Nice : La France en pleurs

Mes amis, je suis  sans courage aujourd’hui pour alimenter le blog.   Cette folie me laisse sans voix et j’espère que vous le comprenez. 

Cet attentat de Nice est d’autant plus violent sur le plan émotionnel que l’arme, un camion avec un monsieur tout le monde sans profil de radicalisation, sans fiche S au volant est banale..  Ici, pas de kalachnikovs  pas d’ instruments de guerre, juste un objet qui fait partie du décor de notre quotidien et un dément au volant qui choisit un moment de joie et de fête familiale  pour semer la mort.

Je me souviens ce matin avoir joué au GTA III alors que j’étais immobilisée par un grave accident de voiture. C’était il y a déjà une quinzaine d’année et je m’amusais  avec ma fille à piloter une voiture folle poursuivie par les flics qui fauchait les petits bonshommes et bonnes femmes sur les trottoirs, brûlait les feux rouges en provoquant des carambolages, bref,  nous faisions en riant le plus de dégâts possibles avec la certitude que ça ne pouvait pas être la vie réelle.. Ce n’était que du virtuel, des codes informatiques.

16 ans on passé.  J’ai beaucoup changé et le monde aussi.

Plus jamais cela ne me fera rire.

Je lis les commentaires des blogs, et l’émotion qui s’en dégage. Beaucoup de compassion, beaucoup de peur, beaucoup de haine aussi.

Si nous cédons à la peur et à la haine, nous sommes fichus. L’une comme l’autre sont destructrices pour nous-mêmes et nous font régresser vers la barbarie.  De ce fait nous donnons les clefs de notre enfermement  à ceux qui cherchent à nous soumettre. Réfléchissons-y.

Toute l’équipe des brins éprouve une profonde compassion  pour les familles des victimes et n’oublie pas non plus celles et ceux qui souffrent quasiment quotidiennement de cette folie planétaire.

Il sera temps dans quelques jours d’essayer encore une fois de tenter d’analyser les racines de cet attentat et de se poser des questions sensées et rationnelles sur cette horreur. Le fil des autres nouvelles paraît bien pâle tout à coup et j’ai besoin de silence.

Une fois de plus, comme à chaque fois et partout,  ce sont des innocents qui sont massacrés. Pas les responsables qui sont à la racine de cette guerre immonde.

LEURS GUERRES NOS MORTS

A DEMAIN.

Galadriel