Énorme ! Du Roundup dans les produits d’hygiène intime !

Est-ce seulement en Argentine ou bien quasiment tous les cotons non bio qui contiennent de ce poison ? Hélas, la réponse est probablement positive pour les pays producteurs de coton OGM : Inde, pays africains et partout où Monsanto et consorts se sont implantés, aux US  compris. Le profit n’est pas raciste, tout le monde dans le même panier !  Ainsi , non seulement les produits achetés par le grand public mais également le matériel des hôpitaux  utilisé pour des personnes en état de faiblesse seraient pollués !

On fait quoi ? On se laisse tous mourir à petit feu ?

Franchement, il y en a marre  !

Et maintenant, le Roundup dans les tampons et serviettes hygiéniques !

Mais il se passe quoi actuellement? La viande cancérigène,en suite le fromage est déclaré aussi dangereux et addictif que l’héroïne, maintenant nous pouvons apprendre que Monsanto a été retrouvé dans les protections intimes, avec les conséquences possibles pour les utilisatrices… Autant de révélations en si peu de temps, peu de chances que cela soit un hasard ou quelque chose de normal, à qui cela peut-il profiter? C’est la première question. Quand à l’ampleur de ce nouveau scandale, cela reste à déterminer.

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Dans la série « Vivre tue », on est fort gâtés ces jours-ci. On apprenait hier que l’OMS avait reconnu le caractère cancérogène de la viande rouge et de la charcuterie, on lit aujourd’hui que des tests ont révélé que les produits d’hygiène intime féminine contiennent du glyphosate, comprenez le composant principal de l’herbicide le plus connu de Monsanto. Le tampon, cet ami qui vous veut du mal?

Si vous étiez devenu allergique à la simple vue d’un spray de Roundup dans les rayons du supermarché, vous ne serez pas ravi d’apprendre que l’ingrédient actif de cet herbicide a été détecté dans 85% des protections hygiéniques et autres cotons. Interdit en France, le produit phare de Monsanto est toujours vendu en Belgique mais peut-être plus pour longtemps: la ministre de la Santé Maggie De Block attend les résultats de l’enquête de l’Autorité européenne de sécurité des aliments pour décider de son éviction du marché belge.

« Probablement cancérigène » selon l’OMS
Toujours est-il qu’un dérivé du principe actif en question, le glyphosate, a été relevé dans des tampons, des serviettes hygiéniques, de la gaze stérile, de l’ouate et des lingettes lors de tests menés par l’université de La Plata, en Argentine.

Une découverte gênante alors qu’en mars dernier, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement classé dans un rapport l’herbicide glyphosate dans la catégorie « probablement cancérigène », tout comme les insecticides malathion et diazinon. Si les preuves restent réduites, elles existent, et sont suffisantes pour beaucoup pour radier à vie le désherbant le plus utilisé au monde des armoires de jardinage. Mais que faire quand la substance se retrouve dans des produits inattendus?

85% des produits les plus courants sur le marché
Damián Marino, le professeur qui a dirigé l’étude à l’université de La Plata, explique que les effets d’hygiène intime féminine ont tous été achetés dans des supermarchés et drogueries classiques aux alentours de l’université. Les résultats des tests sont sans appel: on retrouve du glyphosate dans 85% de ces produits de grande distribution et de l’AMPA, principal produit de dégradation du glyphosate, dans 62% des cosmétiques.

La raison? Presque 100% du coton utilisé en Argentine est génétiquement modifié. « Nous allons à présent analyser quels autres herbicides ils contiennent encore », explique Damián Marino à l’issue de sa présentation.

« Les autorités doivent réagir »
« Nous sommes choqués », reconnaît le docteur Medardo Ávila Vazquez à la lecture du rapport. « Nous avons toujours concentré notre attention sur la présence de glyphosate dans la nourriture. Nous ne nous attendions pas à ce que même les produits d’hygiène ou de soins de santé (gaze stérile, ouate, etc), utilisés pour soigner les gens, les contaminent avec des substances cancérigènes. Les autorités doivent réagir ».

Article complet sur 7sur7.be

Merci à Benji des M.E.

NB : Femmes qui lisez cet article vous l’ignorez peut-être car on en parle peu : Il existe un moyen sain et anallergique de se protéger pendant les règles : la cup menstruelle, vendue en pharmacie et dans les boutiques bio.

 

 

Si vous étiez devenu allergique à la simple vue d’un spray de Roundup dans les rayons du supermarché, vous ne serez pas ravi d’apprendre que l’ingrédient actif de cet herbicide a été détecté dans 85% des protections hygiéniques et autres cotons. Interdit en France, le produit phare de Monsanto est toujours vendu en Belgique mais peut-être plus pour longtemps: la ministre de la Santé Maggie De Block attend les résultats de l’enquête de l’Autorité européenne de sécurité des aliments pour décider de son éviction du marché belge.« Probablement cancérigène » selon l’OMS
Toujours est-il qu’un dérivé du principe actif en question, le glyphosate, a été relevé dans des tampons, des serviettes hygiéniques, de la gaze stérile, de l’ouate et des lingettes lors de tests menés par l’université de La Plata, en Argentine.
Une découverte gênante alors qu’en mars dernier, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement classé dans un rapport l’herbicide glyphosate dans la catégorie « probablement cancérigène », tout comme les insecticides malathion et diazinon. Si les preuves restent réduites, elles existent, et sont suffisantes pour beaucoup pour radier à vie le désherbant le plus utilisé au monde des armoires de jardinage. Mais que faire quand la substance se retrouve dans des produits inattendus?85% des produits les plus courants sur le marché
Damián Marino, le professeur qui a dirigé l’étude à l’université de La Plata, explique que les effets d’hygiène intime féminine ont tous été achetés dans des supermarchés et drogueries classiques aux alentours de l’université. Les résultats des tests sont sans appel: on retrouve du glyphosate dans 85% de ces produits de grande distribution et de l’AMPA, principal produit de dégradation du glyphosate, dans 62% des cosmétiques.

La raison? Presque 100% du coton utilisé en Argentine est génétiquement modifié. « Nous allons à présent analyser quels autres herbicides ils contiennent encore », explique Damián Marino à l’issue de sa présentation.

« Les autorités doivent réagir »
« Nous sommes choqués », reconnaît le docteur Medardo Ávila Vazquez à la lecture du rapport. « Nous avons toujours concentré notre attention sur la présence de glyphosate dans la nourriture. Nous ne nous attendions pas à ce que même les produits d’hygiène ou de soins de santé (gaze stérile, ouate, etc), utilisés pour soigner les gens, les contaminent avec des substances cancérigènes. Les autorités doivent réagir ».

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