La France est peuplée de pleurnicheurs et de chouineurs; rien d’étonnant si le socialisme y prospère.

Dans ce pays, on attend tout de l’autre, du grand Autre c’est à dire l’Etat.

On le voit à chaque fois qu’il y a une difficulté, un problème, un sinistre. Les français et leurs représentants se mettent genoux et implorent ! Après ils s’étonnent si, à force d’implorer et de quémander « on » les met sous tutelle. Tout est prétexte à l’infantilisation galopante. Les Français élèvent leurs enfants dans le syndrome de l’enfant-roi, c’est contagieux, ce syndrome les  a gagné, eux les parents.  

On  prend le fruit de leur travail, on confisque leurs excédents pour les donner aux autres qui pleurnichent mieux et plus souvent. Ceux qui gagnent en France sont ceux qui trépignent le mieux et avec le plus conviction, ceux là sont donnés en spectacle comme modèles. 

Pleurnicheurs, chouineurs , victimes et leurs Maîtres  ont érigé tout cela en une philosophie de la vie qui est précisément à l’opposé de ce qui permet l’adaptation: le travail; l’effort, le courage, l’héroisme, la lutte conrte l’adversité.

Dans ce pays ce que l’on glorifie, ce sont les anti-héros. Ah le sacrifice, sur lesquels s’appuient les centristes, les Juppé, les NKM et bien sur les Hollande et ses concurrents!  Tous ceux qui ont la nostalgie des années 30, du bourreau encore un instant! Les Français aiment tellement leurs Maîtres qu’ils s’y rallient , les soutiennent et les justifient. La France vit , est traversée, par le syndrome de Stockholm. 

Et c’est pour cela que tout en pestant contre ceux qui les oppriment, ils leurs baisent les pieds et leur tendent la main. La fierté n’existe plus. C’est une anti-valeur remplacée par la repentance. Les Français vivent maintenant à genoux. Interrogés, les Français males  ne sont plus que 28% à oser répondre qu’ils se sentent « hommes », hommes au sens  de « masculin ».  

Ce qui est flagrant, c’est que ce monde n’est plus adapté aux difficultés du temps et encore moins à celles qui se profilent à l’horizon. Ceux qui vaincront et qui tiendront le haut du pavé dans les années à venir, ce seront ceux qui ne se seront pas enfoncés dans la névrose victimaire, qui n’auront pas tendu l’autre joue,  et ceux qui auront lutté, relevé les défis, ceux qui en auront pris plein la g…e.  Ceux-là seront aguerris.  Et ceux-la, ce seront en majorité non pas des Français, mais des gens d ‘ailleurs qui savent encore souffrir, serrer les dents, supporter, lutter et espérer. 

Comme le disait Léo Ferré: « quand ils se lèveront, nous resterons chez nous ». 

Quand je songe a tous les peuples victimes de catastrophes naturelles récurrentes, quand je pense à tous ceux que nous bombardons allégrement sans le moindre remords, sans la moindre culpabilité et sans même la moindre clairvoyance politique, j’ai honte.

La France n’est plus faite pour la liberté! Les Français sont matés. 

Le Medef fait la manche.

Les socialistes adorent cela puisque le socialisme c’est précisément cela:  l’état qui prend et qui distribue. Comment demander la liberté de gérer quand on fait la manche?

Comment répondre aux critiques des syndicats qui ne cessent de parler de cadeaux aux patrons? 

Le Medef, c’est tout un système, c’est le système du capitalisme monopolistique d’état avec socialisation des pertes et appropriation privée des gains. Le Medef et sa clique de pantouflards de l’ENANISME est un des promoteurs du socialisme. 

Pourquoi ne pas organiser la solidarité, la mutualisation  entre les entreprises  privées afin d’éviter de toujours crédibiliser l’état comme fournisseur exclusif de sécurité? Si tout remonte à l’état, il ne faut pas s’étonner si il se donne tous les droits et se considère comme l’origine de toute chose, y compris de la prospérité alors qu’il n’est qu’un parasite inefficace. Le Medef est pour le « Big Governement » comme il est pour les « Big entreprises ». Nous sommes dans la symétrie, coté pile et coté face de la même pièce.  

Le Medef a demandé vendredi au ministère de l’Economie des mesures exceptionnelles en faveur des TPE et PME affectées par les blocages liés à la contestation contre la loi Travail et/ou les intempéries, afin notamment d’étaler leurs charges.

Ces mesures « donneront à nos petites entreprises victimes des troubles et des intempéries un peu de souplesse pour gérer leur trésorerie », souligne Thibault Lanxade, vice-président de l’organisation patronale dans un communiqué.

Le Medef demande à Bercy d’étaler le prélèvement des échéances fiscales et sociales de mai et juin, d’instaurer « par exemple » un fonds de garantie afin de renforcer la trésorerie des entreprises et d’activer la Cellule de continuité économique, un pôle du ministère créé pour piloter les crises qui « risquent d’avoir un impact économique important ».

https://brunobertez.com/2016/06/04/la-france-est-peuplee-de-pleurnicheurs-et-de-chouineurs/

Du même blog  : https://brunobertez.com/2016/06/06/securite-de-leuro-et-gestion-de-limage/