Et oui ! Ça aussi : Tampax une arme de dépopulation massive ?

Encore un produit qualifié d’hygiénique.. Comme le Round Up qui est un produit « phyto-sanitaire »

A lire attentivement en dépit de la longueur de la démonstration, mais ces quelques minutes ne seront pas inutiles :  Il s’agit de la majorité des femmes.

Tampons Tampax : Une arme de dépopulation massive ?

La liste des atteintes létales à notre santé est longue, mais il en est une qui est le plus souvent ignorée du grand public, spécialement le public féminin, que j’ai découvert il y a 5 ou 6 ans et pour laquelle je n’ai pas trouvé d’études documentées en français : nos petites « souris blanches » pour les semaines d’amour fériés, comme disait poétiquement le chanteur Renaud dans sa chanson « Dans ton sac ».

Elles représentent un marché colossal et leur secret de fabrication est farouchement conservé par Procter & Gamble, le fabriquant de la marque TAMPAX, leader mondial du marché des tampons. Peu d’entre nous savent que ces cartouches de « on ne sait trop quelle matière si absorbantes et si pratiques » sont imbibées de dioxines. A raison d’une moyenne de 5 jours par mois, je vous laisse faire le compte du nombre d’années sur une vie de fertilité, où nous portons sans le savoir en notre ventre, cette substance hautement cancérogène !  Le cancer du col de l’utérus est le second cancer féminin et une femme meurt du cancer de l’utérus toutes les deux minutes dans le monde.

J’ai cru bon de traduire une étude en anglais sur le sujet. Que celles et ceux qui en auront la curiosité et le courage la lisent jusqu’au bout et prennent les dispositions qui s’imposent. GeraldineF

Partie I : Beauté chimique

Rentrée récemment de Californie après trois mois d’acupuncture intensive afin de traiter une inflammation des intestins fraîchement diagnostiquée, je m’étais convertie à l’alimentation intégralement biologique et non manufacturée. J’étais confiante en mes conserves en bocaux, mes produits nettoyants naturels et mes casseroles et poëlles sans Teflon, je vivais dans un environnement virtuellement sain et non toxique. Toutefois, il y avait un secteur de ma vie où je n’avais pas fait un nettoyage complet et cela concernait mes produits d’hygiène intime. J’ai pensé  à l’armoire de ma salle de bain et aux nombreux produits joliment emballés qui garnissaient les étagères. Je pense maintenant que cette armoire devrait être scellée de façon permanente avec une étiquette : danger !

Mon choc initial n’est pas venu de ce que j’avais lu sur les étiquettes des composants. Cette horreur est venue plus tard. Ma surprise fut qu’elles étaient là et que je n’avais jamais songé à les lire.  Ayant souffert de maladies digestives depuis plus de trois ans avant d’être diagnostiquée, j’avais pris l’habitude de lire les étiquettes de tout ce que je mangeais.  Je ne sais pas pourquoi il ne m’était jamais arrivé de lire les étiquettes des produits que je diffusais, inhalais, appliquais, absorbais.

Je fus choquée d’apprendre que mon dentifrice contenait les mêmes édulcorants que l’ont trouvait dans les produit light et que l’alcool cétylique, l’ingrédient principal de mon shampoing, est un produit dérivé de l’industrie pétrolière. Mon après-shampooing et mon produit coiffant contiennent tous deux du méthylchloroisothiazolinone, un produit irritant bien connu et qui, dans des proportions élevées, peuvent provoquer des brûlures chimiques. Il a été retiré de la composition de la plupart des produits cosmétiques, sauf pour ceux au contact limité avec la peau.

Mon coûteux tonique pour le visage de chez Kheils contient de l’imidazolidinylurée plus connu sous le nom de formaldehyde. On en trouvait aussi dans mon démaquillant. Aucune mention sur les réactions chimiques qui se produisent lorsque je mets le formaldehide de mon démaquillant pour les yeux sur un coton blanchi au chlore pour retirer le mascara au triethanolamine (précurseur d’un cancérigène connu, le nitrosamine, que l’on trouve également dans le gel de rasage) et qui se mixent en une auréole noire autour de mes yeux.

