Assurance chômage en danger

La spirale infernale de la dette de l’Unédic et l’austérité menacent le droit aux indemnités chômage


TOUT VA BIEN ! DORMEZ BRAVES GENS !

Exemples personnels dans un entourage immédiat comme vous devez en avoir vous-mêmes..

– Indemnités sécu d’arrêt de travail pour une assistante ménagère (160€) seule avec deux enfants : Deux mois et trois réclamations pour obtenir le virement…

– Retraite complémentaire à 600 € de retraite sécu: depuis près d’un an, papiers déjà expédiés indéfiniment redemandés,  perdus, dossier passé au pilon (parait-il) pour raison de réponse pas assez rapide à refaire intégralement –  oui oui ! Bref… Pour une somme non définie mais dérisoire d’environ 200 euros rien depuis septembre 2014...

Et je ne parle pas d’untel, 47 ans, ex-cadre,  plus d’indemnité,  des centaines de CV envoyés et pas de boulot, même à l’usine (pas le bon profil !)

On peut crever la bouche ouverte !

Et pendant ce temps ces messieurs en cravates gavés sur le dos de la République complice du Medef nous jouent du pipeau pour  toujours plus de dividendes, moins de charges et moins d’impôts pour les sociétés et leurs banques prédatrices et qui en échange ne donnent rien.

Pas encore tout à fait la Grèce le Portugal ou l’Espagne.. Mais on y va…

G.

Merci à cloclodesbois pour les liens transmis !

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ARTICLE de : Eva Thiébaud, Morgane Remy

La dette de l’assurance-chômage s’accumule, amplifiée par la crise, et dépasse les 21 milliards d’euros. Les cinq millions de sans emplois en seraient-ils les principaux responsables, comme le laisse croire la multiplication des contrôles et des contraintes contre ceux qui bénéficient du droit – constitutionnel – à une indemnité chômage ? Nous nous sommes plongés dans la dette de l’Unédic pour savoir d’où elle venait et comment elle augmentait. Et pourquoi aucune solution pérenne n’est mise en place pour la résorber tout en respectant les droits sociaux. Un mini audit de la dette de l’Unédic en quelque sorte, pour comprendre comment le Medef est en train de mettre en péril l’avenir de l’assurance-chômage.

Les chômeurs coûtent cher, trop cher. Voilà l’idée savamment distillée ces dernières années. Ainsi, Pôle Emploi renforce les contrôles, que se soit pour lutter contre la fraude ou s’assurer que les demandeurs d’emploi cherchent un nouveau travail avec assiduité (lire ici). Mais pourquoi une telle surveillance ? Pourquoi la question des obligations des chômeurs est-elle devenue si aiguë ? À cause de la dette, qui partage la racine étymologique du verbe « devoir ». La dette du système d’assurance-chômage, gérée par l’association privée Unedic, et qui atteint des sommets. Et pèse sur les épaules des chômeurs.

Pourtant, même si l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi complique l’équation (2,9 millions de chômeurs ont été indemnisés en mars), ils sont loin d’en être responsables. L’assurance chômage ne demeure-t-elle pas un droit fondamental ? Inscrit dans le marbre, ce droit est entériné dans l’article 11 du préambule de la Constitution de 1946, repris dans la Constitution de la Ve République.

Titres des chapitres développés :

Vingt années d’excédents

Comment résorber une dette de 21,3 milliards ?

L’assurance-chômage peut-elle faire faillite ?

Les erreurs passées des partenaires sociaux

L’assurance-chômage étranglée par le pacte de responsabilité

A qui profitent les contrats précaires ?

Chômage des seniors, fraudes patronales et travailleurs détachés

Les chômeurs n’ont pas voix au chapitre

 

TOUS LES DÉVELOPPEMENTS SONT ICI :

http://www.bastamag.net/La-spirale-infernale-de-la-dette-de-l-Unedic-et-l-austerite-menacent-le-droit

 

CITATION  

 

Le système bancaire moderne fabrique de l’ argent à partir de rien. Ce processus est peut – être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé.

La banque fut conçue dans l’ iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez – leur le pouvoir de créer l’ argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’ argent pour la racheter.

Ôtez – leur ce pouvoir, et toutes les grandes Fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux.

Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’ argent et à contrôler les crédits.”

SIR JOSIAH STAMPS, directeur de la banque d’ Angleterre 1928 – 1941, réputé 2 ème Fortune d’ Angleterre à cette époque.

 

IL N’Y A PAS DE FATALITÉ !

Cela n’existe qu’avec notre complicité active ou passive

Qui ne dit rien consent