Épargner pour vos enfants, sans débourser un centime
Vu sur le net, c’est à vérifier mais cela semble être une bonne idée ! Si l’un de vous expérimente cette proposition, merci de nous faire part de votre expérience.
Épargner pour vos enfants, sans débourser un centime
C’est ce que propose Capital Koala, qui verse de l’argent sur le compte de votre rejeton pour chaque achat en ligne.
A l’approche de la fin de l’année, c’est le genre de petite astuce qui mérite deux minutes d’attention. Avant de réaliser vos achats en ligne, tapez « capital » et « koala » sur un moteur de recherche.
Vos achats en ligne rapportent de l’argent sur le livret d’épargne de vos enfants », indique la page d’accueil du premier site.
Sans vous faire débourser un centime supplémentaire.
Le service de Capital koala est d’une simplicité déroutante. Il faut bien sûr s’inscrire et entrer les coordonnées bancaires des comptes épargne de vos enfants. Ou leur créer un compte s’ils n’en ont pas encore. Tout cela est gratuit. Ensuite, vous devez télécharger un petit bouton qui viendra se greffer sur votre explorateur internet (Mozilla, Chrome, Explorer…). Et… c’est tout !
A partir de là, dès que vous réalisez un achat en ligne sur un site partenaire de Capital Koala, une somme est versée pour votre enfant. Exemple :
Si vous achetez un appareil photo Canon à 500 euros sur fnac.com, explique le site, nous remboursons 5% de votre achat, soit 25 euros. Le prix de votre achat ne change pas, les 25 euros sont directement versés sur le livret d’épargne de vos bénéficiaires. »
Il y a 1.700 sites partenaires, dont La Redoute, Amazon, Verbaudet, Ebay, 3 Suisses, Price minister, Decathlon, Zalando, Yves Rocher… des généralistes, des sites de voyage, des sites de grandes marques, etc.
Où est l’astuce ?
On connaît le dicton : « Quand c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit. » Il s’applique à de nombreux acteurs sur internet. Alors quand on vous donne de l’argent, cela soulève un certain nombre d’interrogations ! Et pourtant, il n’y a ici aucun effet boomerang à redouter.
Pour chaque achat, le commerçant verse une commission à Capital koala comme apporteur d’affaires, dont les deux tiers environ vont sur le compte de l’enfant concerné. Cette commission est incluse dans le budget marketing des e-commerçants, comme la publicité qu’ils font sur Google, sur des comparateurs, etc.
La différence, ajoute Jean-Yves Bernard, co-fondateur du site, c’est que nous apportons une brique sociétale. Nos partenaires aident à préparer l’avenir des enfants de leurs clients, c’est vraiment bien pour leur image. C’est pour cela, par exemple, que nous avons pu signer avec Amazon, qui, d’habitude, ne travaille pas avec des sites de ‘bons plans’. »
C’est aussi l’illustration d’une belle aventure entrepreneuriale, celle d’Alexandre Martin-Rosset et de Jean-Yves Bernard. Ils ont eu l’idée de Capital koala lorsqu’ils suivaient un master entrepreneurial à l’ESCP Europe, en 2009.
On voulait créer quelque chose d’utile à la société, explique Jean-Yves Bernard, et on est tombé sur le site Upromise, qui est destiné à financer les études, très chères aux Etats-Unis, dès le plus jeune âge. On l’a adapté à la France, où le problème n’est pas le prix des études mais tout simplement le pouvoir d’achat. »
Un an et demi après, le service était opérationnel en France. Entre temps, Alexandre et Jean-Yves se sont financés grâce à Pôle emploi, à des prêts, et ils ont accumulé les prix pour leur projet.
Nous n’avons pas levé de fonds, nous sommes restés indépendants », précise Jean-Yves Bernard.
Les jeunes entrepreneurs ont mis au point une plateforme technique solide reliant tous les sites des commerçants et les comptes épargne, tout en voyant leur chiffre d’affaires suivre la croissance du commerce électronique.
Selon les études, on pense qu’un parent dépense entre 10% et 20% de son budget en ligne aujourd’hui », estime le fondateur de Capital koala.
Aujourd’hui, la plateforme compte près de 100.000 membres et un chiffre d’affaires d’environ 1 million d’euros. Jean-Yves et Alexandre ont aussi élargi leur offre. Désormais, les grands-parents, frères, oncles, tantes, cousins, parrains, marraines, amis, peuvent aussi contribuer à l’avenir des enfants. En tout, depuis la création du service en 2011, 2 millions d’euros ont été versés.
Donald Hebert
Source : http://www.crashdebug.fr/high-teck/11025-comment-epargner-pour-vos-enfants-sans-debourser-un-centime