LAIT : Quand la bêtise de la gestion de l’UE se joint à l’horreur de l’élevage
Le drame des agriculteurs français nous concernent tous. Ils sont les producteurs NOUS SOMMES LES CONSOMMATEURS. Nous possédons donc un levier d’action formidable pour faire bouger les choses. Ce n’est pas qu’un grave problème économique et humain c’est une question éthique une vision de notre société et, in fine, de nous-mêmes . Vous trouverez en lien tous les développements de ce plaidoyer pour une agriculture saine, respectueuse de la vie, du producteur au consommateur.
CRISE DU LAIT – LE GRAND N’IMPORTE QUOI DE BRUXELLES
Je résume cette situation ubuesque : le 31 mars 2015, fin des quotas laitiers. Les producteurs vont pouvoir produire plus. Le but est bien évidemment d’industrialiser et de libéraliser cette branche de l’agriculture. L’exemple de ce « progrès » que vous connaissez tous est la ferme des 1000 vaches.
Forts de cette libéralisation de la production les éleveurs foncent dans le créneau, se modernisent, s’endettent.
Problème, la production augmente tellement, que l’Europe se retrouve en sur-production. Les multinationales de la transformation du lait en profitent bien sûr pour acheter le lait aux producteurs à un coût qui ne leur permet plus à la fois de faire face à leur endettement et de vivre. Résultat, ne nombreux petits éleveurs mettent les clés sous la porte et/ou se suicident.
Face à la bronca des pays producteurs, Bruxelles vient d’avoir une idée lumineuse : Au lieu de stimuler l’élevage de qualité en encourageant une production de qualité plutôt que de quantité, elle va payer pour que les producteurs produisent moins.
CQFD
La suppression des quotas laitiers ou la libéralisation du marché du lait
Les dessous de la crise dans l’élevage bovin en Europe
Les suicides, le tabou de la crise des éleveurs
Crise du lait : Bruxelles propose une rallonge
L’HORREUR DE L’ÉLEVAGE ET QUALITÉ DU LAIT
http://www.consoglobe.com/cruaute-envers-les-animaux-consommation-durable-cg
Le lait industriel est un lait douteux : les vaches sont nourries à l’OGM, aux pesticides qui, des fourrages passent dans l’organisme. Si les hormones de croissances sont interdites en France (pour combien de temps avec le TAFTA ?), ces pauvres animaux surexploités sont victimes de mammites soignées aux antibiotiques et stressés toute leur malheureuse existence. Or le stress abaisse notre défense immunitaire. Nous connaissons les effets toxiques du stress sur notre propre organisme qui conduit jusqu’au cancer. Nier qu’il pourrait y avoir un effet sur les autres mammifères est un aveuglement coupable. Coupable parce que ce lait, dévitalisé, empoisonné, transformé en poudre, nourrit nos bébés et plus généralement nos enfants, nous-mêmes et…. d’autres animaux.
Les produits laitiers ne sont pas nos amis contrairement à ce que prétend le marketing outrancier des lobbies de la filière laitière.
Beaucoup d’articles sur les méfaits du lait, pas toujours suffisamment nuancés ou sourcés fleurissent sur le net. Il se trouve que ma génération a été élevée aux laitages. Un lait qui, dans les années 50 n’avait rien à voir avec celui que vous trouvez dans les rayons des supermarchés. Et à part les cas particuliers d’intolérance, la majorité des enfants d’après-guerre a grandi sans problème avec ce lait, non écrémé, sans pesticides, produit pas des vaches soignées avec attention parce que respectées pour leur valeur, un lait qui passait directement du producteur au consommateur Rien à voir.
Je ne prétend pas que la consommation de lait est parfaitement adaptée à notre organisme, je dis que des générations ont grandi avec des laits sains, des fromages et autres dérivés qui l’étaient aussi et que la multiplication des problèmes humains liés à cette consommation vient beaucoup de la qualité déplorable voire dangereuse de ce qui nous est offert dans les rayons de nos supermarchés. Une consommation réduite, raisonnable, liée à une bonne qualité du laitage changerait sans doute la face des choses.
J’ai horreur des excès des ayatollahs de la nutrition et comme en toute chose, il faut raison garder. Nous sommes tous différents et ce qui ne convient pas à l’un sera toléré sans problème par l’autre. Nous ne sommes pas des machines.
Reste le problème de notre rapport à l’animal qui n’est plus une question purement nutritionnelle, mais bien un problème de conscience, de choix individuel. Sommes-nous prêts à tolérer et encourager par notre consommation l’industrialisation de l’élevage ?
Pour vous donner une idée de ce que subissent les vaches dans les élevages industriels je vous conseille si vous avez le coeur bien accroché d’aller lire les liens ci-dessous qui leur sont consacré : modification génétique, (les holstein ont des pattes plus longues pour supporter des pis qui trainent par terre tellement ils sont devenus énormes et autres « inventions » scientifiques barbares qui donnent envie de vomir (1) et surtout (2).
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/tag/l’elevage%20industriel=nazisme./
Le destin de ces animaux est la maltraitance jusqu’à la mort . Ce sont des êtres vivants doués indiscutablement de sensibilité et d’une conscience propre.
A quel niveau d’humanité sommes nous pour accepter ça sans broncher ?
Nous sommes exactement dans le même processus que dans la violence exercée vis à vis des humains. L’autre que l’on torture ou tue, n’est plus une personne, il est objectivé par le bourreau, il devient un objet.
Élever nos enfants dans le respect du vivant en général et du règne animal en particulier est l’aider à grandir dans son humanité. Pensons-y.
Au minimum, donc, achetons des produits laitiers bio, boycottons les produits industriels transformés, notamment les desserts lactés. Habituons nos enfants à se faire plaisir avec des compotes, tentons la cuisine gourmande à base de laits végétaux, bref, soyons inventifs.Budgéter une nourriture saine sera sûrement plus profitable pour eux que la dernière Xbox.
Si la consommation de lait industriel baisse suffisamment, le seuil de rentabilité deviendra insuffisant et comme l’argent est roi, une autre politique rentable pourra être envisagée qui privilégiera enfin la qualité et le bien-être animal plutôt que la quantité.
Là encore c’est un long processus, mais c’est possible. Notre France est un pays dont une agriculture de qualité peut devenir un véritable modèle européen et pourquoi pas mondial. Nous avons et les surfaces et le savoir-faire.
A notre petit niveau en bout de chaîne, bougeons ! Faisons les gestes pour que cela advienne.
Galadriel
La vie des vaches laitières
Des vaches ont été modifiées pour produire du lait avec les mêmes caractéristiques que le lait humain
NB : Vous trouverez sur youtube une foule de vidéos atroces sur la maltraitance animale dans les élevages. Afin de ne pas encourager le voyeurisme, il ne m’a pas semblé utile de les publier ici.