Aussi inquiétants que soient les produits chimiques contenus dans ces produits, j’étais relativement rassurée par le fait qu’ils changeaient au fil des années. Lorsque je me retrouve à cours d’un produit, j’en achète un nouveau, j’essaie une nouvelle marque. Ainsi, au cours des derniers mois, j’ai remplacé les produits que j’utilise quotidiennement par des produits bio aux risques moindres. Néanmoins, le seul produit auquel je sois restée fidèle au cours des quinze dernières années est celui qui me préoccupe le plus. Aucun des composants n’est indiqué sur l’emballage de ce produit. C’est le produit auquel je pensais le moins, un produit que j’achetais par habitude, toujours dans l’urgence quand je venais à en manquer et qui s’utilise dans notre partie la plus intime. CE PRODUIT EST LE TAMPON TAMPAX.

Au cours de recherches méticuleuses, j’ai découvert que les produits chimiques les plus dangereux étaient utilisés pour leur fabrication et j’ai découvert les effets horribles et mortels que ces produits ont sur la santé des femmes qui les utilisent. J’ai été horrifiée en découvrant les dangers que ces produits chimiques transmis par la mère au cours de la grossesse représentaient pour son bébé. Enfin, j’ai cherché des alternatives aux tampons conventionnels et j’en ai trouvé de disponibles et plus sûrs pour notre propre santé et pour l’environnement.

Partie II : Les composants du tampax. Moins on les voit, moins on y pense

La moyenne des femmes ayant cinq jours de menstruation par mois durant 38 ans, utilisera en moyenne 11.400 tampons au cours de sa vie. Avec en moyenne 73 millions de femmes amércaines en âge de procréer, le niveau de toxicité des tampons de marque n’est pas juste une préoccupation d’ordre personnel mais bien un problème qui affecte toutes les femmes en âge d’avoir leurs règles.

Définir la composition exacte et les composants chimiques des tampons TAMPAX est virtuellement impossible. Bien que les tampons soient utilisés de manière nécessitant un contact prolongé avec l’une des parties les plus poreuses et les membranes muqueuses les plus absorbantes de notre anatomie, ces produits d’hygiène intime féminin sont classés par la FDA (Food and Drug Administration) comme un instrument médical. Aussi, les fabricants ne sont pas tenus de se conformer aux mêmes règles d’étiquetage que celles en vigueur pour les aliments, médicaments ou cosmétiques.

Tout comme pour les tests de toxicité dans la distribution alimentaire, les tests d’ordre chimique sur les tampons sont réalisés par les fabricants ou des chercheurs privés dont les conclusions sont présentées aux organismes de contrôle de régulation. Les chercheurs scientifiques sont payés par ceux qui fabriquent et vendent les tampons, que ces derniers soient sûrs ou non. Dès lors, il appartient aux consommateurs de faire leurs propres recherches.

Procter & Gamble, le fabriquant des tampons Tampax tient à garder secrète la recette de cette soupe chimique. Vu que les femmes américaines dépensent une moyenne de deux milliards de dollars par an pour leurs serviettes hygiéniques et leurs tampons chimiques, la vérité sur ces produits toxiques n’est pas prête d’être révélée.

Les tampons tampax, des cartouches mortellement toxiques

A l’origine, les tampons étaient composés à 100% de coton. Lorsque les femmes se sont plaintes de fuites, les fabricants ont augmenté leur pouvoir absorbant en mélangeant le coton à des fibres synthétiques hautement absorbantes comme du polyester, du polyacrylate, de la viscose et de la cellulose de carboxymehtyl. Au début des années 80, des rumeurs ont couru concernant les tampons lorsque 38 femmes sont mortes de syndromes de chocs toxiques (TTS), d’une infection bactériologique liée à l’usage de tampons super absorbants.

Suite à ces événements, bien qu’ils déniaient tout lien avec ces morts, les fabricants de tampons changèrent la composition de leurs produits. Au cours des tests privés, il fut établi que ces matériaux synthétiques attiraient les bactéries qui conduisaient à des TTS. Le moins nocif de ces fléaux était un mélange de viscose, et c’est précisément ce qui reste dans les tampons classiques d’aujourd’hui. La plupart des tampons sont traités avec des produits chimiques qui n’ont pas leur place dans un produit à usage si intime pour les femmes.

Tampax fabrique ses tampons à partir d’un mélange de viscose et de coton cultivé de manière conventionnelle. Environ 38,1 tonnes de pesticides sont pulvérisés sur 14,4 millions d’hectares de coton conventionnel cultivés chaque année aux Etats-Unis … Ces produits chimiques comptent parmi les plus toxiques utilisés en agriculture et l’Agence pour la Protection de l’Environnement a déclaré sept de ces produits chimiques parmi les 15 principaux utilisés pour la production de ce coton comme cancérigènes probables pour l’être humain. Le coton toxique est un problème, mais certainement pas le seul.

Le viscose utilisé dans les Tampax est fabriqué à partir de pulpe de bois et des centaines de produits chimiques sont utilisés pendant le processus de conversion du bois. C’est dans le chlore utilisé pour blanchir la pulpe de bois que réside le plus grand danger. Le procédé crée des hydrocarbones chlorés, un groupe de produits chimiques dangereux, dont l’un des produits dérivés les plus problématique est la dioxines, l’une des substances les plus toxiques connues.

En réponse aux réclamations des consommateurs et du gouvernement américains dans le cadre de leur loi sur la santé des femmes et la dioxine, suivie par la loi sur la recherche et la sécurité des tampons (protection des femmes contre la dioxine et le syndrome de choc toxique) l’industrie du tampon a récemment changé sa méthode de blanchiment par une méthode sans chlore. Cette méthode remplace le chlore gazeux par du dioxyde de chlore, un produit chimique consistant en deux atomes d’oxygène liés à un atome de chlore.

Le dioxyde de chlore est reconnu pour ses propriétés désinfectantes, …et est utilisé pour contrôler les micro-organismes nocifs, y compris les bactéries, les virus ou les champignons sur des objets inanimés et les surfaces. En 1967, l’EPA (Agence pour la Protection Environementale) a enregistré pour la première fois la forme liquide de dioxyde de chlore utilisée comme désinfectant. En 1988, l’EPA a inscrit gaz de dioxyde de chlore comme agent de stérilisation. Le dioxyde de chlore tue les micro-organismes en perturbant le transport des nutriments à travers la paroi cellulaire. Le dioxyde de chlore est beaucoup moins réactif avec les substances organiques que l’agent de blanchiment utilisé précédemment. En l’absence de chlore pur impliqué, l’agent de blanchiment CEF devait théoriquement aboutir à un produit exempt de dioxine.

Ce n’est cependant pas le cas. Des études ont démontré que la fabrication de dioxyde de chlore ne génère pas un produit aussi pur que ne le prétendent les fabricants de tampons. La plupart sont contaminés par une certaine quantité de chlore gazeux. En outre, lors de la production commerciale de ces produits, des réactions chimiques qui ont lieu pendant le processus de blanchiment libère des atomes de chlore gazeux à partir de certaines des molécules de dioxyde de chlore. Cela augmente la charge de chlore gazeux dans le processus de blanchiment, libérant ainsi la dioxine. Fondamentalement, la nouvelle méthode de blanchiment diminue la quantité de dioxines créé, mais ne les élimine pas complètement.

Selon l’Agence pour la Protection de l’Environnement, il n’existe aucune protection réelle à l’exposition à la dioxine. La FDA a reconnu que le dioxyde de chlore, bien que sans chlore gazeux, peut toujours générer des dioxines à des niveaux extrêmement bas. Une formulation très habile sur le site de la FDA indique que «certains procédés de blanchiment sans chlore gazeux peuvent théoriquement générer des dioxines à des niveaux extrêmement bas et que des « traces » de dioxines peuvent être détectées dans la pulpe servant à la fabrication des tampons.

Étant donné que la dioxine est cumulative et lente à se désintégrer, le vrai danger vient du contact répété. Je pense qu’il est prudent de considérer comme contacts répétés une exposition de 5 jours par mois, 12 mois par an, pendant près de 40 ans!

Qu’est-ce que la dioxine ?

