées à des gestionnaires privés à partir du 1er janvier 2018, a annoncé la maire de Paris…
Cette réforme, qui était à l’étude depuis plusieurs mois, doit permettre à la ville de s’assurer d’un meilleur recouvrement des frais de stationnement : selon Anne Hidalgo, 91 % des automobilistes « ne mettent pas d’argent dans le parcmètre », soit un manque à gagner de « 300 millions d’euros ».
Article intégral : http://www.20minutes.fr/paris/1947927-20161023-paris-anne-hidalgo-annonce-privatisation-stationnement-surface-2018
Et l’argent récupéré sur les dos des malheureux parisiens modestes pour lesquels la possession d’une voiture devient à la fois un casse-tête et un gouffre, où va-t-il passer ? D’abord à rémunérer les boites privées qui vont s’occuper de vous faire cracher au bassinet… Ensuite, peut-être à payer ce genre de co….ries ?
Une erreur de conception des Abribus va coûter 150.000 euros à la Ville de Paris
Les nouveaux Abribus de JCDecaux qui ont tous été renouvelés en 2015 n’abritaient pas réellement de la pluie ni du vent. Cet inconvénient va enfin être réparé, moyennant finances pour la Ville.
Pour les Parisiens la fronde aura payé, et ils vont enfin ne pas se mouiller quand ils attendent leur bus. Les nouveaux Abribus de JCDecaux, qui en a la concession de nouveau pour quinze ans, ont tous été changés en 2014-2015. L’opération aura pris plus d’un an au total, pour installer les nouveaux équipements, pas moins de 2000 au total. Leur design est sans conteste plus élégant, mais avec un gros hic: ils laissent passer la pluie et le vent.
Article intégral ici : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/02/20002-20160302ARTFIG00164-la-ville-de-paris-va-payer-150000-euros-pour-reparer-un-erreur-de-conception-des-abribus.php
J’aime Paris. C’est une ville que j’ai quadrillée en long large et travers pendant près de 30 ans. Mais là, ça devient l’enfer. Au vu des difficultés et des perturbations prévisibles toujours beaucoup plus sensibles dans les mégapoles qu’en province, compte-tenu également des pollutions diverses permanentes et de la nécessité toujours plus imposante de gagner confortablement sa vie pour y vivre agréablement, que ceux qui peuvent s’en aillent. La qualité de vie en province n’est pas comparable et pour beaucoup moins cher. Dans certains départements l’on survit correctement avec 800 euros par mois. A Paris, avec ce revenu on ne loue même pas une chambre de bonne de 12 m2 au 6ème ou 7ème sans ascenseur avec toilette à l’étage.
Le peuple de Paris a de tout temps été le déclencheur des grands mouvements sociaux. Cette politique qui consiste à obliger les classes populaires à quitter la ville en embourgeoisant les quartiers et multipliant les taxes procéderait-elle d’une volonté politique masquée ? L’on peut se poser raisonnablement la question.
IMAGE A LA UNE : Florence Durand/SIPA pour 20′