Un monde que l’homme ne verra jamais..

Personne aujourd’hui, ne peut nier les nombreux impacts des activités anthropiques sur la planète terre. Entre réchauffement climatique, perte de la biodiversité, conflits socio-économiques, catastrophes naturelles répétées, l’homme a considérablement bouleversé l’équilibre naturel de la terre. Imaginez alors que pour couper court à tout ceci, une géante catastrophe vienne secouer la terre et emporte avec elle tous les êtres humains. Que deviendra alors la terre ?

Les premiers instants sans l’homme: l’obscurité sur terre

Les premières minutes qui suivront la disparition de l’homme de la terre seront marquées par la diminution progressive de l’énergie électrique jusqu’à son épuisement total. En effet, la majorité des appareils électriques, surtout dans les pays du nord, sont automatisés. Pendant un moment, après donc la probable disparition de l’homme, ceux-ci continueront tout de même à fonctionner, jusqu’à épuisement des réserves des différentes centrales. Les premiers instants sans l’homme: l’obscurité sur terre

En ce qui concerne les centrales à charbon, elles ne pourront plus être rechargées, la main d’œuvre humaine n’étant plus disponible. On assistera ainsi aux premières coupures électriques à certains endroits de la terre. Le système sécuritaire des centrales nucléaires quant à lui, deviendra défaillant et les groupes électrogènes prendront le relais jusqu’à épuisement de leur carburant.
Toutes les unités de production seront confrontées à une coupure d’électricité. Plus aucun système de refroidissement ne marchera. Il s’en suivra une augmentation vertigineuse des températures rejetant dans la nature des substances radioactives. Celles-ci seront à la base des catastrophes nucléaires et incendies causant la destruction de toutes les usines partout dans le monde, le système d’alimentation en énergie étant pratiquement le même.

Des constructions sans vie humaine

À quoi serviront les maisons, les édifices, les infrastructures de toutes sortes, s’ils sont dépourvus de la présence humaine ? Si la race humaine arrivait à s’éteindre, les infrastructures qu’elle aurait laissées ne jouiraient plus d’aucun suivi ni de contrôle. Toute la planète se retrouvera dans une obscurité totale après que les sources d’alimentation aient épuisé leur réserve et s’arrêtent de fonctionner. Les saisons climatiques se succèderont ne laissant derrière elles que des dégâts. Les plantations s’assècheront faute d’entretien ; dans les campagnes par exemple, les maisons en bois assaillis par les décomposeurs ne survivront pas à la foudre : des quartiers voire des villes entières se verront décimés par des incendies. Les constructions en béton s’abimeront progressivement avec le froid. Des constructions sans vie humaine

Aidés par la paperasse contenue dans les bureaux, les gratte-ciels non protégés par leurs paratonnerres prendraient feu et disparaitraient aussi les unes après les autres. On pourrait imaginer pour illustrer l’effondrement de la tour Eiffel ou la chute de la statue de la Liberté et la disparition totale de grands monuments. Toutes ces grandes villes bâties par l’homme deviendront d’immenses étendues recouvertes de végétation.

Un renouveau pour le règne animal

Qu’ils dépendent partiellement ou totalement de l’homme, les espèces fauniques connaitront une nouvelle ère sans lui. Des insectes comme les poux, les puces ou encore les cafards par exemple verront leur population régresser considérablement (et disparaitre finalement) parce que dépendant respectivement de certains organes vitaux de l’homme et de la température de son habitat. La catégorie des rongeurs souffrira d’une sous-alimentation cruciale et s’engagera dans la lutte pour l’existence au risque de devenir des proies potentielles pour d’autres espèces plus « fortes ». Les animaux autrefois domestiques, migreront vers d’autres horizons et reprendront leur nature sauvage. Les carnivores se régaleront avec le bétail désormais livré à lui-même dans sa quête de survie. La population faunique se reconstituera avec la découverte de certaines espèces inédites en dehors de leurs habitats habituels. Il pourrait s’agir des éléphants, des ours ou encore des rhinocéros au nord de l’Europe.Un renouveau pour le règne animal

Par ailleurs, certaines espèces poussées à extinction par l’homme réapparaitront petit à petit sans craindre désormais aucune menace.
Il s’agit notamment des ressources halieutiques de plus en plus en déclin à cause de la pêche, des grands mammifères abattus par la chasse pour des besoins autres qu’alimentaires et des quelques rares espèces que l’homme aurait conservées dans des sanctuaires. C’est dire donc que tous ces animaux qui ont été privés de leurs habitats naturels en reprendront possession. Mais le plus intéressant pour eux reste l’élargissement de ces habitats par l’appropriation de l’espace laissé par l’homme. La faune retrouvera alors toute sa diversité et son équilibre.

Les infrastructures de transports en proie à l’eau et à la végétation

Quel sort serait réservé aux vélos, voitures, métros, bateaux, avions… que l’homme laissera derrière lui ? Il est clair qu’aucun de ces appareils ne sera fonctionnel sans l’homme. Composés essentiellement d’acier, sans entretien, et au contact de l’oxygène, ils se décomposeront tous et ne deviendront que de la rouille. Les cours d’eau, fleuves ou océans dont les trajectoires avaient été détournées, ceux séparés par des barrages et canaux reprendront leur place d’origine engloutissant dans leurs flots, les ponts, routes et toutes autres voies de transports. Les bateaux se retrouveront au fond de la mer et des débris d’autres navires échoueront sur les côtes maritimes. Les infrastructures de transports en proie à l’eau et à la végétation

Fleuves et mer se rejoignent, le réseau hydrographique se densifie. Au milieu de tous ces décombres, aéroports, stations de métro, parkings, etc., les plantes s’enracinent facilement. L’abondante végétation réapparait. Elle recouvre tout ce que la mer n’a pas englouti et aucune menace de déforestation ne plane sur elle.

SUITE ET FIN :

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