La dioxine est un terme utilisé pour décrire un groupe de centaines de produits chimiques très persistants et très toxiques qui s’accumulent dans l’environnement et dans nos corps. Cette toxine est un sous-produit très dangereux de nombreux procédés industriels différents impliquant le chlore, y compris l’incinération des déchets, la fabrication de pesticides chimiques et le blanchiment du papier et des pâtes à papier (ce qui comprend les matières premières utilisées dans les tampons classiques).

La dioxine est un composé organochloré et est produite par une combinaison de chlore et de composés organiques. En tant que composant toxique primaire de l’agent orange, elle est considérée comme « la substance la plus mortelle connue pour l’humanité » où « littéralement, une cuillère à soupe [de dioxine] tuerait tout le monde sur la planète »

La dioxine est un polluant organique persistant (POP) qui s’accumule dans le corps. Notre exposition s’étend bien au-delà du contact mensuel du tampon. On trouve cette substance chimique dans les aliments que nous consommons. Les niveaux d’accumulation augmentent à mesure que l’on remonte la chaîne alimentaire jusque dans nos propres corps.

En plus des niveaux de dioxine présents dans l’environnement et l’approvisionnement alimentaire, les tampons ne sont pas les seuls produits d’hygiène contribuant à l’apport corporel en dioxines.
Des processus de production similaires sont utilisés sur les langes, serviettes et papiers hygiéniques,  cotons-tiges, cotons démaquillants, mouchoirs en papier…  Nous utilisons ces produits autour de nos yeux, de nos oreilles, pour nettoyer nos bouches, nos nez et nos parties les plus délicates.

Et comme si le coton imbibé de dioxine et de pesticides ne suffisait pas, les tampons contiennent également de nombreux produits chimiques supplémentaires qui comprennent des amplificateurs d’absorption, des désodorisants et des parfums synthétiques. La présence de la dioxine est cependant la plus préoccupante car elle est celle qui affecte le plus le corps humain.

Les effets des tampons tampax sur la santé

Le risque en ce qui concerne la dioxine ne dépend pas seulement de sa quantité, mais du simple fait de sa présence. Les effets subtils sur la reproduction et la santé surviennent à des doses suffisamment faibles pour que les effets ne soient pas visibles de façon flagrante et qu’ils s’installent lentement de façon insidieuse à travers les populations. La dioxine s’accumule chez les humains, en particulier dans les tissus adipeux féminins et le lait maternel.

Le principal moyen d’élimination est donc par le lait maternel ou le placenta. Ainsi elle commence à s’accumuler dans l’organisme du foetus et, plus tard, dans celui de l’enfant en bas-âge. Les enfants et les foetus sont donc les plus exposés aux risques alors que leur système nerveux et immunitaires sont en plein développement. Cette toxine persistante se propage non seulement à travers les différentes populations, mais aussi de manière générationnelle.

Des douzaines de maladies et affections sont liées à l’accumulation de dioxine dans l’organisme. On peut les regrouper en trois catégories : celles faisant intervenir les enzymes, les facteurs de croissance et les hormones.

Un récent rapport de l’Agence pour la Protection de l’Environnement  confirme que la dioxine est un « cancérogène pour l’homme » et ce produit chimique cancérogène connu est en contact direct avec nos organes internes et nos zones très sensibles. Des études Suèdoises ont établi un lien entre les tampons contenant de la dioxine et une augmentation des cancers de l’appareil génital féminin.

Grâce à l’activation du récepteur Ah, la dioxine entraîne un large éventail de réponses biologiques considérées comme importantes pour le processus de cancérogenèse, y compris les changements dans l’expression génique, la modification du métabolisme, altération de la croissance et de la différenciation cellulaire, ainsi que la perturbation des hormones stéroïdes et facteurs de croissance. Ces changements sont à l’origine de réponses immunotoxiques, tératogènes et cancérogènes.

Les tampons sont placés contre les tissus adipeux humides pendant des périodes prolongées créant un environnement idéal pour l’absorption de produits chimiques. La dioxine agit comme un perturbateur endocrinien… Les variations de niveaux d’hormones et de récepteurs conduisent à une altération de l’homéostasie qui devrait être le réseau de mécanismes de contre-réaction de l’organisme à maintenir un équilibre de ces hormones. Une des maladies les plus directement liés à l’effet de perturbation endocrinienne de la dioxine libérée par les tampons est l’endométriose, une maladie où les cellules endométriales de la muqueuse de l’utérus se développent de manière inappropriée à l’extérieur de l’utérus.

Ils poussent sur les ovaires, à l’extérieur de l’utérus ou des trompes de Fallope ou ailleurs dans la cavité abdominale. La dioxine agit sur une enzyme qui augmente les niveaux d’oestrogène ainsi que ses effets sur l’endomètre. La croissance incontrôlée de l’endométriose peut causer des problèmes intestinaux car il étrangle les mouvements naturels l’intestin. Elle a également été liée à des problèmes de reproduction et d’infertilité en rendant l’imprégnation pratiquement impossible.

En plus du cancer et de l’endométriose, les perturbations de la croissance, des enzymes et des hormones causées par l’exposition à la dioxine ont été associées à des anomalies congénitales, à l’incapacité à porter une grossesse à terme, à la diminution de la fertilité, à la réduction du nombre de spermatozoïdes, au diabète, aux troubles de l’apprentissage, à la suppression du système immunitaire, aux problèmes pulmonaires, aux  maladies de la peau et à la réduction du niveau de testostérone.

Les fibres synthétiques et leurs résidus

La présence de la dioxine n’est pas le seul danger pour la santé causé par les tampons Tampax. Les tampons produits dans le commerce utilisent les fibres de viscose synthétiques qui ont été associées à la fois aux syndrômes de chocs toxiques et aux maladies sexuellement transmissibles. Les chocs toxiques peuvent débuter par des symptômes grippaux tels que des nausées, des étourdissements, une forte fièvre, des vomissements et peuvent évoluer vers une insuffisance hépatique ou rénale, un choc complet du corps et enfin, la mort. Des études ont montré que les fibres synthétiques créent un environnement idéal pour la croissance des bactéries « Staphylococcus aureus » à l’origine du syndrome de choc toxique.

Ces caractéristiques sont attribuées aux tampons au très haut pouvoir absorbant qui, par conséquent, laissent derrière eux, des quantités concentrées de protéines dont ces bactéries nuisibles ont besoin pour produire leur poison. En plus d’augmenter le risque de syndrome de choc toxique, les fibres synthétiques sont abrasives pour la paroi vaginale qui est très sensible. Les tampons Tampax sont insérés profondément dans le vagin avec un applicateur et s’étendent en longueur. Cela pousse le tampon contre la zone cervico-utérine, provoquant des micro-coupures et incrusant des fragments de tampon dans les tissus du col et la paroi vaginale (citrinibaum). En plus des coupures provoquées par le tampon lui-même, le retrait du tampon laisse aussi des fibres qui peuvent être à l’origine de futures ulcérations.

Ces ulcérations sont causées par la combinaison des substances chimiques du tampon et par la friction provoquée par son retrait. Les substances chimiques du tampon « rongent littéralement le tissus vaginal » (citrinibaum). Ces ulcérations augmentent les risques d’une femme de contracter une MST en créant une porte d’entrée vers le flux sanguin.  Pour aggraver les choses, le coton génétiquement modifié qui est utilisé aux USA pour les productions commerciales résiste aux effets des antibiotiques. Par conséquent, les femmes qui utilisent des tampons de coton OGM peuvent ne pas répondre aussi bien aux antibiotiques préscrits pour traiter les MST.

De mes propres yeux…

Lors de mes recherches, je suis tombée sur des documents traitant des fibres microscopiques et chimiques laissées dans leur sillage par les tampons et qui sont absorbées directement par les tissus adipeux et le flux sanguin  et sur les mini-expériences qui peuvent être réalisées chez soi pour les observer. J’ai essayé moi-même de placer un tampon dans un verre d’eau pendant 6 heures (la durée moyenne d’usage d’un tampon) pour faire le constat de mes propres yeux.

