Déchéance : Lorsque le vent soufflait dans l’autre sens (vidéo) et plus
La politique c’est comme les girouettes. Elle tourne avec le vent: L’idée honnie un jour se retrouve en proposition de loi par les mêmes qui l’on rejetée… Certains penseront qu’il s’agit d’adaptation à une situation, d’autres y verront une pratique (très partagée) des pouvoirs en place : l’opportunisme…
Je vous laisse apprécier la citation de l’article, à la lumière de l’actualité, elle ne manque pas de sel..
Et nous n’avons pas fini. La bataille électorale a commencé et ça risque d’être croquignolet ! Une fois encore, malgré les discours « vibrants de sincérité » qui vont fleurir dans les médias, ce ne sera ni l’intérêt du pays, ni celui de ses citoyens qui seront sur la sellette, mais les promesses les plus rentables pour ratisser large.. Paroles, paroles…
Pauvres de nous !
Déchéance : « Votre texte n’a pour but que de courir après le Front national », disait le PS il y a un an
Assemblée nationale, extrait de la séance du 4 décembre 2014
POINT DE VUE : POURQUOI LA DECHEANCE DE NATIONALITE EST CONTESTABLE ?
- Il est probable sinon certain que les terroristes, rêvant d’un paradis futur, n’ont rien à faire d’avoir la nationalité française.
- Cela impliquerait la création de citoyens français de seconde zone, des sous-citoyens qui, nés Français de parents étrangers, seraient soumis à des lois dont le Français né de parents français (à partir de la deuxième génération) serait exempté. D’autre part cela ne peut qu’élargir la fracture avec la population immigrée et générer encore plus d’amertume, de rancœur et de tensions.
- Enfin, il y a déjà dans la justice françaises des lois pour les punir sévèrement jusqu’à l’enfermement à vie..
(NDLR : Ces réflexions me semblent être du bon sens et n’engagent que moi)
Galadriel
Pour ceux qui désirent aller plus loin :
Intéressante analyse sociale et chiffrée du djihadisme en France :
Combien y a-t-il de djihadistes en France et quels sont leurs profils?
LES CHIFFRES DE L’IMMIGRATION EN FRANCE
En proportion de sa population totale, la France se situe dans la moyenne européenne, loin derrière la Suède (15,9%, l’Irlande (15,9%) et l’Autriche (15,7%), l’Espagne (13,8%), le Royaume Uni (12,4%) et l’Allemagne (11,9%), mais devant l’Italie (9,4 %).
Source OCDE
Sur les 197 pays étudiés, la France métropolitaine se situe au 6ème rang pour le nombre d’immigrés (6,684 millions), derrière notamment les États-Unis (au 1er rang avec 43 millions), ou l’Allemagne (au 3ème rang avec 10,758 millions). Mais, en pourcentage de la population totale, avec 10,7%, la France n’occupe plus que la 54ème place. Les pays les plus petits accueillent proportionnellement plus d’immigrés. A titre d’exemple, la proportion d’immigrés représente 70% de la population des Émirats arabes unis et 23% de la population suisse. Dans les vieux pays d’immigration comme la France et les États-Unis, la population immigrée s’est constituée progressivement. Le flux d’immigration ne s’y est quasiment pas ininterrompu sur plus d’un siècle, même s’il a fortement ralenti à certaines périodes (depuis 1970 en France, entre 1925 et 1965 aux États-Unis avec l’imposition de quotas par pays d’origine). A contrario, l’Espagne, restée longtemps un pays d’émigration, a connu un apport migratoire massif sur une très courte période.
Source INED (Institut National d’Études Démographiques)
Remarque : Selon ces chiffres, nous pouvons conclure qu’il n’y a pas de rapport systématique entre le nombre d’immigrés et les attentats. Serait-ce alors une question de choix politiques et géopolitiques des pays ?
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