AIR FRANCE : Le dépeçage ? Ne m’appelez plus jamais France…
Ils n’oseront pas, pensez-vous sidérés à la lecture de cet article qui nous annonce le démembrement d’Air France vendu au Qatar. Mais si ! consultez cet article !
Ils oseront comme ils osent avec : les impôts, Big Brother le code du travail, les retraites, la Sécu, le gaz de schiste le barrage de machin ou l’aéroport de truc ainsi que les fleurons de l’industrie française comme Alcatel Alsthom etc.. pour ne parler que d’eux.
Ce serait pour un mieux, admettons ! Mais non ! Vous vous souvenez de ce Qatari invité à un dîner du Medef qui se vantait d’envoyer les grévistes en prison ? Nous vendons nos fleurons industriels aux US qui ne pensent qu’à nous coloniser et à des dictatures !
OUVREZ LES YEUX BON SANG ! Vous ne voyez donc pas ce que l’on est entrain de nous faire ???
LA LIQUIDATION D’AIR FRANCE EST EN ROUTE !
Viol au dessus d’un nid de cocus
Air France : « on n’a pas été chercher Cahuzac à 6h du matin » Invité de Jean-Jacques Bourdin le 13 octobre, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le traitement réservé aux cinq salariés d’Air France arrêtés à l’aube chez eux et placés en garde-à-vue plus de 24 heures. Les puissants s’en prennent aux salariés mais ne disent pas un mot de la violence subie par les gens au chômage…
LA LIQUIDATION D’AIR FRANCE EST EN ROUTE !
(Pierre JOVANOVIC)
A la même période, oyez manants, pardon, PNC, cette petite info était tombée: « Mardi, lors du Salon aéronautique du Bourget, le PDG de la compagnie Qatar Airways, Akbar Al-Baker, a annoncé avoir obtenu des droits de trafic supplémentaires vers Lyon et Nice. Pour le PDG, cela « n’a pas de lien » avec la vente de 24 Rafale à l’Emirat début mai. Il affirme: « que les droits étaient en négociation depuis plus de deux ans » … Les décideurs économiques lyonnais avaient lancé une pétition pour libérer des droits de trafics supplémentaires pour l’aéroport lyonnais notamment pour Emirates » (lien la Tribune).
Cela ressemble fort à une contrepartie à l’achat de 24 Rafale par le Qatar… Le PDG de la compagnie Qatar Airways, Akbar Al-Baker, a confirmé mardi avoir obtenu des droits de trafic supplémentaires vers Lyon et Nice.
«Oui, nous avons de nouveaux droits de trafic mais cela n’a pas de lien avec le contrat qui a été signé entre mon gouvernement et la France», a affirmé M. Al-Baker, ajoutant que «ce que Qatar Airways demandait était en négociation depuis plus de deux ans». «Peut-être était-ce un hasard que (cette négociation) ait abouti au moment où ce contrat (pour les Rafale, ndlr) a été signé», a-t-il ajouté.
Le PDG d’Air France dénonce ainsi une concurrence déloyale, soulignant que ces compagnies paient très peu de redevances aéroportuaires dans leurs pays. Or, en concédant davantage de vols à Qatar Airways, l’Etat français risque d’avoir du mal à résister aux mêmes demandes pressantes des compagnies des Emirats, telles qu’Emirates ou Etihad Airways. »Un avion long courrier en moins, ce sont 300 emplois en moins
La compagnie française, en difficulté, a déjà du mal à résister à la concurrence des compagnies du Golfe. Cette fois, ce sera encore plus difficile. Car en s’installant dans des aéroports régionaux français, les avions qataris risquent de détourner le trafic vers le hub de Doha, au détriment de Paris.
Cette décision pénalise la compagnie française au moment même où elle tente de se redresser. Elle pourrait même aggraver la situation, car Air France sera peut-être contrainte de revoir ses vols. Or, quand un avion long courrier est retiré de la flotte, ce sont 300 emplois directs en moins.
Il y a eu de gros mouvements de changements d’actionnariat depuis le début 2015 .
Capital Group Company (6.85%)
Donald Smith (5.85%)
Rotschild et Cie de Gestion (5.01%)
et certains financiers continuent de se renforcer, Black Rock venant ainsi de passer de 1,42 à 1,67% .
Comme le dit l’article de Tour Mag qui s’étonne de ces renforcements comme de l’attitude de l’Etat Français , ces gens n’ont pas vraiment le profil d’investisseurs à risque .