Lorsque j’ai retiré le tampon de l’eau, j’ai trouvé des centaines de minuscules particules blanches semblables à des fils fluorescents en suspension dans l’eau, certaines s’étaient déposées au fond du verre, d’autres rasaient les bords. Compte tenu de la quantité de particules qui étaient clairement visibles à l’oeil nu, je peux seulement imaginer le volume de produits chimiques et de fibres microscopiques qui sont présentes dans le vagin et intégréés dans le tissu vaginal à chaque utilisation de tampon.

L’impact environnemental

Ce qui est dangereux pour notre corps est aussi nocif pour l’environnement et il est impossible d’examiner l’un sans l’autre. Les tampons Tampax affectent l’environnement, tant en termes de pollution chimique que dans les décharges de déchets. Par exemple, les problèmes d’épidémies dues à l’exposition aux dioxine sconcernent plus de 13 espèces de poissons dans la région des Grands Lacs. Parmi ces problèmes, on compte celui de l’infertilité et de malformations à la naissance, les effets s’aggravant au cours des générations suivantes. En outre, parce que les matières premières des Tampax proviennent, en partie, de coton de culture conventionnelles, ils contribuent directement à la dispersion des toxines pulvérisées sur ces cultures et libérées dans l’environnement.

Enfin, Les tampons Tampax sont tout simplement un fléau. Selon le bureau de consultance en matière de déchets Franklin & Associés, « 6,5 milliards de tampons et 13,5 milliards de serviettes hygiéniques, en plus de leur emballage, ont fini dans des décharges ou des systèmes d’égout en 1998 … » Et selon le Centre pour la Conservation Marine, plus de 170.000 applicateurs de tampon ont été collectés le long des zones côtières américaines entre 1998 et 1999. Maintenant que j’en sais plus, je peux faire mieux.

Partie III : Des alternatives plus sûres. Beaucoup, beaucoup plus sûres !

Pour l’industrie

Même si apporter des changements est difficile pour l’industrie, en matière de tampons, ce n’est pas impossible. La voix des consommateurs a déjà contraint le Sénat Américain à faire passer des lois relatives à la sécurité, par le passé. Bien que la production de masse n’est pas prête de s’arrêter, il existe des méthodes de traitement beaucoup plus sûr. Retourner à des tampons 100% en coton permettrait de réduire les risques associés aux fibres synthétiques et il existe un procédé de blanchiment sans dioxine disponible pour les productions de masse.

Intégralement sans agents de blanchiment ni composants chlorés, réduisant ainsi la dispersion de produits chimiques dangereux dans l’environnement et les résidus chimiques dans le produit-même. Leurs produits blanchissants ne produisent pas de dioxine, de chloroforme ou d’acide chlorhydrique, ce qui réduit la pollution biologique  et chimiques des eaux. Leur méthode de blanchissement utilise des substances relativement inoffensives tels que l’oxygène, l’ozone et le peroxyde d’hydrogène, ce qui réduit considérablement les rejets toxiques totale dans l’environnement.

Pour les utilisatrices

Il existe plusieurs options très valables pour les femmes. Ces options ne sont pas seulement plus sûr pour notre propre santé, mais aussi pour la prise en compte de la santé de notre planète. Les  solutions alternatives sont disponibles à l’achat sur internet et dans la plupart des magasins d’alimentation naturelle. Elles comprennent le passage des tampons conventionnels aux tampons bio, aux éponges de mer naturelles, aux serviettes réutilisables respectueuses de l’environnement et les coupelles menstruelles.

Les tampons 100% bio

Les tampons 100% bio sont fabriqués à partir de coton certifié sans OGM. Ils ne continennent ni colorants irritants, ni parfum, et ne comportent pas les risques liés aux fibres synthétiques. Choisir le coton bio et sans chlore réduit les quantités de toxines dangereuses dispersées dans l’environnement ainsi que la pollution par les pesticides et produits chlorés tout en les tenant à l’écart de notre corps.

Ces tampons s’utilisent exactement de la même manière que les tampons conventionnels avec divers degré d’absorbtion, avec ou sans applicateur. Il est recommandé d’utiliser le taux d’absorbtion le plus bas pour éviter les risques de syndrômes de choc toxiques. Les tampons bio ne sont que légèrement plus chers que les tampons conventionnels.

