Algérie : Prémices de guerre civile ?

Inquiétantes tensions en Algérie qui subit de plein fouet la baisse du pétrole sur les marchés internationaux.
Selon le magasine Marocain Mag.ma

Le piège de la rente pétrolière est en train de se refermer sur l’Algérie enfonçant le pays dans une crise budgétaire, économique et structurelle, accentuée par des luttes de pouvoir sorties du domaine réservé avec le limogeage du puissant patron des services secrets.

Il y a un moment que nous voyons nommer l’Algérie dans ce petit jeu sinistre de : « A qui le tour après l’Irak, la Lybie, la Syrie ? » sur le net.  L’Algérie est un pays laïc et démocratique (1)  mais il possède des ressources pétrolifères et gazières qui doivent aiguiser l’appétit des prédateurs…

Le « profil parfait » pour une  révolution colorée pilotée par les ultra-conservateurs du Golfe et leurs alliés !  Ses frontières avec  le Mali, la Lybie, notamment, bien que très surveillées reste un point d’entrée pour les djihadistes. Comment surveiller  chaque mètre de 1376 km de désert rien que pour la frontière malienne ?

Beaucoup de français d’origines ou immigrés sont  très liés à ce pays par l’histoire et soit parce que c’est celui de leur parents, le leur, ou encore comme moi  parce qu’une partie de la famille est née ou a grandi là-bas.

C’est un pays qui nous touche affectivement de près et une nouvelle Lybie Irak  ou Syrie serait bouleversante, plus encore que la révolte que fait naître en nous cette destruction du Moyen Orient et ses millions de morts innocents.

QUE FERA LA FRANCE ? Soutiendra-t-elle le gouvernement en place ? Dans ce cas les relations avec les pays financeurs du jihad (Qatar et Ar. Saoudite) nos alliés et gros investisseurs chez nous risquent de devenir tendue !

Galadriel

Prémices de guerre civile

Par Houari Achouri – Des hommes armés ont incendié un bus de transport de personnel appartenant à la société pétrolière saoudienne Aramco, dans l’est de l’Arabie Saoudite, selon l’agence Reuters. C’est, visiblement, le début des représailles chiites en Arabie Saoudite. Ce pays se dirige droit vers une guerre civile qui finira par entraîner toute la région dans un conflit mettant aux prises chiites et sunnites (voir l’article d’Algeriepatriotique). On comprend pourquoi l’Arabie Saoudite s’est empressée de créer une coalition militaire, prétendument antiterroriste, sans en avertir au préalable les pays qui la composent et en excluant l’Iran, l’Irak et la Syrie. C’était, en fait, l’annonce de l’intention du régime saoudien de susciter la haine interconfessionnelle dans le but de fomenter une guerre entre les sunnites et les chiites dans la région, ignorant que l’instabilité qui en résulterait toucherait en premier lieu l’Arabie Saoudite, elle-même, et les autres pays qui lui sont alliés dans le cadre d’une stratégie dictée depuis Washington. Le rapport de forces dans le monde arabo-musulman est loin d’être favorable à la dynastie wahhabite accusée de diffuser une idéologie qui a inspiré la ligne takfiriste, à l’origine du terrorisme islamiste. En outre, les Iraniens font tout pour éviter le piège du conflit avec les sunnites. Leurs manifestations s’en prennent à la famille des Al-Saoud, aux autres monarchies arabes qui sont solidaires avec elle et à leurs soutiens américains et israéliens. En provoquant cette situation de tension avec l’Iran, la famille Al-Saoud a cru pouvoir ainsi protéger son régime et, sans doute, aussi, aider à sauver les organisations terroristes qu’elle parraine, comme Daech et le Front Al-Nosra, durement affaiblis par les frappes aériennes de l’armée russe. Le prétexte de la provocation aurait pu être plus subtil, il est grossier. Cheikh Nimr Baqer Al-Nimr n’avait rien d’un terroriste, il était contre la violence. C’était un leader de l’opposition et, à ce titre, était source d’inquiétudes sérieuses pour le despotisme saoudien.
H. A.

SOURCE : http://www.algeriepatriotique.com/content/premices-de-guerre-civile

(1)

Actuellement l’Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité173. Cependant, ces mêmes partis ne peuvent en vertu de l’article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale »173, ils doivent aussi recevoir l’agrément du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales pour être en mesure de se présenter aux différentes échéances électorales. Les plus importants d’entre eux demeurent ceux de l’alliance présidentielle qui est composée de trois partis majoritaires à l’Assemblée et au Sénat, il s’agit du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP)174,175. Les principaux partis d’opposition sont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement pour la réforme nationale (MRN), le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS).

La bureaucratie algérienne demeure problématique et cause d’énormes soucis aux citoyens176. La lutte antiterroriste reste en vigueur contre Al-Qaida au Maghreb islamique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie#Syst.C3.A8me_politique

Tout ce qu’il faut pour en faire une bête noire des fondamentalistes.

VOIR AUSSI :

L’Algérie renforce la surveillance des installations pétrolières en prévision d’une attaque terroriste

http://www.lemag.ma/L-Algerie-renforce-la-surveillance-des-installations-petrolieres-en-prevision-d-une-attaque-terroriste_a40820.html

BRÈVE HORS SUJET, QUOI QUE….

L’Ue européenne offre une aide 100 millions d’euros au gouvernement d’union en Libye

Tripoli, Libye (PANA) – La Haute représente aux Affaires extérieures et de la Sécurité de l’Union européenne (Ue), Federica Mogherini, a annoncé que l’Union a alloué 100 millions d’euros d’aide à la Libye, pays en proie à la recrudescence de la violence terroriste.

Au cours d’une conférence de presse conjointe, vendredi à Tunis, avec le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union en Libye, Fayez al-Sarraj, Mme Mogherini a ajouté que l’Union européenne était satisfaite du dialogue avec le Congrès général national (Cgn-Parlement sortant), soulignant que le peuple libyen bénéficiera de la stabilité avec la formation du gouvernement d’union.

En résumé : On détruit la Lybie avec nos impôts, et on aide le nouveau gouvernement certifié « correct » par Bruxelles et les US avec les impôts des pays européen qui n’ont rien demandé dans ce conflit : magnifique, non ?

Commentaires sont clos