Un monde de murs entre les peuples : Israël continue
ISRAËL COMMENCE A ÉRIGER SON MUR DANS
LE SECTEUR CHRÉTIEN DE CISJORDANIE
Avez-vous remarqué cette propension à monter des murs un peu partout pour contrôler la circulation des humains de la planète ? On est pas d’accord ? Hop ! on monte un mur, en dur, ou en barbelés, avec militaires armés et chiens policiers… Et quand quelques malheureux arrivent à passer au-delà de cette frontière, on les abat : hommes, femmes et enfants, comme en Turquie, mais pas que. A la frontière Mexicaine aussi.. Pas officiellement, non, mais il y a quelques nostalgiques du KKK qui se font des soirées chasse à l’homme. Je l’ai lu, mais j’ai perdu le lien. Si l’un de vous l’a, merci de le mettre dans les commentaires. L’on pourrait continuer avec les camps de réfugiés concentrationnaires qui se montent un peu partout..
Mais où est notre humanité ? Nous devrions tous être vent debout d’un bout à l’autre de la planète !
Vous allez dire que j’atteins le point Goldwin, mais tout de même, on ne peut pas s’empêcher d’y penser. A ça, ou au goulag.
Cela en dit long sur l’esprit qui règne dans les hautes sphères des pouvoirs. Et ce sont les mêmes qui donnent au monde des leçons éclairées de démocratie.
En Ukraine, le projet semble abandonné, mais il y en a déjà quelques kms au Mexique, et Israël continue en en profitant pour grignoter au passage du terrain… Les instances internationales (qui ne servent que lorsque cela arrange les puissants) ont eu beau condamner le processus, les israéliens restent sourds.
Galadriel
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Israël a commencé à ériger son mur de séparation avec la Cisjordanie occupée dans un secteur où le projet a donné lieu à une farouche résistance de la communauté chrétienne palestinienne locale, a constaté un photographe de l’AFP ce jeudi.
Après des mois de travaux préparatoires, des grues déposaient ce jeudi des blocs de béton de huit mètres de haut dans le secteur majoritairement chrétien de Beit Jala et de la vallée de Crémisan, non loin de la ville de Bethléem.
Nicola Khamis, maire de Beit Jala, a condamné l’appropriation de terres par Israël. « Ces terres sont à nos familles, à nos enfants », a-t-il dit au téléphone à l’AFP près des lieux de la construction.
Contestée par les Palestiniens sur tout son parcours, la construction du mur a rencontré une résistance particulière autour de Beit Jala. La communauté chrétienne avait réussi à mobiliser le pape en sa faveur. Elle avait manifesté à maintes reprises et saisi la justice israélienne.
L’affaire avait suscité d’autant plus d’attention que le mur devait passer entre un monastère et un couvent de l’ordre salésien.
Les habitants protestent contre la confiscation de leurs terres et la fragmentation de leur vie. Les Palestiniens voient aussi dans le tracé du mur le moyen pour Israël d’étendre encore les colonies adjacentes de Gilo et Har Gilo, illégales aux yeux de la communauté internationale.
Les Palestiniens avaient remporté une victoire provisoire en avril 2015 quand la Cour suprême israélienne avait bloqué le passage du mur et demandé aux autorités l’Etat de considérer d’autres tracés. Mais, trois mois plus tard, elle avait autorisé la construction, avec seulement quelques restrictions.
« Sans cette terre, tous les chrétiens vont quitter le pays », a dit le maire de Beit Jala. Beit Jala voudrait s’étendre, mais cela sera désormais « impossible », a-t-il ajouté. Il a exprimé l’espoir que la mobilisation allait se poursuivre, mais a reconnu que les recours légaux étaient épuisés.
Interrogée, l’armée israélienne a renvoyé au ministère de la Défense qui n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
La construction du mur dans le secteur est « cohérente avec la politique d’apartheid du gouvernement israélien en Cisjordanie », a dit Xavier Abou Eid, un porte-parole de l’Organisation de libération de la Palestine.
Israël a commencé en 2002, en pleine Intifada, à construire cette barrière censée le « protéger des attaques venues de Cisjordanie ». Achevée aux deux tiers, elle doit atteindre à terme environ 700 km. Elle est l’une des matérialisations les plus frappantes du conflit et, pour les Palestiniens, l’un des symboles les plus honnis de l’occupation.
Non seulement elle empoisonne la vie des Palestiniens, mais elle est accusée d’établir de fait de nouvelles frontières: son tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, selon l’ONU.
La Cour internationale de justice a jugé le 9 juillet 2004 illégale la construction du mur et exigé son démantèlement, de même que l’Assemblée générale de l’ONU.
http://french.almanar.com.lb/adetails.php?fromval=2&cid=22&frid=18&seccatid=22&eid=296361
Source : AFP
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