Les perles du divan ou l’humour chez le psy
«Je préfère mourir vivant que vivre mort», «La boulimie me dévore»… Les meilleures perles entendues par un psy
Depuis 30 ans, le docteur Yann Simaï, psychiatre, va de surprise en surprise avec ses patients. Entre leurs jeux de mots, leurs lapsus, leurs questions existentielles inédites, leurs révélations surprenantes, les consultations ne manquent pas de piquant. Dans Allongez-vous*, qui sort ce jeudi en librairie, il a compilé ses souvenirs les plus drôles. 20 minutes a fait sa propre sélection…
Les lapsus révélateurs
« Mon mari continue à voir la thérapute de couple ».
« J’ai amené mon père chez le vétérinaire ».
« Je passe trop de temps au bourreau… Euh au boulot ».
« Je ne le savais pas coureur à ce point-là. Vraiment, il baise dans mon estime ».
« C’est vrai qu’on fait plus l’amour depuis des mois, mais y’a quand même un pieu dans mon couple. Euh… je veux dire un mieux ».
« Je suis à un tourment de ma vie ».
« Je voulais lui présenter ma copine, pour qu’il la connasse ».
Les champions de la formule choc
« Il est alcoolique au dernier degré ».
« Mon mari travaille trop, et en plus il a des horaires complètement éclatés, on se chevauche beaucoup ».
« Je m’en rends bien compte inconsciemment ».
« La boulimie me dévore ».
« M’imbiber me désinhibe ».
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Les confidences déconcertantes
« Moi, je serais volontiers échangiste, mais sans ma femme ».
« C’est vrai qu’elle n’est pas très belle, notre fille, mais nous l’aiderons ».
« Je lui ai cassé le périnée sans le vouloir une fois où on dansait le rock ».
« J’ai bien réfléchi : au fond je crois que je n’aime pas la pénétration ».
« Ma chienne est la réincarnation de ma mère ».
« A cette époque, je faisais de la constipation urinaire ».
Les grands comiques qui s’ignorent
« Quand j’ai appris qu’il fumait des pétards depuis ses 13 ans, ça m’a fait l’effet d’une bombe, j’ai dégoupillé ».
« Moi, je suis pas au courant, mais ma femme elle est eau courante ».
« Ca l’a mis en pétard d’être arrêté pour si peu de cannabis sur lui ».
Les torturés du ciboulot
« Je voudrais être sûre de mes doutes ».
« Je ne suis pas dans la norme par rapport à moi-même ».
« Je me trouve trop jeune pour vieillir ».
« C’est pas facile de vivre avec quelqu’un qui n’est pas seul dans sa tête ».
« J’ai peur de pas être morte quand je serai morte ».
Ceux qui ont des vrais problèmes dans la vie
« En tant que prof, je suis phobique scolaire ».
« Dès que je me retrouve face à un groupe, j’ai peur de rugir ».
« J’ai l’œil oval, le cerveau bouché et le pubis en feu ».
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Les patients au bord du transfert
« Vous m’avez fait du bien, comme une bière… »
Les rois de la logique
« Je le prends jamais mon anti dépresseur, du coup ça ne me fait aucun effet »
« Moi, je suis célibataire et fidèle ».
« J’aurai jamais le courage de me suicider moi-même ».
« Je préfère mourir vivant que vivre mort ».
*Allongez-vous, Yann Simaï, Les éditions de l’opportun, 9,90 euros.
NDLR : Je trouve que le : « Je préfère mourir vivant que vivre mort », a une certaine profondeur qui pourrait bien servir de formule à la résistance !