Le baobab, l’arbre à légendes et trésor de bienfaits

Le baobab, est un arbre curieux, tout en tronc avec de petites branches ridiculement petites en proportion. Si il semble majestueux pour certains, d’autre le trouvent carrément affreux. Cet arbre, appelé l’arbre à palabres en Afrique est le deuxième symbole du Sénégal derrière le lion,  Quasi vénéré également à Madagascar c’est indiscutablement une merveille de la nature.

D’abord, les fleurs qu’il produit sont d’une beauté  époustouflante. Voyez plutôt :

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Ensuite, c’est un arbre à légendes dont je vous propose deux histoires ci-dessous,

Enfin, c’est l’arbre dans lequel tout est bon : des racines aux fruits en passant par les feuilles et l’écorce, le baobab a de très nombreuses vertus thérapeutique.

Un arbre vraiment extraordinaire.

Deux légendes sur les baobabs

MADAGASCAR

Légende du baobab.

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T’es-tu déjà demandé pourquoi le baobab avait des branches si petites, si disproportionnées par rapport à la taille de son tronc ?

Lorsque Dieu créa le ciel, la terre et tout ce qui s’y trouve, il plaça dans le jardin un baobab. Toute la végétation était impressionnée par ce bel arbre majestueux, si grand, si large, si puissant !

Tous les oiseaux venaient nicher dans ses branches fournies, tous les animaux aimaient se reposer à son ombre fraîche. Chacun lui faisait des compliments sur sa taille, sur sa beauté, sur son large tronc, chacun le remerciait d’être si utile pour les animaux.

Tant et si bien que le baobab commença à devenir orgueilleux.

Cela débuta par des regards hautains envers les autres arbres du jardin, puis, par des remarques désobligeantes si on ne l’admirait pas suffisamment longtemps et cela se termina par des colères monstrueuses si on ne lui déclamait pas les beaux compliments chaque jour.

Dieu apprit cela et mit le baobab en garde. Il l’encouragea à changer d’attitude.

Mais le baobab orgueilleux devint de pire en pire et méprisa le conseil du créateur.*alors, Dieu le punit : il le prit d’une main, le déracina et le replanta…à l’envers !

Voilà pourquoi le baobab a maintenant cet aspect ridicule : en fait, ses branches seraient…ces racines !

Martine NICOLAS

Publié dans Légendes sur le très sympathique blog plein d’infos sur Madagascar que je vous invite à parcourir :

http://agir.avec.madagascar.over-blog.com/article-legende-du-baobab-104832244.html

 

LE TRÉSOR DU BAOBAB,

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Un conte africain d’Henri Gougaud

Un jour de grande chaleur, un lièvre fit halte dans l’ombre d’un baobab, s’assit sur son train et contemplant au loin la brousse bruissante sous le vent brûlant, il se sentit infiniment bien.  » Baobab, pensa-t-il, comme ton ombre est fraîche et légère dans le brasier de midi !  » Il leva le museau vers les branches puissantes. Les feuilles se mirent à frissonner d’aise, heureuses des pensées amicales qui montaient vers elles. Le lièvre rit, les voyant contentes. Il resta un moment béat, puis clignant de l’oeil et claquant de la langue, pris de malice joyeuse :  » Certes ton ombre est bonne, dit-il. Assurément meilleure que ton fruit. Je ne veux pas médire, mais celui qui me pend au-dessus de la tête m’a tout l’air d’une outre d’eau tiède. Le baobab, dépité d’entendre ainsi douter de ses saveurs, après le compliment qui lui avait ouvert l’âme, se piqua au jeu. Il laissa tomber son fruit dans une touffe d’herbe. Le lièvre le flaira, le goûta, le trouva délicieux. Alors il le dévora, s’en pourlécha le museau, hocha la tête. Le grand arbre, impatient d’entendre son verdict, se retint de respirer.  » Ton fruit est bon, admit le lièvre.  » Puis il sourit, repris par son allégresse taquine, et dit encore :  » Assurément, il est meilleur que ton coeur. Pardonne ma franchise : ce coeur qui bat en toi me paraît plus dur qu’une pierre « . Le baobab, entendant ces paroles, se sentit envahi par une émotion qu’il n’avait jamais connue. Offrir à ce petit être ses beautés les plus secrètes, Dieu du ciel, il le désirait, mais, tout à coup, quelle peur il avait de les dévoiler au grand jour ! Lentement, il entrouvrit son écorce. Alors apparurent des perles en colliers, des pagnes brodés, des sandales fines, des bijoux d’or. Toutes ces merveilles qui emplissaient le coeur du baobab se déversèrent à profusion devant le lièvre dont le museau frémit et les yeux s’éblouirent.  » Merci, merci, tu es le meilleur et le plus bel arbre du monde,  » dit-il, riant comme un enfant comblé et ramassant fiévreusement le magnifique trésor.

Il s’en revint chez lui, l’échine lourde de tous ces biens. Sa femme l’accueillit avec une joie bondissante. Elle déchargea à la hâte de son beau fardeau, revêtit pagnes et sandales, orna son cou de bijoux et sortit dans la brousse, impatiente de s’y faire admirer de ses compagnes.

Elle rencontra une hyène. Cette charognarde, éblouie par les enviables richesses qui lui venaient devant, s’en fut aussitôt à la tanière du lièvre et lui demanda où il avait trouvé ces ornements superbes dont son épouse était vêtue. L’autre lui conta ce qu’il avait dit et fait, à l’ombre du baobab. La hyène y courut, les yeux allumés, avides des mêmes biens. Elle y joua le même jeu. Le baobab que la joie du lièvre avait grandement réjouie, à nouveau se plut à donner sa fraîcheur, puis la musique de son feuillage, puis la saveur de son fruit, enfin la beauté de son coeur.

Mais, quand l’écorce se fendit, la hyène se jeta sur les merveilles comme sur une proie, et fouillant des griffes et des crocs les profondeurs du grand arbre pour en arracher plus encore, elle se mit à gronder :  » Et, dans tes entrailles, qu’y a-t-il ? Je veux aussi dévorer tes entrailles ! Je veux tout de toi, jusqu’à tes racines ! Je veux tout, entends-tu ?  » Le baobab, blessé, déchiré, pris d’effroi, aussitôt se referma sur ses trésors et la hyène insatisfaite et rageuse s’en retourna bredouille vers la forêt. Depuis ce jour, elle cherche désespérément d’illusoires jouissances dans les bêtes mortes qu’elle rencontre, sans jamais entendre la brise simple qui apaise l’esprit. Quant au baobab, il n’ouvre plus son coeur à personne. Il a peur. Il faut le comprendre : le mal qui lui fut fait est invisible, mais inguérissable.

En vérité, le coeur des hommes est semblable à celui de cet arbre prodigieux : empli de richesses et de bienfaits. Pourquoi s’ouvre-t-il si petitement quand il s’ouvre ? De quelle hyène se souvient-il ?

(Conte africain, Henri Gougaud, L’arbre aux trésors, Ed. du Seuil)

TROUVE ICI :

http://etienneduval.perso.neuf.fr/mythesfondateurs/Le%20tr%E9sor%20du%20baobab.htm

 

LES VERTUS MÉDICINALES DU BAOBAB

12 propriétés médicinales du baobab

Le fruit du baobab, le pain de singe, une pharmacie vitalité à elle seule !

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Image à la UneAnisha Shah via Google image