Big Brother européen : Des « camps de rééducation » pour les internautes ?
Punir, punir… Nous n’entendons plus que ça. Cette société malade de sens ne peut donner que des fruits insanes. N’êtes vous pas frappés de constater cette fascination qu’exercent ces terroristes de Daesh sur une partie la jeunesse ? Selon ce que j’ai rapidement vu passer hier au cours de mes recherches, il n’y a pas moins de 400 000 personnes venues de tous horizons qui ont rallié Daesh en Syrie cette année.
A quel point faut-il être déconstruit pour rêver de rejoindre ce camp de barbares ? Et quelle est la réponse de notre société si civilisée ? La punition. Mais si ils sont prêts à partir se faire sauter sur une bombe en Syrie, qu’en ont-ils à faire de ces punitions ? C’est un emplâtre sur une jambe de bois, un non-sens.
« Statut national pour la promotion de la tolérance »… Comment inculquer la tolérance à des esprits qui ne se sentent pas « tolérés » eux-mêmes ?
Ces enfants, majoritairement défavorisés sont à la dérive. Aucune politique sérieuse d’écoute, de mise en place de structures qui pourraient les accompagner, leur montrer qu’un autre univers que les trottoirs de leur HLM, la télé, ou ces jeux vidéos où l’on assassine d’un coup de pouce existe, les cultiver, leur montrer la beauté du monde et les valoriser dans ce qu’ils sont n’existe ou si peu. On ne nait pas terroriste. Les quelques initiatives de quartier qui existaient sont mortes faute de financement. Et l’on s’étonne ?
Devant une crise morale aussi violente, il faudrait reconsidérer le système qui l’a produite dans son entier. Mais pour cela, il faut des hommes et des femmes de coeur, justes et honnêtes engagés non pour eux mêmes mais pour le bien commun, des hommes et des femmes qui aient le courage de faire un bras d’honneur à la finance, qui récupèrent les milliards qu’elle nous pille pour les redistribuer avec justice, à tous les niveaux. Bref, des politiques qui en ont.
Et ça, sans notre aide à tous, c’est pas gagné. Nous aussi, il est grand temps de montrer que nous « en avons ».
Galadriel
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Les citoyens en Europe qui enfreignent les nouvelles règles relatives aux « discours de haine » sur Internet, y compris ceux qui propagent des théories du complot en ligne, seront obligés d’assister à des « camps de rééducation »
Et bien ils n’ont pas perdu de temps…. Simultanément vous pourrez voir à l’oeuvre (en temps réel) la désinformation dans les médias Français
Conformément à l’ article 7 du cadre européen du statut national pour la promotion de la tolérance :
Les mineurs reconnus coupables d’avoir commis des crimes énumérés au paragraphe (A) seront tenus de suivre un programme de réadaptation visant à leur inculquer une culture de tolérance.
La section complète indique :
Section 7. Sanctions pénales
(A) Les actes suivants seront considérés comme des délits punissables comme des crimes aggravés :
Crimes (i) haineux tels que définis à l’article 1 (c).
(ii) l’ incitation à la violence contre un groupe tel que défini dans l’ article 1 (a).
(Iii) la diffamation d’un groupe tel que défini à l’article 1 (b).
(Iv) l’approbation ouverte d’une idéologie totalitaire, la xénophobie ou l’antisémitisme.
(V) l’approbation publique ou la négation de l’Holocauste.
(Vi) l’approbation publique ou la négation de tout autre acte de génocide dont l’existence a été déterminée par un tribunal pénal international.
Note explicative :
Cette sous-section définit des actes punissables en tant que crimes aggravés.
Sous paragraphe
(vi) n’affecte pas des examens publics (ou privés) et des divergences de vues ou d’autres actes – non couvert par les cours ou les tribunaux internationaux de décisions
également quantifié, ou échoué à s’élever au génocide.
(B) Les mineurs condamnés à des crimes énumérés dans le paragraphe (A) devrons subir un programme de réadaptation conçu pour leur inculquer une culture de tolérance.
(c) Des crimes énumérés dans le paragraphe (A) ne seront pas considérés comme des offenses politiques aux fins de l’extradition.
(d)
(e) les Victimes des crimes énumérés dans le paragraphe (A) auront une valeur juridique pour poursuivre les auteurs, aussi bien qu’un droit à la réparation.
(f) L’assistance judiciaire libre sera offerte aux victimes des crimes énumérés dans le paragraphe (A) indépendamment de la qualification en termes d’impécuniosité
La nouvelle des camps de rééducation vient après que les géants américains de l’Internet Facebook, Twitter, Google et Microsoft aient promis de lutter contre les contres-récits en ligne ainsi que les discours de haine dans le cadre d’un engagement commun avec la Commission européenne.
Bloomberg.com rapporte:
Au-delà des lois nationales qui criminalisent les discours de haine, il est nécessaire d’assurer qu’une telle activité par les internautes soit « rapidement examinée par les intermédiaires en ligne et les plates-formes de médias sociaux, à la réception d’une notification valide, dans un délai approprié ». C’est ce que les entreprises et la Commission Européenne ont déclaré dans un communiqué conjoint mardi.
Un groupe de jeunes juifs français, UEJF, a poursuivi Twitter, Facebook et Google à Paris ce mois-ci sur la façon dont ils surveillent les discours de haine sur le Web.
Pendant six semaines environ en avril et mai, les membres des groupes anti-discrimination français ont relevé des discours de haine sans équivoque qu’ils ont indiqué comme promouvant le racisme, l’homophobie ou l’antisémitisme.
Plus de 90 pour cent des publications indiquées à Twitter et YouTube sont restées en ligne en moyenne durant 15 jours à la suite de leur demande d’effacement, selon l’étude menée par l’UEJF, SOS Racisme et SOS Homophobie.
Source : Yournewswire.com
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Sanctionner les pays refusant d’accueillir les réfugiés, un projet « dictatorial »
Et bien d’autres archives encore à consulter .
Ndlr : Le terme « camps de rééducation » est celui choisi par l’auteur de l’article sur yournewswire. La loi ne mentionne qu’un « programme de réadaptation » pour les mineurs. Les adultes seront sans doute punis d’amendes lourdes ou mis en prison ? C’est probablement à la discrétion des États membres en fonction de leur degré d’attachement à la démocratie ou de leur intérêt politicien du moment…