Insolite : L’énigme du désert de Gobi

Petite pause mystère pour les amateurs…  Le désert de Gobi est un lieu désolé, aride, moitié mort, oublié, voire, inconnu de la plupart des hommes. Pourtant derrière cet immobilisme minéral apparent se cache une intrigante énigme. Nous sommes au sud de la Mongolie et vous allez voir réapparaître le fameux Gengis Khan dont nous vous avons proposé la biographie récemment. Mais pas que…

L’énigme du désert de Gobi

La zone américaine où se serait produite l’explosion nucléaire primhistorique est délimitée approximativement par les 30e et 40F parallèles et par 90° et 110° de longitude Ouest (merid. Gre).
Aux antipodes septentrionaux, le deuxième épicentre est localise dans le désert de Gobi, entre les parallèles 36 et 50, et par 80°-120° de longitude Est.

Le désert de Gobi (ou Kobo, ou Chamo), en Mongolie extérieure, est un immense territoire, deux fois grand comme la France, qui, du fait de sa stérilité, de ses tempêtes de sable, de son climat rigoureux et de l’hostilité de ses tribus, est quasi inconnu des archéologues et des géographes.

 

Des légendes – mais sont-ce bien des légendes ? – prêtent à l’énigmatique grand chef religieux qui gouverne le peuple du désert, le titre de Maitre du Monde.
Le fait est qu’un mystère émane de cette contrée dont la réputation en magie surpasse celle du Tibet.

Pèlerinage à Ourga de M. Molotov

En 1962, le Pr W.S. Lewis, ethnologue américain, de retour d’un voyage en Mongolie, déclarait que, selon toute vraisemblance, M. Molotov, ex-lieutenant de Staline et adversaire n° 1 de M. Khrouchtchev, devait les faveurs particulières dont il jouissait à l’aide magique que lui avait donnée le Bogdo Geghen ou Houtouktou, dernier pontife des lamas de l’Asie centrale, et Bouddha vivant au même titre que le Dalai Lama du Tibet.

 

Il est impossible de contrôler le bien-fondé de cette révélation mais il est certain que M. Molotov bénéficia d’une immunité qui intrigua les milieux politiques; tout se passait comme si une force inconnue avait le pouvoir d’infléchir la volonté et le comportement à son égard de son puissant ennemi, M. K.
Déjà au siècle dernier, l’empereur Alexandre Ier avait obtenu une aide semblable de l’Houtouktou d’Ourga, d’où avait découlé en partie la chute de Napoléon.
La fin d’Alexandre Ier avait été très mystérieuse, certaines rumeurs ayant persuadé le peuple russe que, longtemps après sa mort, officiellement datée de 1825, l’étrange monarque parcourait encore son empire sous le nom de Feodor Kusmitch.
Alexandre Ier (1777-1825)

 

Des dossiers secrets provenant des Romanov existaient dans les archives du Kremlin sur cette étrange affaire et il n’est pas téméraire d’imaginer que M. Molotov les avaient consultés… et utilisés a son avantage !

Une bague magique et des livres sacrés

Le « Maître du Monde » de la Mongolie influence-t-il le destin politique du monde ?
On serait tente de le croire et, en tout cas, les faits historiques donnent un certain crédit a cette hypothèse, du moins dans l’esprit des empiriques.
Mais qui est donc ce Maître du Monde ? Son nom est Djebtsung, il est habité par l’âme de Amitabha, dieu de l’Ouest et esprit miséricordieux des quatre montagnes qui cernent la ville sainte d’Oulan-Bator (jadis Ourga).

 

Djebtsung n’est pas officiellement reconnu par les dirigeants de la République populaire mongole, qui politiquement sont hostiles à la « superstition », mais spirituellement, il règne en tant que « Houtouktou » sur 100 000 lamas et 1 million de sujets.
II ne réside plus dans le Bogdo Ol sacre, Vatican de ses huit prédécesseurs, que le Comité des sciences des communistes a « nationalisé »; il erre dans la steppe, suivi d’une cour imposante de lamas et de shamans.
Cette situation de maître du monde itinérant n’incite guerre à croire dans les pouvoirs supranormaux du Houtouktou et de ses shamans, pouvoirs pourtant difficiles à réfuter.

