EXPLOITATION DE LA MISÈRE : L’ESCLAVAGE SEXUEL DES RÉFUGIÉES SYRIENNES
Ah ! Comme nous sommes évolués ! Nous atteignons les étoiles, projetons d’évoluer vers un homme bionique demi-dieu mais sommes incapables de protéger et respecter les faibles.. Et si l’humanité, plutôt que de courir après d’orgueilleuses chimères commençait d’abord à réviser ses fondamentaux ??
Nouvel esclavage (tu par Médias): Des réfugiées syriennes – Sexe de survivance
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=93581&frid=18&seccatid=37&cid=18&fromval=1
L’esclavage insoutenable des réfugiées syriennes
Introduction de Chantal Dupille
Voici un scandale abominable à relayer !
Nos médias occidentaux font semblant de défendre tous les droits humains en dénonçant juste le sort des femmes dans certains pays… d’ailleurs jamais en Arabie Saoudite ou au Qatar : L’indignation est sélective, fonction des Etats (non-alignés ou soumis à Washington).
En réalité, ces médias plaident pour les réformes « modernes » portant atteinte à tous les droits fondamentaux (comme ceux du travail), ou pour les mesures d’austérité les plus dures.
Et lorsqu’ils se penchent sur, au moins, le sort des femmes, c’est pour protester contre les femmes violées, battues ou, surtout, voilées… Mais dans le même temps, nos médias se taisent complètement sur des scandales énormes ! Emportés dans leurs élans va-t-en guerres, obsédés par le désir de détruire la Syrie multi-culturelle, laïque, tolérante, ils se fichent en réalité pas mal du sort des femmes dont ils prétendent se faire les défenseurs, puisque l’esclavage des réfugiées syriennes les laisse complètement indifférents !
D’ailleurs, en tentant d’amadouer la gent féminine, les femmes, en tentant de montrer leur intérêt pour elles, ces médias espèrent peut-être, au fond, les convaincre de devenir ensuite les meilleurs agents de la « démocratie » à la sauce occidentale, du soi-disant progrès ? Pour mieux asservir ensuite, à travers elles, les Etats convoités.
En tous cas, voici des articles qu’il faut absolument relayer. Au nom de la vérité qui doit prévaloir, encore et toujours…
Chantal Dupille
Vidéo : femmes réfugiées syriennes mises aux enchères et vendues sur un marché aux esclaves
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2013/06/10/video-femmes-refugiees-syriennes-mises-aux-encheres-et-vendues-sur-un-marche-aux-esclaves/#more-35792
L’information suivante a été révélée par le site Algerie1.com1 :
Dans les camps de réfugiés de Jordanie et de Turquie, peuplés selon l’ONU de 75% de femmes et d’enfants, les cheikhs arabes des pays du Golfe viennent acheter des femmes syriennes aux enchères.
La guerre en Syrie sert [aussi] à humilier le vaillant peuple syrien, à se servir de ses femmes et de ses filles pour assouvir les bas instincts de la secte des assassins [islamistes]. Ces femmes et ces filles sont kidnappées, violées et ensuite égorgées.
Des musulmans viennent dans les camps pour profiter de la détresse humaine et achètent, pour quelques dollars, des femmes vendues par des réseaux esclavagistes.
Tout le monde sait, mais un sorte de voile pudique est jeté sur cette pratique. Pour les médias occidentaux, le sujet est tabou.
Le numéro deux du principal parti d’opposition turc confirme et dénonce : “Les droits de l’homme sont bafoués dans les camps des réfugiés en Turquie où se rendent les cheikhs arabes et achètent pour une somme médiocre les êtres humains”.
De plus, ajoute le responsable turc, le gouvernement turc autorise les “enfants de ces camps à s’entraîner aux armes et à combattre “.
CBS News2 confirme, et rapporte le témoignage d’Um Majed, vendeuse d’esclave à Amman, en Jordanie.
Le téléphone de Majed ne cesse de sonner. Elle vend des filles syriennes du camp à des hommes qui cherchent des esclaves sexuelles.
« Bien sûr qu’elle est mince » explique-t-elle au client, « elle est dans le camp depuis un mois ».
Les « mariages » ne durent que quelques semaines, ils servent simplement à acheter du sexe. Um Majed reçoit une commission pour chaque vente. Une jeune vierge part pour environ 5 000 dollars.
