Économie : « le réel se dégrade »
Juste pour vous confirmer que les cocoricos du pouvoir ne sont que des manipulations et qu’il n’y a aucune raison de se réjouir.
L’explication des chiffres bidonnés du chômage :
Voilà ce qui nous attend, et c’est tout proche :
Pendant que les marchés ont les yeux sur les critères financiers, le réel se dégrade
Les autorités sont des illusionnistes, elles font en sorte que le regard se dirige vers des zones sans intérêt et non significatives, et ainsi elles escamotent la réalité. Nous sommes gouvernés par des charlatans.
Voici un tableau de bord du réel, celui qui compte:
La chute des profits des firmes américaines commence à inquiéter:
-elle fait ressortir un écart considérable dans les évaluations boursières, on s’écarte des valorisations historiques de plus en plus, nous sommes à 60% au dessus de normes historiques lissées en moyenne sur 10 ans
-elle prend la Fed à contrepied, car celle ci espérait que la croissance et la hausse des profits permettrait de soutenir les valorisations boursières lors de la remontée des taux administrées
-elle réduit la solvabilité des firmes au moment ou elles se sont endettées imprudemment sur des taux bas et des critères trop laxistes
-elle pèse sur l’investissement alors qu’il est déjà médiocre et que la productivité laisse à désirer
-elle préfigure, si le déficit budgétaire n’est pas relancé pour compenser, un ralentissement des affaires en chaine.
-elle crée des risques inflationnistes car si les coûts sont comprimés, ils constituent un ressort qui peut se détendre à la moindre occasion de reconquête du « pricing power ».
Tous les indicateurs témoignent d’une situation profondément déséquilibrée, prone aux crises au moindre choc.
Nous vous rappelons que le taux de profit d’abord puis les profits ensuite sont les indicateurs avancés en économie capitaliste.
Le tableau de bord ci dessous est horrible, mais les marchés sont près des records, et les autorités crient victoire!
I une activité qui ralentit sans aucun doute
II une productivité qui chute depuis plusieurs trimestres
III un endettement qui a fortement progressé dans des conditions malsaines
IV un commerce mondial qui s’effondre, alors que les émergents aussi sont surendettés en dollars!