Triste forêt : L’enjeu du bois

Un tiers de notre territoire est recouvert de forêt. Et le bois, c’est de l’argent,  beaucoup d’argent… Et là où il est, les requins sont aussi. La France ne protègera plus nos forêts : trop cher, c’est la « crise ». Elle va donc les brader à des intérêts privés et au passage brader en même temps 700 emplois à l’Office National des Forêt.

Verrons-nous bientôt nos petites forêts domaniales fermées au promeneurs ? Plus de ballades, de pique-niques, de champignons, de câlins à notre arbre préféré ou de chatouilles dans les buissons..   Nos sentiers aboutiront  à ceci :

propriété privée

Le Léviathan avance dans tous les domaines de notre existence dans un silence étonnant. Les agressions sociales, économiques environnementales se multiplient sans aucune résistance populaire, ou si peu.. Incroyable puissance de la matrice.

Avons-nous à ce point oublié que nous sommes créateurs de nos vies ?

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En France, la filière bois-énergie est en pleine expansion. L’approvisionnement en bois des chaufferies collectives, industrielles et de la filière de trituration impacte la ressource forestière. Un conflit d’usage qui pourrait engendrer un véritable saccage environnemental et économique. Enquête (1)

http://www.actu-environnement.com/ae/news/centrale-biomasse-bois-energie-foret-francaise-danger-25474.php4#video&xtor=EREC-107

Quand l’ONF décide de vendre ses petites forêts

L’Office National des forêts (ONF) doit faire face à une dette de plus de 400 millions d’euros contre 287 millions en 2009. Cet établissement public qui a fêté ses 50 ans l’an dernier est dans « une situation financière préoccupante » a estimé la Cour des Comptes dans son dernier rapport. Le nouveau contrat d’objectif et de performances voté ce matin en conseil d’administration a décidé à faire baisser la dette de 140 millions d’euros d’ici 2020 pour la ramener à 260 millions. Pour y parvenir, l’ONF a pris une décision radicale : se débarrasser des petites forêts domaniales trop coûteuses à gérer.

Un vrai changement de culture pour cette administration très ancienne qui depuis Philippe Le Bel gère le patrimoine forestier français. Car si les grands massifs forestiers public sont inaliénables, « le code forestier autorise les cessions des forêts domaniales à condition que le massif ne dépasse pas 150 hectares », explique Christian Dubreuil, nouveau directeur général de l’ONF nommé en juin dernier. D’autres conditions s’ajoutent à cette première règle : il faut démontrer que la charge de gestion n’est pas couverte par les produits tirés de son exploitation mais aussi que le territoire concerné ne présente pas un caractère environnemental remarquable.

L’ONF prêt à céder des forêts à des particuliers

L’ONF gère aujourd’hui 1300 forêts domaniales dont 274 ont une surface comprise entre 1 et 200 hectares. L’idée est d’abord de procéder à une sorte d’échange avec les collectivités locales. « Nous proposons aux régions ou communauté de communes de récupérer ces petites forêts et en échange nous pouvons par exemple récupérer des parcelles de bois communaux pour les réunir dans un grand massif domanial avec ou sans soulte selon la valorisation des actifs estimés par France Domaine », explique Christian Dubreuil. Mais si les collectivités locales ne sont pas intéressées, l’ONF est prête à les « céder à des particuliers ».

C’est donc une partie de la carte des forêts de France qui sera redessinée dans les mois à venir. L’établissement refuse pour l’heure de chiffrer le montant de ces privatisations. Elles ne suffiront pas à combler le déficit de l’établissement mais y contribueront. Cette annonce a rendu les syndicats fous de rage. La CGT dénonce un bradage historique qui « s’attaque aux fondements de la République ».

SUITE DE L’ARTICLE :

http://www.challenges.fr/challenges-soir/20151008.CHA0264/quand-l-onf-decide-de-vendre-ses-petites-forets.html

ET AUSSI :

Quand l’ONF veut brader la forêt

http://www.humanite.fr/quand-lonf-veut-brader-la-foret-586787

Merci pour cet article de Jean-Michel

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