Culture : La Toussaint, le jour des morts, Halloween c’est quoi ?
Pour beaucoup, c’est l’occasion de se retrouver en famille pour fleurir les tombes de ceux qui nous sont chers et qui sont partis. Pour les chrétiens, c’est une fête religieuse, pour d’autres encore ce n’est rien qu’une pause bienvenue. Pour une marge, il semblerait bien qu’Halloween soit une prolongation jusqu’à nos jours d’un ancien rite de sorcellerie, la nuit où toutes les portes vers l’ombre peuvent s’ouvrir…(version info-secte)
La Toussaint et le jour des morts :
Pour le sens chrétien profond de cette fête, voici comment l’exprime un blog de St Laurent du Maroni en Guyane. Extrait :
Le 1er novembre, c’est la fête de tous les saints, qui témoigne de l’espérance chrétienne face à la mort. Elle atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite mais transformée. C’est la fête de la vie éternelle où chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ et à être associée à sa résurrection et à son bonheur éternel. Cette fête est inspirée par la vénération dont font l’objet tous les saints du Ciel, connus et ignorés dans la chrétienté.
Le jour « J » de la Toussaint
Le Jour des Morts (le 2 novembre) ne doit pas être confondu avec la Toussaint (le 1 novembre) qui est une fête joyeuse. Elle marque le rassemblement de ceux qui sont et de ceux qui ne sont plus, dans l’espérance qu’à la fin des temps, les retrouvailles seront définitives.
Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là. La tradition veut que, le jour des morts, l’on se rende au cimetière et que l’on apporte aux disparus de sa famille des fleurs telles que les chrysanthèmes ou les oeillets d’Inde.
Source :http://www.97320.com/Les-origines-de-la-fete-de-la-Toussaint_a604.html
Version païenne :
Histoire de la fête Halloween
Quelle est l’origine de la fête d’Halloween?
300 ans avant J.-C., une société secrète de prêtres tenait sous son emprise le monde celte. Chaque année le 31 octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de leur divinité païenne Samhain (ou Samain), un festival de la Mort des prêtres se déplaçant de maison en maison, réclamaient des offrandes pour leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d’où le « trick or treat », malédiction ou présent (cadeau), pour être plus clair: une offrande sinon la malédiction.
Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient des navets évidés et découpés en forme de visage, où brûlait une bougie faite avec de la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces navets représentaient l’esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces.
Au 18ème et 19ème siècle, quand cette coutume est arrivée aux Etats Unis, on a remplacé les navets d’origine par des citrouilles. Le nom donné à l’esprit qui habitait dans la citrouille était « Jock », qui est devenu « Jack » qui habite dans la lanterne, d’où le nom « Jack-o-lantern ».
Le mot Halloween vient à l’origine de « All Hallow’s Eve »: veille de la Toussaint. Et on est tenté d’associer à cette fête à la tradition chrétienne. En réalité, les origines de Halloween sont complètement païennes et n’ont aucun rapport avec cette fête religieuse.
Aujourd’hui, dans le monde entier, Halloween est la fête la plus importante pour les satanistes. Le 31 octobre est le nouvel an du calendrier des sorciers.
Le « Word Book Encyclopédia » affirme que c’est le commencement de tout ce qui est « cold, dark and dead » (froid, noir et mort).
De nos jour encore, les satanistes pratiquent des sacrifices humains, cette nuit là, aux Etats Unis et en Australie.
Quand nous voyons des enfants faire du « trick or treat » et réclamer des bonbons de maison en maison, cela parait inoffensif et amusant, mais n’êtes-vous pas entrain de les associer, sans en être conscients, à un bien sombre rituel ?
Pour les parents de jeunes enfants, un aspect supplémentaire de l’invasion de l’occulte dans la culture doit être abordé au sujet d’Halloween.
N’imaginez pas que ce jour particulier n’a rien à voir avec le satanisme. Vous serez certainement surpris, en apprenant comment, le 31 octobre, est devenu un prologue pour nous amener à accepter l’occulte. Que vous le croyez ou non, Halloween est devenu le jour du diable, rituellement reconnu par quelques adorateurs de Satan et quelques groupes occultes aux USA (il prend racine aussi chez nous).
Quels sont les faits à propos d’Halloween? Est-ce le moment d’invoquer la vieille prière de la Cornouaille, « Bon Dieu délivre-nous des goules, des fantômes, des bêtes à longues pattes et qui cognent dans la nuit »?
Regardons un instant l’histoire d’Halloween.
Le prédécesseur chrétien d’Halloween, la Toussaint des catholiques romains, était célébrée à l’origine en mai et non le 1er novembre. En 308, l’empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée, la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple construit à l’origine pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à Samhain, leur « seigneur de la mort »
Le sabbat des sorcières
Le choix du 31 octobre n’est pas une coïncidence. Le 31 octobre est l’un des quatre plus importants sabbat des sorcières, les quatre jours « cross-quarter » du calendrier celtique. Le premier, le 2 février, populairement connu comme le jour du « ground-hog » en l’honneur de Brigit, la déesse païenne de la guérison. Le deuxième, un jour férié de mai nommé Beltane signalait le temps des plantations pour les sorcières. Ce jour-là, les druides exécutaient des rites magiques, pour favoriser la croissance des récoltes. Le troisième, un festival des récoltes en août en l’honneur du dieu Soleil commémorait celui qui brille, Lugh. Ces trois premiers jours « cross-quarter » marquaient le passage des saisons, le temps de planter et le temps de récolter, de même que le temps de la mort et de la résurrection de la terre.
Le dernier, Samhain, marquait l’arrivée de l’hiver. A ce moment-là, les anciens druides exécutaient des rituels dans lesquels un chaudron symbolisait l’abondance de la déesse. On disait que c’était un temps de « betwixt and between », une saison sacrée empreinte de superstition et de conjurations spirites.
Pour les druides, le 31 octobre était à l’origine la nuit où Samhain revenait avec les esprits des morts. Ces derniers devaient être apaisés; c’est pourquoi il fallait traiter avec eux sinon les vivants seraient trompés. D’immenses feux étaient allumés, sur les sommets des collines, pour effrayer les mauvais esprits et apaiser les puissances surnaturelles qui contrôlaient les processus de la nature. Plus récemment, les immigrants européens, plus particulièrement les Irlandais, son à l’ogine d’Halloween en Amérique. A la fin du 19 ème siècle, leurs coutumes étaient devenues célèbres. C’était l’occasion de renverser des cabinets extérieurs, d’infliger des dommages aux propriétés et de se permettre des fourberies qui n’auraient pas été tolérées à d’autres moments de l’année.
Source, suite et fin :
http://info-sectes.org/haloween/haloween.htm