Mauvaises nouvelles… Pétrole et faillites ; Sale temps à venir pour la bourse
Il en pleut tellement, qu’on ne sait plus ou se tourner pour en trouver de vraiment positives, en dehors de petits événements ponctuels et locaux ! Et je vous promets que je fais de gros efforts pour ne pas vous mettre le moral dans les chaussettes ! Je suis consciente que cela fait des mois et des mois que nous tirons la sonnette d’alarme, et que vous êtes peut-être las de nous entendre crier au loup.. Mais, vraiment, la corde se tend de plus en plus de mois en mois. Il est tout à fait logique, sauf miracle, qu’elle finisse par craquer. Soyez prévoyants, prenez soins de vous.
Galadriel
Les faillites dans le pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis la crise
Et il y en a «plus à venir», met en garde la Fed.
Extrait :
Les faillites dans le secteur du pétrole et du gaz ont atteint des niveaux jamais vus pour un seul trimestre depuis la Grande Récession. La baisse des prix du pétrole a prélevé une rançon importante sur les producteurs de pétrole et de gaz des États-Unis, en partie parce que beaucoup font face à des coûts de production plus élevés que ceux de leurs homologues internationaux. Au moins neuf sociétés de pétrole et de gaz aux États-Unis, qui représentent plus de $2 Mds de dette, ont déposé le bilan à ce jour au quatrième trimestre. Si les faillites continuent à ce rythme, d’autres peuvent suivre en 2016. Les entreprises en amont se sont également ajustées à ces bas prix du pétrole en réduisant les dépenses en immobilisations ; ces dépenses sont en baisse de 51% au quatrième trimestre 2014 par rapport au troisième trimestre 2015 (graphique 5).
Goldman Sachs a prévenu au début du mois: «… Nous réitérons notre préoccupation qu’un stress financier peut se révéler trop faible et trop tardif pour éviter au marché d’avoir à effacer cette surproduction par un stress opérationnel avec des prix proches des coûts de production pour forcer des réductions de production, probablement autour de $20 le baril.»
Traduit par Hervé, édité par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone
Note du Saker Francophone
Cet article provient d’un article de dedefensa qui vient d’ajouter l’élément énergétique et sa composante financière comme un élément du tableau de la grande crise d’effondrement du système.
Autant on peut imaginer des discussions de couloir plus ou moins secrètes dans les réunions du Bilderberg, de la Trilatérale ou du CFR pour orienter le projet mondialiste, autant il semble difficile de penser qu’un petit cercle restreint peut contrôler efficacement la machine financière ou énergétique. Voila donc bien des sources de crises à venir ou déjà en cours à surveiller comme le lait sur le feu.
Pour les détails de la corrélation entre énergie et dette, je vous renvoie à un article de Gail Tverberg.
Article du 25 décembre dernier, source Zero Hedge
POUR LIRE L’ARTICLE ENTIER C’EST ICI :
Si vous voulez creuser : https://lesbrindherbes.org/?s=p%C3%A9trole
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Vendez tout ! » annonce la Banque royale d’Ecosse (RBS) aux investisseurs
La Banque royale d’Ecosse (RBS) a averti ses clients de s’attendre à une «année cataclysmique», ainsi qu’à une crise globale déflationniste. Il est temps de vendre ses actions avant qu’il ne soit trop tard, a-t-elle averti.
L’équipe de crédit de la RBS a indiqué que la situation des marchés était aussi alarmante que celle qui prévalait juste avant la crise financière de 2008. Les principaux marchés d’actions pourraient notamment perdre jusqu’à un cinquième de leur valeur, tandis que le baril de pétrole atteindrait 16 dollars. «Vendez tout excepté les obligations de haute qualité. Il s’agit de tout faire pour retrouver son capital de départ. Dans une salle bondée, la porte de sortie est petite», a-t-elle indiqué à ses clients dans une note, rapporte The Sydney Morning Herald.
Le chef du crédit de la RBS, Andrew Roberts, a déclaré que le commerce mondial et celui des emprunts se contractaient, un affreux cocktail pour la trésorerie des entreprises et les bénéfices comptables. Cet avenir funeste devrait également entraîner une augmentation considérable des ratios d’endettement.
«La Chine a effectué un ajustement majeur qui risque de faire boule de neige. Les emprunts et le crédit sont devenus très dangereux», a-t-il poursuivi. La Chine est en proie depuis plusieurs mois à des difficultés boursières sans précédent. En août dernier, en quatre jours, le Shanghai Composite Index avait perdu 22%, effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l’année et tombant sous son niveau du 31 décembre 2014.
Un effondrement de Wall Street de 10% à 20%
Wall Street et les actions européennes doivent s’attendre à une dégringolade de 10% à 20%, estime Andrew Roberts. Il a insisté en indiquant que Londres était vulnérable à un «choc négatif». «Toutes ces personnes qui possèdent beaucoup d’actions dans le pétrole et le secteur minier et qui pensent que leurs dividendes sont en sécurité vont découvrir qu’ils ne sont pas en sécurité», a ajouté le chef du crédit de la RBS.
La banque Morgan Stanley avait aussi averti des risques d’une chute du prix du baril de pétrole à 20 dollars, sachant que le pétrole influence largement le cours du dollars. L’un des principaux repères du marché pétrolier, le baril de Brent est passé sous les 31 dollars au matin du 12 janvier, son taux le plus bas depuis avril 2004.