« Vous voulez que je vous en trouve une plus jeune ?, demande-t-elle à son interlocuteur. « Treize ans, quatorze ans ? »
BBC s’en fait également l’écho3 : Kazal dit qu’elle a 18 ans mais qu’elle parait beaucoup moins. Elle vient de « divorcer » d’un homme de 50 ans d’Arabie Saoudite qui l’a achetée 3 100 dollars (2 000£). Le « mariage » a duré une semaine.
« J’ai vécu avec mon « mari » à Amman, mais cela n’a pas été un heureux mariage. Il me traitait comme une esclave, et ne m’a pas respectée en tant que femme. Il était très « strict » avec moi. Heureusement que nous sommes divorcés », dit elle les yeux emplis de larmes.
« Appelez ça viol, appelez ça prostitution, vous pouvez appeler ça comme vous voulez, mais c’est profiter des plus faibles” dit Andrew Harper, représentant de l’agence pour les réfugiés l’ONU en Jordanie, qui ajoute que 500 000 réfugiées syriennes en Jordanie se tournent de plus en plus vers ces mesures de désespoir.
« Nous n’avons pas de moyens pour aider tout le monde. La plus grande majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants. Beaucoup d’entre elles n’ont pas l’habitude d’aller travailler, alors elles se tournent vers le sexe de survivance. »
Les réfugiées syriennes exposées à l’esclavage
Alors que leurs hommes font la guerre en Syrie, des femmes syriennes réfugiées risquent l’esclavage.
Ces constats désolants sont délivrés aussi bien par le journal An-Nahar en Egypte, que par la quatrième chaine britannique qui enquêtait sur le fameux camp Zaatari en Jordanie.
Malgré les dénis des instances de l’insurrection armée syrienne, qui s’obstinent à sous-estimer le phénomène de l’exploitation sexuelle des femmes syriennes réfugiées, celui-ci prend de l’ampleur dans le monde arabe, sous une couverture qui peut sembler légitime.
« C’est un nouvel esclavage à l’ère du calife Mohammad Morsi », a décrié le quotidien égyptien dans un article qui rapporte qu’en Égypte, les femmes syriennes font l’objet d’un appel au mariage, pour des dotes très minables.
« Tout frère voulant épouser une femme syrienne doit venir immédiatement. La dote ne dépasse pas les quelques livres. La mariée est vierge», appelle-t-on dans les mosquées égyptiennes, selon le journal égyptien an-Nahar.
« Ce scandale », selon les termes du journal, a été archivé par le Conseil National de la Femme (CNF) et une lettre a été dépêchée aux ministres de l’intérieur et de la justice leur demandant de faire cesser ce phénomène de mariage des réfugiées syriennes qui profite de leurs conditions de vie difficiles.
Selon Mirvate Talaoui, la directrice du CNF, le nombre de ce genre de mariage a atteint en un an les 12.000 cas en Égypte, qui accueille vers les 200 mille réfugiés syriens, selon un récent sondage de l’ONU.
Zaatari, le camp de la honte
Mais c’est surtout dans le camp Zaatari en Jordanie, baptisé le camp de la honte, que la situation des femmes syriennes est la plus désastreuse. En plus des conditions météorologiques difficiles qu’elles doivent affronter, elles sont abandonnées à leur sort, faute de mesures sécuritaires suffisantes.
Cette négligence des autorités jordaniennes a été violemment critiquée au parlement jordanien, le 28 mars dernier, par le député Mohammad Chdeifat, qui a déploré que « le camp Zaatari soit en dehors de tout contrôle sécuritaire », révélant qu’il est désormais sous l’emprise « des bandes de criminels et du marché noir ».
De 7 ans à 77 ans, les femmes syrienne risquent tous les sévices.
Plusieurs medias ont rendus compte de kidnappings, viols, mariages forcées, et répudiations à répétition. La semaine passée, la quatrième chaine de la télévision britannique s’est penchée sur ce phénomène pas tout à fait nouveau.
Elle rapporte entre autre que la tente d’une femme syrienne, mère de trois enfants, a été brûlée pour avoir refusé les propositions qui lui ont été faites. Doutant de la véracité des explications données de l’incendie par le coordinateur général des réfugiés syriens qui avait alors argué un bousillage de lignes électriques.
L’incident s’est répété une nouvelle fois, le mois dernier, lorsqu’une tente a été incendiée causant la mort d’une fillette de 7 ans, et blessant son père et ses deux frères.