Il y a donc tout lieu de penser qu’un raid important est en train de se préparer sur la Société Air France , et que dans ce contexte , les licenciements en cours pourraient rendre la mariée encore plus attrayante , permettant également ainsi à l’Etat Français de se débarrasser de ses 17% ..
Par Valérie Collet ,Figaro le 26/02/2015
American Airlines, Delta et United accusent leurs rivales de concurrence déloyale. Etihad, Qatar Airways et Emirates ont reçu plus de 42 milliards de dollars en 10 ans.
Cette étude, dont Le Figaro révèle les conclusions, évalue à 42,3 milliards de dollars le montant cumulé des subventions reçues par les trois compagnies du Golfe au cours des dix dernières années. «C’est le cas de concurrence déloyale le plus important jamais connu, assure un des commanditaires. Il porte sur des montants plus élevés que dans la bataille entre Airbus et Boeing.» Etihad, la compagnie nationale des Émirats Arabes Unis, détient la palme du financement public, avec 18 milliards de dollars perçus entre 2004 et 2014. Arrivent ensuite Qatar Airways (17,5 milliards de dollars) et Emirates (6,8 milliards).«Etihad n’a jamais gagné d’argent»
Selon l’étude, ces subventions prennent des formes différentes: prêts sans intérêts, avances des actionnaires, fournitures non facturées… D’après les calculs des enquêteurs, qui s’appuient notamment sur des documents publics communiqués par des États tiers (Singapour, Irlande, Royaume-Uni…), sur les 17,5 milliards de dollars reçus par Qatar Airways, 6,8 milliards correspondent au montant d’intérêts jamais versés pour des prêts et d’avances non remboursées. Selon les cabinets d’audit qui ont eu accès aux comptes, la compagnie qatarienne ne serait pas viable sans ses subventions. «Malgré les milliards injectés, Qatar Airways perd toujours de l’argent dix-huit ans après sa création», assurent les dirigeants américains.
La situation d’Etihad, la compagnie nationale des Émirats Arabes Unis, serait pire. Ses pertes cumulées atteindraient 4 milliards de dollars en dix ans, alors que 6,2 milliards de fonds propres ont été injectés. Etihad aurait profité de 4,6 milliards de dollars de prêts non remboursés. Le gouvernement aurait financé l’acquisition d’appareils pour 4,6 milliards de dollars et ouvert une ligne de crédit de 3,5 milliards de dollars. «Etihad n’a jamais gagné d’argent, souligne un des commanditaires de l’étude. En 2014, la compagnie a déclaré 62 millions d’euros de bénéfices. Cela correspond au montant de la cession de son programme de fidélité dont l’acquéreur est une entreprise créée par le gouvernement.»
«Siphonnage» de passagers
Emirates, la plus puissante, est la seule à publier ses comptes depuis douze ans. Au cours des dix dernières années, la compagnie de Dubaï aurait trouvé une astuce pour compenser les pertes liées aux couvertures carburant, ces assurances prises pour garantir une fourchette de prix du kérosène. «En 2008, 2009, toutes les compagnies ont perdu énormément d’argent lorsque le prix du carburant a baissé. Chez Emirates, le contrat de couverture d’un montant de 2,3 milliards de dollars a tout simplement été transféré au gouvernement.»
Autres charges soustraites aux compagnies : les redevances aéroportuaires. Les États ont financé l’ensemble des installations aéroportuaires sans instituer de redevances habituellement à la charge des compagnies pour rembourser les investissements.
Cette opération vérité coïncide avec une prise de conscience de la part des compagnies américaines : «Après les transporteurs européens, nous sommes les prochaines victimes de l’offensive commerciale des compagnies du Golfe, offensive financée de façon déloyale», lance un dirigeant américain. L’Europe a été la première touchée par le «siphonnage» des passagers sur les vols de longue distance, de plus en plus nombreux à se connecter à Dubaï, Abu Dhabi ou Doha. Lufthansa a fait ses comptes: de 2005 à 2013, l’aéroport de Francfort, où elle est basée, a perdu 32 % de part de marché sur les routes entre l’Europe et l’Inde et le Sud-Est asiatique. En parallèle, les hubs du Golfe ont vu leur part augmenter de 340 %. «Nous réclamons de la transparence sur le financement de ces compagnies, nous voulons que la vérité soit faite sur ces subventions», résume un dirigeant américain, convaincu que la survie des Big Three est désormais comptée.