Étude scientifique conspirationnistes versus suiveurs.. Devinez qui gagne ?
La première des libertés est la liberté de penser. Quelle pensée si elle n’applique pas la critique des faits avant que de conclure (ou non)? Et sur ce plan là, on est de plus en plus mal. Tellement que lundi commence la semaine anti complot dans l’Educ. Nat. Il va falloir penser droit, les mômes, sinon ça va barder !
Pourtant, des études britanniques et américaine ont conclu que les conspirationnistes avaient des raisonnements et des agissements plus sains que les suiveurs…
Même si nous savions déjà que le fait d’élargir son horizon est une preuve d’ouverture d’esprit, de liberté, d’intelligence, et même si nous savons que certains dans le complotisme absorbent tout comme il regarderaient la télé, ça fait du bien de le lire..
Paru bien avant les attentats du 13/11, cet article a du échapper aux technocrates du gouvernement.
Peut-être que tous les scientifiques en question étaient eux même complotistes ? C’est sans doute ce que vous répondrons les esprits fermés. Pour eux, hélas, il n’y a plus rien à faire….
Galadriel
Une nouvelle étude démontre que les « conspirationnistes » sont sains d’esprit et que les partisans de la VO sont des fous hostiles….
De récentes études de la part de psychologues et sociologues aux USA et au Royaume-Uni suggèrent qu’à l’inverse des stéréotypes des médias mainstream, ceux qui sont étiquetés « conspirationnistes » apparaissent plus sains que ceux qui acceptent les versions officielles des événements.
L’étude la plus récente a été publiée le 8 juillet par les psychologues Michael J. Wood et Karen M. Douglas de l’Université de Kent (Royaume-Uni). Intitulée « What about Building 7? A social psychological study of online discussion of 9/11 conspiracy theories » (Et pour le Bâtiment 7? Une étude socio-psychologique de discussions en ligne sur les théories de la conspiration autour des attentats du 11 septembre 2001, ndt), l’étude faisait la comparaison entre les commentaires « conspirationnistes » (pro-théorie de la conspiration) et « conventionnalistes » (anti-conspiration) sur des sites web d’information.
Peut-être parce que leurs opinions soi-disant mainstream ne représentent plus la majorité, les commentateurs anti-conspiration ont souvent témoigné de la colère et de l’hostilité: « L’étude… a démontré que les gens qui favorisaient la version officielle du 11 septembre étaient en général plus hostiles quand ils essayaient de convaincre leurs opposants. »
Bref, cette nouvelle étude par Wood et Douglas suggère que le stéréotype négatif du conspirationniste – un fanatique hostile scotché à la vérité de sa propre théorie personnelle marginale – décrit avec précision les gens qui défendent la version officielle du 11 septembre, pas ceux qui la contestent.
De plus, l’étude a démontré que les soi-disants conspirationnistes discutent du contexte historique (tel que voir l’assassinat de JFK comme précurseur du 11 septembre) plus que les conventionnalistes. Elle a également découvert que les soi-disants conspirationnistes n’aiment pas se faire appeler ainsi, ou « théoriciens de la conspiration ».
Ces deux découvertes sont amplifiées par le nouveau livre « Conspiracy Theory in America » (La Théorie de la Conspiration aux USA, ndt) écrit par le politologue Lance DeHaven-Smith, publié plus tôt cette année par University of Texas Press. Le Professeur DeHaven-Smith explique pourquoi les gens n’aiment pas se faire traiter de « conspirationnistes »: le terme fut inventé et fait circuler par la CIA pour critiquer et railler les gens qui demandaient des comptes sur l’assassinat de J.F. Kennedy! « La campagne de la CIA pour rendre populaire le terme « théorie de la conspiration » et l’adhésion à de telles théories la cible de railleries et d’hostilité doit, hélas, recevoir le crédit d’avoir été l’une des initiatives de propagande les plus réussies de tous les temps. »
DeHaven-Smith explique aussi pourquoi ceux qui doutent des explications officielles de « crimes importants » sont enthousiastes pour discuter du contexte historique. Il souligne qu’un grand nombre d’affirmations de conspirations se sont avérées être fondées, et qu’il semble y avoir des liens forts entre beaucoup de « crimes de l’état contre la démocratie » encore irrésolus. Un exemple évident est le lien entre les assassinats de John F. Kennedy et son frère Robert F. Kennedy, qui ont toutes deux pavé le chemin de présidences qui ont continué la guerre du Vietnam. Selon DeHaven-Smith, nous devrions toujours discuter des « assassinats Kennedy » au pluriel, parce que les deux meurtres semblent être des aspects du même crime plus large.
La psychologue Laurie Manwell de l’Université de Guelph est d’accord pour dire que l’étiquette « théorie de la conspiration » conçue par la CIA dérange les fonctions cognitives. Elle souligne, dans un article publié dans American Behavioral Scientist (2010) que les gens qui sont anti-conspiration ne peuvent pas penser clairement à propos de tels crimes apparents contre la démocratie que le 11 septembre à cause de leur incapacité à gérer des informations en conflit avec une croyance pré-établie.
Dans le même numéro de ABS, le Professeur de l’Université de Buffalo Steven Hoffman ajoute que les gens anti-conspiration sont typiquement la proie d’une « forte tendance à la confirmation » – c’est-à-dire, ils recherchent des informations qui confirment leurs croyances pré-établies, tout en se servant de mécanismes irrationnels (tel le label « théorie de la conspiration ») pour éviter des informations conflictuelles.
Dangerous Machinery: ‘Conspiracy Theorist’ as a Transpersonal Strategy of Exclusion » (Machinerie Dangereuse: ‘Conspirationniste’ comme Stratégie Transpersonnelle d’Exclusion, ndt), ils ont écrit: