Mal barrés…. Pourquoi Draghi est un âne ?

Mario Draghi est un âne. Et croyez nous, ce n’est pas de gaité de coeur que nous écrivons cela. Nous préférerions, pour nos enfants, pour nous, pour vous, qu’il en soit autrement. Nous n’avons jamais souhaité le pire, même quand les politiques étaient contraires à celles que nous aurions souhaité. Quelque fois même, nous accordons le bénéfice du doute. Mais trop c’est trop et quand l’entêtement à mal faire persiste, alors il faut appeler un chat un chat. Et un âne un âne.

La politique américaine a échoué, il suffit de regarder d’un côté la croissance réelle, son coût monétaire, et de constater que sitôt que l’on stoppe les stimulations, tout ralentit. Pire les objectifs de hausse des prix sont totalement manqués et pire, on y tourne le dos.

Pourtant les Américains étaient les seuls qui pouvaient réussir pareille politique grâce a leur position centrale dans le système. Cette position leur permettait de « trasher » le dollar, de se financer intérieurement et extérieurement gratuitement, le tout sans sanction puisqu’ils ont le monopole impérial de la monnaie mondiale. Et eux ont échoué, alors même qu’ils ont bénéficié d’abord de l’antériorité, ils ont été les premiers à tenter ces politiques, ensuite de la puissance et de la complicité de leur système bancaire, enfin de la veulerie complaisante des banques centrales vassales comme la BOJ et BCE. Et même les USA ont échoué! Tout ce qu’ils ont réussi à faire c’est une gigantesque bulle du crédit et des fonds d’état, une bulle des actions , une bulle des commodities et de l’énergie. Une colossale mauvaise allocation du capital , des ressources et des revenus.

Draghi n’avait pas ces atouts, il n’avait que des handicaps. En particulier, l’expérience jouait contre lui. Le système bancaire a bien vu que rien ne se passait comme la Fed l’avait souhaité et donc il a refusé de jouer le jeu, tout comme cela s’est passé aux USA. Il a stocké l’argent au lieu de le faire circuler, il l’a mis au parking après avoir fait quelques petits tours spéculatifs du coté du crédit et des marchés financiers. Le secteur bancaire s’est comporté en prédateur, trois petits « vols » et puis s’en vont. Mais maintenant les prix des assets mondiaux sont très élevés, les taux très bas, les spreads de risque comprimés, ce qui a été fait n’est plus à faire; et alors que l’on a mangé le pain blanc sur les largesses de la Fed américaine, il n’y a plus de pain blanc à manger au moment ou Draghi lance ses programmes. Tous les écarts ont été écrémés, tout à été mis à zéro, tout le gras a été consommé. Draghi arrive comme les carabiniers:  quand tout est fini. Résultat Draghi échoue encore plus lamentablement que la Fed. Et la vraie cause, c’est l’imbécilité qui a consisité à imiter alors que l’on était dans des conditions différentes. Ceux qui imitent alors qu’ils ne comprennent  pas la logique des phénomènes et des situation sont laminés, et c’est ce qui est arrivé à Draghi. Son premier QE est un colossal « bide » sur le plan de la relance du crédit, sur le plan de la croissance, sur le plan de l’inflation. Et en plus il a gaspillé son capital confiance et la patience des Allemands.

Lisez ci  dessous. La croissance en Europe est au plus bas d’un an et les prix continuent de baisser. C’est l’année du QE et c’est , compte tenu des décalages de transmission dans le temps, le moment ou la recolte des bienfaits devrait être  à son maximum.

 

Markit : Eurozone Growth Lowest in Over a Year and Prices Fall Further.

 

Business activity in the eurozone grew at the slowest rate for over a year in February and deflationary pressures intensified, according to flash PMI® data. The flash Markit Eurozone PMI fell from 53.6 in January to 52.7, the lowest since January of last year. The second consecutive monthly slowing in the rate of output expansion reflected a waning in growth of new order s for a third successive month, resulting in the smallest rise in new business for 12 months.

Manufacturing output showed the smallest increase since December 2014, moving closer to stagnation amid a further faltering in growth of new orders and exports. Services fared better, though nevertheless saw growth weaken to the slowest since January of last year.

 

Deflationary pressures meanwhile intensified. Average prices charged by companies for their goods and services fell at the steepest rate for a year as firms competed to boost sales. Average input costs fell marginally for a second successive month, the first back-to-back monthly decline since the spring of 2013.

Manufacturing prices fell especially sharply, with purchase costs dropping to the greatest extent since July 2009 on the back of low global commodity prices and intense competition among suppliers. Suppliers’ delivery times, a key gauge of capacity utilization, pointed to the weakest supply chain pressures since July 2013.

Factory gate prices showed the largest monthly fall since June 2013. Input costs in the service sector continued to rise but prices charged fell at a slightly sharper (though relatively modest) rate, reflecting stiff competition and weak demand. The divergence points to squeezed margins.

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Pourquoi Draghi est un âne

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