 

Ferdinand Ossendowski, éminent savant polonais, échappa a de graves périls grâce a la bague magique que lui avait donnée Houtouktou de Nabaranchi.
Des lamas prédirent a une heure près la mort du général baron Ungern von Sterberg, adversaire des bolchevistes; en 1933, le Dr Maurice Percheron, savant français, eut la preuve indiscutable d’un pouvoir mystérieux qui semble bien avoir profite a de puissants personnages mongols.
Et comment expliquer, sans magie, écrit Charles Carrega (1) que Gengis Khan, cet inculte gardien de troupeaux, aidé d’une poignée de nomades, ait pu successivement asservir des empires et des peuples mille fois plus évolués que lui ?
(1) Charles Carréga, Cahiers intimes.
 
Gengis Khan est le fondateur de l’Empire mongol, le plus vaste empire contigu de tous les temps. Après sa mort en 1227, l’empire est considérablement agrandi par ses successeurs , qui le dirigent encore pendant plus de 150 ans. Son petit-fils, Kubilaï Khan, est le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.

 

Kublai, le Khan qui réunissait sous son sceptre la Mongolie, la Chine, l’Inde, l’Afghanistan, la Perse et la moitie de l’Europe, adopta la religion bouddhiste, a la vue des prodiges réalisés devant les représentants de tous les cultes par le pandit Turjo Ghamba.
Hitler voulut utiliser la magie des Mongols pour conquérir le monde, mais il fut trahi
par les shamans qui ne lui livrèrent jamais les secrets de la domination.

 

Ces secrets, enfermes dans d’énormes coffres veilles par les moines Shabinari de la suite de l’actuel Houtouktou, sont écrits dans des livres sacres : les 226 volumes du Panjour et les 108 volumes du Ganjour.
Leur puissance magique est matérialisée dans des objets du culte et principalement dans le prodigieux rubis grave d’une croix gammée, monte sur une bague, que Gengis Khan et son successeur Kublai portaient constamment a l’index droit (1).
(1) Le Maha Chohan, faux Maître du Monde et authentique aventurier, qui vint en France en 1947 et fut le maître, l’ami, puis l’ennemi de Michael Ivanoff, le « mage » de Sèvres (voir Point de Vue, n° 140 du 20 novembre 1947 et les journaux d’époque) portait à l’index droit une bague à émeraude qu’il prétendait être celle de Gengis Khan !
Elle contenait, disait le charlatan, « un atome d’hydrogène capable de faire sauter le monde ! ».
Tel est l’étrange pays, l’épouvantable désert – le pire de tous – dont 1 histoire ancienne est a peu près inconnue, malgré son importance dans le destin de la planète.
La primhistoire de Gobi peut être esquissée, conjecturée, en utilisant une clef que nous devons a l’obligeance de l’historien traditionaliste Jean Roy :
Dans la vallée de l’Indus, il y a 3 500 ans, la haute civilisation du peuple archaïque des Dravidiens s’épanouissait, puis absorbait quelques siècles plus tard les Veddi-des à peau claire et les Mélanides à peau foncée:
Les Mélanides étaient originaires du bassin du Tarim vers le Lob-Nor (actuel Sinkiang (2).
(2) A en croire les spécialistes des questions OVNI, la région du Sin-kiang serait encore de nos jours le centre d’un mystère.
En tout cas, elle est partiellement zone militaire interdite et peut-être aire de ravitaillement du « Chevalier noir », énigmatique satellite qui tourne autour du globe depuis 1957.

Le « Chevalier noir »

Pénétrant dans les hautes vallées de l’Indus par la passe des monts Karakoroum, ils apportèrent aux Dravidiens la connaissance de la numération décimale du système dit « arabe » (lequel fut beaucoup plus tard transmis aux Occidentaux au moment des invasions arabes).
Les Indiens dravidiens donnèrent à ces Mélanides le nom de NAACHALS mot qui signifie «hauts frères», ce qui pourrait exotériquement s’expliquer par le fait qu’ils venaient des régions montagneuses du Karakoroum où se dressent des sommets de 7 000 à 8 600 mètres.
Chez les Naachals, seuls les « Connaissants » avaient le secret du système décimal; ils ne prétendaient pas en être les inventeurs, mais seulement les dépositaires.
En ce cas, qui leur avait enseigne, sur ces plateaux désolés et deux fois plus élèves que le mont Blanc, le secret prodigieux de l’écriture chiffrée ?

L’île blanche

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SUITE DE L’HISTOIRE ICI :

http://www.lesavoirperdudesanciens.com/2016/01/lenigme-du-desert-de-gobi.html

Image à la Une : Ibid