L’Italie dans la tourmente.. L’abandon de l’euro en question

L’Europe est-elle entrain de se fissurer ? 

Beaucoup d’analystes ont prédit que la prochaine nation à s’écrouler avant nous serait l’Italie, et ce pays est bel est bien dans la tourmente. Il adviendra peut-être un nième replâtrage façon troika. Mais l’Italie n’est pas la Grèce, c’est un gros gros morceau et devant ce naufrage en cours (malgré les mesures d’austérité) la sortie de l’euro est très sérieusement invoquée par les italiens eux-mêmes poussés par le M5S. A suivre….

Deux articles d’économies à lire attentivement :

Ça bouge en Italie, et l’Italie ne sera pas une nouvelle Grèce !

Soyons lucides : l’Italie est un grand pays, chargé d’histoire et de tempérament. L’Italie, par son poids économique, n’est pas la Grèce, et si Berlusconi a été lâché par la classe politique transalpine, il est peu probable que l’Italie connaisse l’humiliation grecque, surtout après le courage dont ont fait preuve les Anglais en sortant de l’Union.

Il y a deux maillons faibles par qui la dislocation de l’Europe et de la zone peut arriver : l’Italie et la France.

Beaucoup n’en n’ont pas encore conscience mais l’Europe et l’euro sont déjà morts et leur destin scellé. À titre personnel, vous devez vous y préparer, car collectivement il est déjà trop tard.

Charles SANNAT

« Nous avons toujours dit que l’euro tel qu’il existe aujourd’hui ne fonctionne pas. Soit nous aurons des monnaies alternatives, soit un +Euro 2+ », a indiqué le vice-président du parlement italien Luigi Di Maio. Et le sort de l’euro doit être décidé par les citoyens de l’Italie. »

Il y a un an, le parti italien Mouvement 5 étoiles (M5S), eurosceptique et d’opposition, a recueilli 200 000 signatures demandant au parlement de tenir un référendum consultatif sur le retrait de la zone euro. Jusqu’à présent, le mouvement ne parvient pas à atteindre cet objectif. L’un des auteurs de cette initiative Carlo Sibilia explique à Sputnik quel coût l’Italie paie en restant dans la zone euro.

Selon lui, depuis son entrée dans la zone euro, l’Italie connaît l’une des périodes les plus difficiles de son histoire en terme économique. Plus de 30 % des entreprises industrielles italiennes ont fermé.

« Notre monnaie est trop forte pour le type d’économie que nous avons. Et cela nous pousse à acheter à l’étranger les produits que nous ne produisons plus en Italie, parce qu’ils sont moins chers là-bas », a souligné M. Sibilia.

Si la monnaie est plus forte que l’économie, cela nuit fortement à l’industrie manufacturière, et il est impossible de la faire revivre.

« Le système économique italien, c’est-à-dire l’euro, en est responsable. Cela nous pousse à porter la question en discussion avec les Italiens : nous n’avons pas besoin de sortir de l’Europe, nous ne voulons pas quitter l’UE, mais sortir de la zone euro », a fait remarquer le militant italien.

D’après M. Sibilia, le M5S envisage un retour à la monnaie nationale. De plus, leurs propositions au parlement incluent une initiative sur la nationalisation de la Banque centrale.

Quant à l’idée d’un Euro 2, selon lui, c’est l’une des options. L’idée est d’avoir une monnaie pour les économies similaires dans la zone euro.

« Ainsi, les économies de l’Espagne, de l’Italie et de l’Europe du Sud sont très similaires. Et l’Allemagne, le seul pays dans l’UE dont l’économie est très différente des autres pays », a-t-il noté.

Le mouvement a récemment remporté 19 des 20 élections municipales, y compris la capitale Rome et la capitale industrielle du nord Turin, ce qui signifie un fort soutien des Italiens. Les résultats ont porté un coup dur au Parti démocrate (PD) du premier ministre Matteo Renzi et ont été salués par les partisans du M5S comme un possible tremplin vers le gouvernement national.

SOURCE : http://www.insolentiae.com/ca-bouge-en-italie-et-litalie-ne-sera-pas-une-nouvelle-grece/

Les dépêches, révélation par une fuite d’un bail-out subreptice des banques italiennes

Les révélations , par une fuite,  d’un sauvetage subreptice des banques Italiennes par mise a disposition de 150 milliards de liquidités exceptionnelles, indiquent qu’un « run » est en cours sur les banques italiennes.
Le plus frappant est que cela a été dissimulé alors que la décision date de dimanche.  Cette facilité de 150 milliards entre dans le cadre des mesures exceptionnelles dont dispose la BCE,. Ces facilités sont disponibles pour 6 mois avec la garantie du gouvernement italien.
En fait nous sommes dans les subterfuges, les entourloupes discrétionnaires et l’opacité pour masquer une situation qui risquait de faire boule de neigne. La transparence est sélective et il y a fort à parier que des initiés ont bénéficié de cette information, la quelle tout à fait logiquement a progressivement transpiré et explique l’évolution bourisère un peu bizarre que l’on a constaté.
L’europe est un ensemble bananier, 

 

SUITE DE L’ARTICLE : https://brunobertez.com/2016/07/01/les-depeches-revelation-par-une-fuite-dun-bail-out-subreptice-des-banques-italiennes/

 

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