Docu : Espions privés – Barbouzes 2.0

Espions privés, espions publics la différence tient aux commanditaires…Nul n’est à l’abri. ÉDIFIANT !

Jérôme Pierrat s’est plongé dans l’univers, souvent illégal, de l’intelligence économique. Le journaliste a rencontré ces espions privés qui mettent leur expertise au service d’intérêts particuliers, notamment de certaines entreprises du CAC 40. Un document édifiant.

Prenez un délinquant. Obtenez de lui qu’il vous autorise à le suivre dans ses activités hors-la-loi les plus ébouriffées. Filmez-le, sous toutes les coutures mais en prenant soin de dissimuler soigneusement son identité. Commentez le tout, enfin, avec le ton goguenard de celui qui ne veut pas y toucher mais ne se prive pas de tout montrer. C’est la patte Jérome Pierrat.

Le journaliste, l’un des meilleurs connaisseurs français de la voyoucratie et de la barbouzerie, avait inauguré son style inimitable, il y a quelques années, avec une enquête en immersion très remarquée chez les voleurs de voitures, les dealers et les trafiquants d’armes de guerre. Depuis, il a récidivé avec la pègre des cités marseillaises ou les nouvelles mafias étrangères en France. Cette fois-ci, il plonge, avec toujours la même jubilation, en immersion dans le milieu peu ragoûtant de l’espionnage économique.

Et c’est parti pour une collection de séquences rares, plus vraies que nature sur les méthodes des barbouzes au service du CAC 40. Un coffre verrouillé dans une chambre d’hôtel de Roissy ? Il ne résiste pas dix minutes à la dextérité d’un espion privé qui, devant la caméra, va l’ouvrir, extraire les documents qu’il contient, les photographier et remettre le tout à sa place, sans que son propriétaire ne puisse se douter de la moindre effraction. Le ton est donné. Chaque année, trois quarts des grandes entreprises françaises subissent une attaque d’espionnage lancée par leurs concurrents. L’enquête de Jérôme Pierrat montre par le détail comment ils s’y prennent. Pénétration dans les ordinateurs, interception de communication de téléphones portables grâce à du matériel normalement accessible qu’aux services de sécurité officiels de l’Etat, pose de micro-espion : la démonstration in vivo de toutes les techniques intrusives utilisées par les SRP, les sociétés privées de renseignement, constitue le cœur très convainquant du sujet de Jérôme Pierrat.

 

Suite et fin de l’article : ici

http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20150309.OBS4167/espions-prives-barbouzes-2-0.html

IMAGE A LA UNE :

Investigation ESPIONS PRIVES: BARBOUZES 2.0 ((© MAGNETO TV /Canal+ ))