Syrie toujours…Un plan de paix Russe refusé par l’Occident en 2012 !
J’y reviens parce que c’est vraiment gros et symbolique des couleuvres que l’on tente de nous faire avaler non stop :
Ce que les US, l’OTAN, et l’U.E. réclament à cors et à cris avait été proposé il y a 3 ans par Poutine.. et refusé !
[Ça sort maintenant, mais si un lecteur a un lien vers un article français mainstream de l’époque pour nous en informer, je veux bien…]
Depuis, les pièces ont bougé sur l’échiquier et cette solution est devenue impossible. Si Bachar s’en va aujourd’hui, la Syrie explose comme la Libye et c’est la porte grande ouverte à l’État Islamique.
Si avec ça vous n’êtes pas interpellé par les forces souterraines et les buts inavoués qui dirigent la géo-politique en Syrie (et probablement mondiale) !
Reste l’hypothèse de la bêtise, du manque de vision, de l’incurie…. L’hypertrophie intellectuelle rendrait-elle idiot ?
Voici l’excuse/explication officielle : Les « émissaires occidentaux » pensaient que la résistance syrienne (infiltrée par les Jihadistes, financée par les pays du Golfe sûrement par pur idéal démocratique et armée par l’Occident) allait renverser Assad ». Bon sang ! Quand on y songe, ils sont quand même nuls, les services de renseignements de tous les pays alliés sur place !
Peut-être aussi que devoir collaborer et attribuer la paix à Poutine le diable aurait été trop dérangeant ? Ou pire, peut-être que ces trois ans de guerre supplémentaires et les milliers de victimes qui vont avec ont semblé plus « tactiques » à l’Empire ? Damas delenda est.
Quelle que soit la véritable raison, le résultat est là, 3 ans après :
+ de Daesh,
+ de morts,
+ plus de ruines
+ de réfugiés…
Et ça, ce sont des faits, pas besoin d’avoir fait l’ENA ou d’être un « spécialiste » dans un think tank.
Et ne me dites pas, comme je le lis souvent que les politiques sont des irresponsables. ILS SONT RESPONSABLES et j’espère que l’histoire les jugera.
Galadriel
Les Occidentaux auraient refusé un plan russe visant à écarter Bachar el-Assad
L’ambassadeur russe à l’ONU, Vitali Tchourkine, aurait proposé ce plan de paix à l’ex-président finlandais, Martti Ahtisaari, lors de négociations au sein du Conseil de sécurité en 2012.
La proposition aurait été formulée il y a trois ans. Depuis, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont décédées. Plus de quatre millions ont quitté le pays, provoquant la plus grave crise migratoire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Cela reste une occasion perdue», commente aujourd’hui Martti Ahtisaari dans le quotidien britannique The Guardian. À l’époque, l’ex-président finlandais et ancien médiateur de l’ONU pour le Kosovo s’était vu proposer un plan de paix par Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe auprès des Nations unies. Celui-ci prévoyait entre autres de pousser Bachar el-Assad à quitter le pouvoir à l’issue de négociations de paix avec l’opposition syrienne. À croire Martti Ahtisaari, la proposition a finalement été rejetée par les émissaires occidentaux car ces derniers croyaient proche la fin du régime.
Le 22 février 2012, celui qui a été désigné prix Nobel de la paix quatre ans plus tôt se rend au siège des Nations unies. Il est chargé de représenter l’ONG The Elders, un groupe de personnalités indépendantes qui agit pour la paix, la justice et les droits de l’homme dans le monde. Sur place, le Finlandais explique s’être entretenu avec les représentants des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité. «La plus étrange fut la rencontre avec Vitali Tchourkine car je le connais, confie Martti Ahtisaari. Nous ne sommes pas nécessairement d’accord sur bien des sujets mais nous pouvons parler honnêtement.» Au cours de la discussion, celui-ci formule une solution en trois points pour régler la crise syrienne: d’abord, ne pas armer les rebelles ; organiser dès à présent des pourparlers entre le régime et l’opposition ; permettre à Bachar el-Assad de se retirer élégamment à l’issue de ces négociations.