Femmes et fillette n’osent plus se rendre aux toilettes, sans escorte ou protection, de craintes d’être soit kidnappées, soit violées. Ce sont les plus jeunes qui sont les plus menacées.
L’Unicef a constaté qu’un nombre de jeunes élèves qui ne venaient plus en classe avaient été violées.
Dans le reportage d’un quart d’heure, il est question d’une syrienne, Oum Majed, qui arrange des mariages pour 1.000 dollars la dote, mais selon la présentatrice, cette femme s’adonne au trafic d’esclaves blanches.
De plus, les mariages contractés sont des mariages temporaires ou de plaisir, en échange d’une somme allant de 50 à 100 dollars. La plupart des prétendants étant surtout des Arabes du Golfe. Dans l’un des cas, un vieux jordanien de 60 ans est venu pour demander en mariage une fillette de 12 ans.
Sachant que les cas de mariages de plaisir ont été confirmés dans le parlement jordanien par la député Mayçar Sardiyye qui s’est interrogée sur les parties qui gèrent « cette prostitution » dans ce camp.
Réfugiées non esclaves
L’an dernier, une campagne a été organisée sur Facebook par des activistes syriens pour dénoncer ces pratiques à l’encontre « des femmes syriennes libres » qui refusent .
«Quelle virilité donc est celle des hommes arabes qui n’ont trouvé autre pour aider les réfugiées syriennes que de les épouser », a dénoncé l’une de ces activistes de l’opposition syrienne, Leila Chéhab.
Les sites de l’insurrection s’étaient alors mis de concert pour sous-estimer le phénomène, au prétexte que ses cas sont limités.
Comme pour les Palestiniens
Par dessus cette exploitation, les réfugiés syriennes appréhendent le pire.
Dans le reportage de la télévision britannique, une vieille femme se regrette profondément avoir quitté son pays et dit qu’elle souhaite y retourner quelque soient les conditions.
Ce qu’ellle craint le plus c’est un sort similaire à celui des réfugiés palestiniens, qui sont sortis de leur patrie et ne sont plus jamais retournés.
(..) De pire en pis chez les réfugiées en Jordanie : le trafic de sexe
La situation des réfugiés syriens dans les camps turcs et jordaniens est plus que lamentable. En plus de l’extrême pauvreté et des conditions précaires dans laquelle ils vivent, leurs femmes sont sujettes à un trafic de sexe sans pitié.
Selon le quotidien britannique The Telegraph, citant les conclusion d’un rapport réalisé par des activistes travaillant dans des organisations d’aide et de soutien aux réfugiés syriens, de jeunes filles dont certaines n’ont pas dépassé les 14 ans sont contraintes d’offrir des services sexuels, sous couvert du mariage qui s’avère être temporaire, alors que d’autres sont tout bonnement contraintes à la prostitution .
Souvent les premières sont arnaquées, en leur suggérant l’affaire comme étant un mariage en bonne et due forme avec une dote payée par le mari. Des gardiens du camp des réfugiés Zaatari ont reconnu recevoir constamment des demandes de la part d’hommes arabes, majoritairement originaires d’Arabie saoudite ou de Jordanie, venus au camp à la recherche d’une « mariée, jeune et gentille ». Une réfugiée du camp Zaatari et mère de deux filles assure que certains hommes mariés viennent épouser de jeunes filles pour soi-disant « nous aider ».
En échange de ces services, les parents de la jeune fille se verront déménager du camp des réfugiés vers un appartement plus confortable. Leurs dépenses aussi seront prises en charge par le soi-disant époux. Avant que ce dernier ne disparaisse.
Nombreuses sont celles à qui les hommes avaient promis de les emmener avec eux en Arabie saoudite, et n’ont plus jamais eu des nouvelles d’eux après leur départ.
Selon un activiste travaillant pour l’association bénévole « Kitab al-Sounna », tous ces mariages s’avèrent être faux, et ne sont pas contracté en présence de religieux.
Elles sont 500 jeunes filles à l’avoir contracté au cours de l’année 2012 seulement.
Un jeune jordanien a également révélé l’existence d’un réseau de prostitution régie par une femme dans le camp, où la jeune fille est payée 50 dinars l’heure, et le double si elle vient d’être dépucelée.
Le rapport a également abordé la question du viol qui est la raison principale de certaines femmes pour quitter la Syrie.
(..)
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=93581&frid=18&seccatid=37&cid=18&fromval=1