Coup d’État néo-libéral « soft » au Brésil. La population dans la rue
Une révolution populaire est-elle entrain se s’amorcer au Brésil la plus grande puissance économique d’Amérique du Sud ?
Résumé :
Quelle est la faute de Dilma Roussef, destituée officiellement de son poste de présidente mercredi dernier par un Sénat Brésilien ? Elle est accusée d’avoir maquillé les comptes de l’Etat pour cacher un déficit public catastrophique..
Le recours à des crédits d’établissements publics pour maquiller provisoirement l’ampleur du déficit public, dont elle est accusée, n’est pas, à ses dires, un « crime de responsabilité», seule raison selon la Constitution de démettre un chef d’État. Tous ses prédécesseurs y ont eu recours, « les règles ne peuvent pas changer en cours de jeu», a-t-elle insisté. De fait, les arguments juridiques à son encontre sont très fragiles, au point que Janaina Paschoal, l’un des deux avocats à l’origine de la plainte, a argumenté que la destitution de Dilma était « l’œuvre de Dieu», un argument « technique » qui a embarrassé les opposants de la présidente.
Médiapart
C’EST L’HISTOIRE SCANDALEUSE DE LA PAILLE ET DE LA POUTRE
Dilma Rousseff a rappelé qu’elle n’a jamais été accusée d’avoir volé un centime, ni elle, ni aucun des membres de sa famille. Ce n’est pas le cas, note-t-elle, d’Eduardo Cunha, qui occupait le perchoir au Parlement jusqu’à il y a quelques semaines. Celui qui est à l’origine du processus de destitution de la présidente fait l’objet de multiples procès pour corruption, et possède des comptes millionnaires à l’étranger. Il parvient depuis des mois à préserver son mandat entre chantage au gouvernement de Michel Temer et appel à la loyauté des dizaines de députés dont il a financé la campagne.
Médiapart
Dilma Rousseff donc écartée du pouvoir pour corruption par bien plus corrompus qu’elle… D’autant que Michel Temer, son remplaçant, n’est pas blanc comme neige non plus . Selon Euronews :
Mais Michel Temer va surtout devoir surveiller les mulitples enquêtes judiciaires qui se sont abattues sur son propre parti.
Plusieurs de ses collègues ont été impliqués dans le vaste scandale de corruption lié à la société Petrobras.
Pour l’instant le nouveau président est parvenu à échapper à cette tornade d’inculpations.
ON NE TOUCHE PAS AUX BANQUIERS !
Toujours selon l’article de Médiapart :
« Lorsque, début 2012, elle s’attaque aux taux d’intérêts, pour les faire baisser des niveaux les plus élevés du monde à un degré plus acceptable, elle fait un geste révolutionnaire. Poursuivre cette politique, ce serait en finir avec des décennies de plein pouvoir des banquiers et contraindre les plus riches qui placent leurs économies en bons du trésor – rapportant autour de 7% par an, inflation décomptée ! – à abandonner la culture de la rente pour investir dans une politique productive. Ce serait aussi libérer de gigantesque marges de manœuvres financières pour l’Etat, dont le budget est grevé par une charge de la dette publique sans aucun lien avec le véritable risque de défaut.«
ÉVIDEMMENT LES US Y TROUVENT UN AVANTAGE CERTAIN :
LE RETRAIT PROBABLE DES BRICS une association économique des plus grands pays émergents du monde, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud dans le collimateur des US ne manquera pas de les réjouir. De là à les soupçonner d’y être pour quelque chose, il n’y a qu’un pas que l’on peut franchit aisément tant il est clair que les américains ont toujours considéré le sud du continent comme leur terrain de jeu réservé et ont agi en ce sens depuis des décennies.
LE PEUPLE FRAGILISE PAR LES SCANDALES QUI ONT ENTOURES LES JO DE RIO
DESCEND DANS LA RUE ET MANIFESTE VIOLEMMENT :
Ces faits sont quasiment passés sous silence dans les MMS aujourd’hui contrairement à la qualification de l’équipe de foot pour le futur mondial…
Scènes de guerre au Brésil suite à la destitution de Dilma Rousseff (PHOTOS, VIDEOS)