Qui sommes nous ? (1)

Avec une régularité sans faille, le « Qui sommes-nous » de la page d’accueil est consulté chaque jour. Il faudrait y faire un peu de ménage car ce n’est pas sur cette page devenue foutraque que vous  saurez qui sont les éléments qui composent les brindherbes. Pour répondre plus clairement à cette interrogation, nous avons décidé que nous pouvions nous présenter chacun individuellement.  Je commence donc, puisque j’ai l’honneur de vous servir quotidiennement; cahin caha maintenant, le fruit de mes recherches et de mes réflexions.

Qui  est Galadriel ?

Telle est peut-être la question que vous vous posez après avoir lu mes billets. Peut-être vous demandez vous de quoi je me mêle et pourquoi je me sers de la tribune du blog pour exprimer des idées qui peuvent ne pas être en accord avec votre façon de penser ou de raisonner.

Ai-je des diplômes qui me permettent d’étudier tel ou tel sujet et de les commenter avec une culture universitaire spécifique ?

La réponse est non. Je suis une littéraire, vous l’aurez peut-être noté, mais pas d’études prolongées ni en philosophie, ni en sociologie, ni en économie, rien qu’une curiosité insatiable de la vie  et ce que j’en ai observé et modestement analysé. Un goût particulier pour les philosophes, l’histoire des religions et de la sagesse humaine, l’histoire des peuples, les sciences humaines ou plus « dures », la littérature de science-fiction, le tout aidé d’un certain don d’empathie m’ont donné au fil de ma maturation  une ouverture-à et une écoute de tout ce qui est humain, du pire au meilleur.

Il n’est pas dans mes intentions de vous convaincre d’autre chose que de vous poser des questions. Questions fondamentales, existentielles, mais aussi ancrées dans le réel.

J’arrive, sereine et presque 🙂 libre après avoir lâché beaucoup d’idées encombrantes qui ne m’appartenaient pas vraiment, au bout d’une existence bien remplie, dont, comme vous probablement,  je n’ai pas toujours su deviner les chausses-trappes, pièges que j’ai d’ailleurs souvent posés moi-même sur le chemin. 

Pour résumer, je suis une personne bien ordinaire qui a fait ce qu’elle pensait être son mieux. Ceci pour préciser que je suis parfaitement consciente de la subjectivité de mes propos. Il n’y a d’autre motivation que de partager humblement quelques clés qui m’ont aidée en espérant qu’elles s’adapteront à quelques unes de vos serrures…

Je suis invalide à présent et vous écris de mon lit.  Je dis « vous écris » car lorsque je chapeaute un article ou rédige un billet, c’est à vous que je pense. A vous qui me lisez, qui êtes jeune ou un peu moins et qui vous débattez dans un monde qui s’assombrit et se durcit. J’arrive au bout de ma route, certains d’entre vous, dont mes enfants et petits enfants, commencent la leur et j’ai souvent le cœur serré en parcourant chaque jour ces news si peu lumineuses, si peu gaies, si peu encourageantes.. 

Peut-être est-ce orgueilleux de penser que mon expérience peut être utile à la communauté et je vous prie de m’en excuser. J’espère cependant que certains parmi vous entreront en résonance avec ce que j’essaye de dire et que cela les aidera à mieux se connaître, mieux s’aimer et aimer autrui,  mieux comprendre le monde et se libérer de tous ces filets tant mentaux que matériels qui nous immobilisent.

Je suis une idéaliste. Je crois dans l’humanité, je crois en vous. 

La grande idée que je retire de ce que j’ai compris est que notre équilibre, notre bonheur est intérieur et que la façon dont nous vivons les événements dépend grandement de notre état d’être. Sinon, comment font tous les malheureux de la planète pour trouver de la joie là où nous ne voyons que malheur ? Ils ne sont ni plus sots ni plus aveugles que nous.

L’humain est un être merveilleux plein de ressources extraordinaires. Il suffit de les chercher. C’est une longue chasse au trésor, et, je vous l’avoue, je n’ai pas été rapide. 🙂 Mais je vous promets que sans devenir pour autant un bouddha, si l’on décide de s’y mettre vraiment, la vie change et l’on se sent incroyablement mieux, plus léger, plus fort et ce, sans lourdes disciplines mystiques : Il s’agit simplement de se questionner honnêtement et d’écouter la vie, de s’ouvrir à elle, lucidement, mais sans peur. C’est en identifiant les racines de nos peurs et leurs illusions que notre égo fait naître que nous réussissons à les maîtriser puis finissons par les laisser s’évanouir en riant.

Nous avons tous en nous, parfois très enfoui sous de multiples angoisses chez certains, mais présent tout de même, une grande capacité d’amour.  C’est le plus bel instrument que nous ayons pour grandir, nous élever et participer à l’élévation de l’ensemble.

La tache est rude, c’est vrai, mais nous pouvons le faire. J’y crois et j’espère savoir vous transmettre ma foi.

Voilà ce qui me tenait à cœur de vous dire le plus simplement et honnêtement possible. Merci de me lire, merci tout simplement de faire vivre les brins et merci à toute l’équipe qui me fait confiance et pardon à ceux que je blesse sans le vouloir.

Galadriel

PS : Ne vous fiez pas à l’avatar… Je n’ai pas trouvé le philtre de l’éternel jeunesse ! C’est seulement que le monde elfique me fait rêver…

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