Santé : Dépression, on appuie sur le champignon !
Publié par un médecin, cet article est donc considéré sur le plan médical, et en rien un encouragement à la consommation de produits psychotropes fussent-ils naturels. Ces thérapies doivent absolument être effectuées avec un encadrement sérieux. Beaucoup d’entre nous connaissent des personnes malheureusement souvent jeunes, qui sont restés définitivement « perchés » suite à la prise d’hallucinogènes. Il s’agit ici de soigner la dépression lourde chronique pas de s’offrir un « voyage » pour le fun. Cette pratique si elle est utilisée ailleurs est pour le moment interdite en France. Il se pourrait que ça change, mais quand ?
Ceci dit, c’est une piste pour les victimes de cette maladie difficile qu’est la dépression vraie, destructrice autant pour la victime que pour l’entourage. C’est la raison pour laquelle nous reprenons cet article sur le blog. Si vous êtes concernés, vous pouvez contacter le Dr Soulier sur son site à la rubrique contact, il pourra peut-être vous orienter vers les pays qui pratiquent ce soin.
Galadriel
———————————————————————————————————–
Commentaire. Des hallucinogènes pour guérir de la dépression. C’est peut-être la fin d’un tabou.
Les faits : les champignons du genre Psilocybe possédent une alcaloïde la psilocybine.
Il ont un effet agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2A et agissent sur la sérotonine au même titre que les anti-dépresseurs les plus utilisés.
La prise de dose de psilocybine à deux reprises a permis de faire sortir de la dépression 7 patients sur 12, aillant une dépression particulièrement sévère et résistant au antidépresseur classiques.
Ces deux séances se font en présence de psychothérapeutes et sont l’occasion de phases hallucinatoires.
Concrètement, ces hallucinations font rapidement sortir de la dépression. Que penser de tout cela ?
Cela nous rappelle l’utilisation du LSD au Etats-Unis dans les années 70 comme thérapie avec beaucoup de succès.
Cela rappelle aussi l’usage qui est fait de l’Ayahuasca (interdit en France) mais autorisé presque partout ailleurs dans des travaux de thérapie ou de détoxication de drogues dures.
L’idée serait que la dépression est liée au fait de ne pas trouver réellement son chemin de vie et de ne pas savoir remettre en question ses souffrances passées ou présentes.
L’intérêt des substances hallucinogènes est de permettre au sujet d’aller faire un tour dans son inconscient et d’en tirer un bénéfice rapide par les données et les expériences vécues. Il est évident que cela doit se faire dans le cadre d’un suivi thérapeutique avec accompagnement par des personnes compétentes, connaissant le travail et n’ayant pas peur d’accompagner le patient.
Nous pourrions dire que les traitements hallucinogènes ont une action de guérir en agissant sur la cause ce qui est très important. Alors que les antidépresseurs classiques se contentent d’agir sur les conséquences sans aider à trouver la cause.
Il est clair que si le tabou saute, nous allons avoir devant nous une toute nouvelle possibilité de traitement vraiment de la cause. Une petite révolution.
Bien évidement guérir d’une dépression en deux séances, c’est moins rentable que de prendre des antidépresseurs des mois ou des années durant.
L’ARTICLE :
POUR LIRE L’ARTICLE EXPLICATIF RENDEZ VOUS A L’ADRESSE SUIVANTE :
http://www.lessymboles.com/depression-on-appuie-sur-le-champignon/
Image à la Une : Ibid
NB : Pour ceux qui s’intéressent à une médecine autrement, vous pouvez vous inscrire aux très intéressantes newsletters hebdomadaires