Nucléaire – Fukushima des billes de verre très radioactives jusqu’à Tokyo
Il y a une réelle chape de plomb sur Fukushima. La vie continue et peu de choses finalement ont filtré depuis le Japon sur les conséquences réelles de cette catastrophe écologique. Tout a été parfaitement contenu par le gouvernement japonais qui a déployé tous les moyens de persuasion à sa porté pour minimiser une pollution dont nous savons qu’elle durera des siècles. Il fallait de ne pas faire trembler l’économie japonaise sur ses bases. Cependant, une forme de pollution imprévue vient d’être annoncée au forum de geochimie Goldschmidt de Yokohama.
L’accident de Fukushima a dispersé des « billes » de césium
radioactif jusqu’à Tokyo
Interaction entre les cœurs fondus et le béton
L’existence de ces microparticules était connue depuis 2013 et avait déjà donné lieu à plusieurs publications. Mais ce qu’on ignorait, c’est que la quasi-totalité du césium relâché dans l’environnement par les explosions survenues dans les réacteurs de Fukushima ne se présentait pas sous forme d’aérosols classiques, mais de ces minuscules billes de verre.
D’une taille comprise entre 0,58 et 5,3 micromètres (millionièmes de mètres), elles sont composées principalement de silice et contiennent également du fer, du zinc, du plomb et du chlore. Elles concentrent une forte quantité de césium 134 et de césium 137, deux isotopes radioactifs qui constituent des produits de fission de la réaction nucléaire.
« Leur formation pourrait être le résultat d’une interaction entre les cœurs fondus et le béton des réacteurs », avance le professeur Utsunomiya. Celle-ci aurait été provoquée par la température extrême, de l’ordre de 2 000 °C, qui a été atteinte lors de la catastrophe dans les bâtiments nucléaires. Un tel phénomène n’avait pas été observé lors de l’accident de Tchernobyl de 1986 – même si on a trouvé du césium piégé dans des particules de combustible irradié dans le voisinage de la centrale ukrainienne –, ni lors des analyses réalisées après des essais nucléaires.
Plus irradiantes et persistantes
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Et dans le même temps, Emmanuel Macron déclarait le 28/6 :
« le nucléaire, ça n’est pas simplement un choix du passé, c’est un choix résolument moderne qui correspond pleinement aux enjeux du XXIe siècle ».
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