Ces plantes qui nous soignent : Affronter l’hiver

Rubus caesius, sambucus, agrimonia… Ça ne vous dit rien ? Derrière ces noms pas faciles à prononcer se cachent certaines de nos meilleurs alliées pour l’hiver : des plantes, qui pourront aider à prévenir la grippe, chasser les premiers rhumes, ou faire le plein de vitalité. Mais d’autres produits naturels comme les vitamines, les extraits de pamplemousse, la gelée royale, peuvent aussi nous permettre de passer l’hiver sans encombre.

Passer un bon hiver grâce aux plantes

Les plantes peuvent-elles nous aider à passer un bon hiver ? Nos arrière-grands-parents utilisaient quotidiennement les fleurs de leurs jardins pour se soigner : une décoction de thym et de guimauve calmait la toux, de la verveine mélangée à de la menthe permettait de prévenir la grippe… Chacun avait sa recette.

Mais en 50 ans, tous ces remèdes ont disparu laissant la place aux médicaments qui, pour certains, sont plus efficaces mais non dénués d’effets secondaires. Et aujourd’hui, l’automédication par les plantes redevient à la mode.

D’ailleurs, le métier d’herboriste réapparaît. Françoise a passé son certificat de Phytothérapie et Herboristerie en 2009. Depuis, elle fabrique des tisanes pour tous les maux de l’hiver que l’on peut soulager avec les plantes.

Mémo des plantes d’hiver

  • L’églantier est la plante qui produit le cynorrhodon.
  • Echinacea purpurea est l’échinacée pourpre, plante immunostimulante.
  • La gentiane est antivirale, fébrifuge, immunostimulante.
  • Rubus caesius, la ronce est le meilleur remède populaire contre les angines.
  • Sambucus nigra, le sureau est l’anti grippe végétal.
  • Thymus serpyllum, le serpolet est antiseptique, antispasmodique et expectorant, il calme la toux et facilite la respiration.
  • Agrimonia eupatoria, l’aigremoine soigne les extinctions de voix et les enrouements.

Propolis : le trésor de la ruche qui booste votre immunité

Quels sont les bienfaits de la propolis ?

Des températures qui baissent, un soleil qui se fait plus capricieux, des jours qui raccourcissent, l’hiver arrive. Et qui dit hiver, dit rhume, angine, grippe, pneumopathie, de nuit longue, de déprime…

Nous sommes plus fragile l’hiver, et nous devons préparer notre organisme. Certains produits naturels promettent de nous aider à passer l’hiver sans encombre. Vitamines, extraits de pamplemousse, gelée royale, les rayons des magasins et des parapharmacies regorgent de produits dits « miracles » pour booster nos défenses naturelles.

Parmi les moyens naturels qui existent pour renforcer notre organisme, la propolis a longtemps été très utilisée avant d’être oubliée avec la découverte des antibiotiques. Pourtant, la propolis a des propriétés antiseptiques et cicatrisantes, elle est très peu allergène et est excellente pour nos défenses immunitaires.

On trouve la propolis sur certains arbres, mais c’est grâce aux abeilles qu’on y a accès. La propolis ne vient pas de la chimie pharmaceutique mais du travail des abeilles. Son utilisation est ancestrale. Grecs, Romains et Egyptiens appréciaient la propolis pour soigner leurs blessures, comme leurs maladies infectieuses ou virales. Cette substance est sécrétée par les bourgeons des arbres. Les abeilles le récoltent pour en tapisser les parois de leur ruche et réguler ainsi l’activité microbienne de l’essaim complet. Sans propolis, beaucoup plus de maladies assailliraient la colonie d’abeilles, et elles se défendraient certainement moins bien des agressions externes.

Les bienfaits de la propolis

Les abeilles ont trouvé un antibiotique et un antiviral naturel. Un bouclier universel aussi efficace pour l’homme notamment en cancérologie. La propolis permet de stimuler les défenses naturelles des patients fragilisées par les traitements. On trouve dans les résines un cocktail d’actifs : « parmi les constituants essentiels de la propolis, il y a les vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B9…) sauf la vitamine B12 indispensable pour notre système nerveux central, le cerveau mais aussi la moelle épinière« , explique le Pr Henri Joyeux, chirurgien digestif et cancérologue à l’Institut régional du cancer. « Elle contient également des polyphénols, des flavonoïdes que l’on trouve également dans le vin, dans le thé… Ce sont des produits indispensables comme anti-inflammatoire, anti-vieillissement, anti-cancer. On y trouve également des oligoéléments (zinc, cuivre, sélénium…) qui vont être absorbés sous la langue quand nous les prenons et qui vont réguler le système de l’humeur d’une manière générale« .

Dans des laboratoires spécialisés, la propolis brute prélevée dans les ruches est d’abord purifiée. Transformée en poudre ou en concentré liquide, elle est ensuite intégrée dans tous types de produits pour renforcer l’organisme, soigner des maux de gorge, des rhumes ou certaines affections de peau.

La propolis reste un soin 100% naturel. Mais elle est aussi 100% à vos frais. Non considérée comme un médicament, la propolis n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. Et pour un mois de cure de gouttes de teinture mère de propolis, il faut compter environ 14 euros.

Les vertus anti-déprime du safran

Le safran, une plante anti-déprime

Pour prévenir le blues de l’hiver et booster son humeur, l’arsenal végétal est varié mais une jolie fleur attire toutes les attentions ces dernières années : le safran. L’épice la plus chère au monde aurait des vertus anti-déprime. Et pas besoin d’aller en Iran, on peut en trouver en Bretagne.

Le safran est la fleur de la sagesse et de la gaieté. Une fleur rare qui ne se laisse cueillir qu’à l’automne. Le pistil rouge de safran est cultivé depuis des siècles notamment en Iran et il est connu pour ses vertus apaisantes.

Toutes les étapes se font à la main, de la cueillette à l’émondage. L’émondage consiste à récupérer le pistil sur chaque fleur avant de le sécher. Pour sécher, le safran frais est placé dans un déshydrateur pendant deux heures à 35 degrés. Il perd alors 80% de son poids. 150 à 200 fleurs sont nécessaires pour obtenir un gramme de safran sec.

Mais on le trouve aussi sous forme compléments alimentaires en pharmacie. Dosé à 30 mg, le safran agirait sur l’humeur à la manière d’un antidépresseur. « On imagine que le safran aurait un effet comme certains antidépresseurs sur la recapture de la sérotonine. En inhibant cette recapture de la sérotonine, cela permettrait de garder plus de sérotonine au niveau du cerveau et donc d’améliorer l’humeur« , explique Eric Myon, pharmacien.

Une étude clinique iranienne a comparé les effets du safran à ceux de la fluoxétine, plus connue sous le nom de Prozac® sur quarante personnes souffrant de dépression légère à modérée. Résultat : une amélioration des symptômes a été observée dans les deux groupes de patients au bout de six semaines.

Le safran fait-il voir la vie en rose ? Seuls le temps et la recherche permettront de le déterminer. Il n’est pas indiqué en cas de dépression sévère et si les symptômes persistent, un avis médical reste indispensable.

En savoir plus sur les remèdes naturels contre les maux de l’hiver

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