Les éponges naturelles de mer

Tout comme les tampons, elles doivent être changées toutes les quelques heures. Toutefois, l’éponge de mer ne doit pas être jetée. On peut en insérer une autre ou rincer celle qui a été utilisée et la réinsérer. Elles sont complètement naturelles et biodégradables et ne sont traitées avec aucun produit chimique ou blanchissant. Elles doivent être bouillies et nettoyées entre les usages avec des méthodes naturelles de nettoyage, y compris le bicarbonate de soude, vinaigre et eau. Un paquet de 2 éponges de mer coûte entre 7 et 12 dollars et peuvent être réutilisées plus de huit mois.

Les serviettes réutilisables

Bien qu’elles ne soient pas techniquement une alternative aux tampons, parce que la plupart des femmes utilisent les tampons pour leur confort et leur invisibilité, beaucoup utilisent les serviettes pour la nuit. Il existe deux versions de serviettes réutilisables. Le slip tout en un rembourré fabriqué à partir de coton 100% biologique et assure un confort et des performances remarquables. Il existe aussi des serviettes textiles qui s’utilisent comme des serviettes normales. 100% en coton bio, elles se lavent à la main ou à la machine.

Les coupelles menstruelles

La coupelle menstruelle fut inventée dans les années 30. Elle a gagné en popularité en raison de la recrudescence des MST et la sensibilisation du public sur la présence de dioxine. Les coupelles menstruelles récoltent le fluide. Elles en retient généralement deux fois plus que les tampons et ne présentent aucun risque de MST. Elles peuvent être portées deux fois plus longtemps. Bien qu’elles contraignent la femme à un contact plus intime avec leur corps et leur sang, elles ne présentent aucun risques, sont économiques, inoffensives pour l’environnement et demandent peu d’entretien.

Elles sont flexibles et on peut les trouver dans la plupart des drogueries. Elles sont cependant un peu plus coûteuses que les tampons conventionnels. Elles ne protègent pas contre la grossesse et les MST. Comme elles peuvent être portées pendant 12 heures, la plupart des femmes ne doivent les vider que deux fois par jour, le matin et le soir.  Elles coûtent 38 dollars à l’achat, mais peuvent être utilisées pendant 10 ans. Alors que 10 ans de Tampax coûtent approximativement 600 dollars !

La décision est simple, à vous de jouer

La dioxine s’installe dans les tissus adipeux féminins et provoque de nombreuses maladies souvent irréversibles et fatales. La présence de fibres synthétiques dans le vagin crée un environnement idéal pour la croissance bactérienne conduisant au syndrome de choc toxique. Tous ces facteurs, combinés à l’absorption de résidus fibreux chimiques dans le sang font partie d’une soupe toxique effrayante dont les tampons Tampax sont les meilleurs cuistots !

Les choix quant à l’hygiène féminine sont personnels et chaque femme doit décider de ce qui est le meilleur pour elle. Il est réconfortant de savoir que de nombreuses options sont disponibles. Après avoir récupéré du choc initial sur ce qui se cache dans les jolies bouteilles cachées dans mon placard de cosmétiques et de produits dangereux pour la santé, je dois décider de ce que je ferai de ces produits dangereux. Remplacer les produits que j’utilise quotidiennement comme le dentifrice ou le déodorant. En ce qui concerne les produits de maquillage et les shampooings, j’ai l’intention de réduire à la fois la fréquence d’utilisation et les quantités utilisées, parce que remplacer tout en une seule fois serait à la fois inutile et coûteux.

Quant aux petites cartouches toxiques et mortelles qui restent dans ma boîte de Tampax, elles resteront hors de mon corps ! Bien qu’il soit hors de notre contrôle individuel d’éliminer toutes les toxines présentes dans notre environnement, nous informer sur la façon dont nous pouvons réduire ou éliminer celles dont nous pouvons nous préserver marquera une différence pour notre santé, celle de la planète et celle des générations futures.

Source denmarkonline.dk – Traduction par GeraldineF – crédit photo suburbiainterrupted

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SOURCE : + vidéos

http://www.le-veilleur.com/article/tampons-tampax-une-arme-de-depopulation-massive

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