Promenons-nous dans les bois….

Tendus ? Fatigués ? Énervés ? Le meilleur des anti-stress est gratuitement à votre portée.. Promenez-vous dans la nature mais…. pas n’importe comment.

Explications et arguments :

Le meilleur antistress naturel de la planète, la reliance avec la Nature…

 

Article invité de Nicolas, ingénieur,
géobiologue et passionné de nature :-)
Accompagné d’un audio Ofessens,
« Immersion dans la nature », en fin d’article…

Comment et pourquoi aller se ressourcer dans la Nature?

Dès que le soleil de printemps pointe le bout de son nez, nous sommes souvent pris d’une envie de sortir, de respirer le grand air, de sentir le soleil, de faire des balades, admirer les changements de couleurs, observer les fleurs sauvages qui repoussent, bref se reconnecter à la nature.

C’est un besoin important, presque intuitif pour beaucoup d’entre nous. Est-ce que ça vient de nos ancêtres pour qui cette saison était plus facile, avec plus de chaleur et promesse de cueillettes abondantes, ou d’une impression de sorte de besoin vital pour l’homme, d’être en contact avec la Nature, d’être en contact avec la terre ?

Ce n’est pas qu’une impression, depuis plus de vingt ans, les effets de la Nature sur notre corps et notre psychisme sont des thèmes de recherches. Et les études le confirment : au-delà du bien-être ces effets sont réels et mesurables.

Moins de maladies cardio-vasculaires, moins de stress, moins de dépressions, moins de consultations, moins d’obésité, renforcement du système immunitaire et aussi plus de concentration.

La liste des bienfaits ne cesse de s’allonger, que ce soit par la simple présence de végétaux au quotidien, ou d’immersion plus profonde, par exemple en forêt.

Il y a paradoxe à l’heure où la science nous démontre que la Nature est essentielle à notre santé, et pourtant cette dernière n’a jamais été autant en souffrance et aussi par le fait que depuis 2008 ; plus de la moitié des humains vivent en ville et même environ 1 milliard d’entre eux vivent dans des bidonvilles.

Les pays en voie de développement absorbent 5 millions de nouveaux urbains chaque mois. Par contre les populations des villes des pays développés restent stables ou diminuent par endroits. (tiré de la revue : ça m’intéresse)

La Terre-Mère, un être vivant…

L’homme n’a pas attendu la science pour savoir que la nature est très importante. Elle a une dimension sacrée pour beaucoup de peuples. Comme par exemple, la Pachamama pour les peuples d’Amérique du sud.

Quelques explications tirées de Wikipedia . La Pachamama (Terre-Mère), étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse-terre dans certaines cultures correspondant à l’ancien empire inca.

Forêt-anémones-le meilleur-antistress-naturel-de-la-planète

Très bref aperçu historique et un exemple de tradition avec la Pachamama :
Avec l’arrivée des Espagnols, l’imposition du Christianisme et l’influence du métissage, la Pachamama a commencé à régresser et à être remplacée par l’image de la Vierge Marie.

Actuellement la tradition de l’offrande se maintient et se pratique toujours, principalement dans les communautés quechuas et aymaras, à travers une offrande. La Terre-Mère est considérée comme un être vivant. Elle est à la base de tout : êtres vivants, végétaux, minéraux, textiles, technologies, etc.

Il convient donc de lui faire des cadeaux pour s’attirer ses bonnes grâces. Ainsi, on creuse un trou dans le sol, pour y déposer des offrandes à l’attention de Pachamama ou à la Vierge Marie selon ses croyances.
Ensuite les hommes mangent et boivent et se mettent à jouer de la musique et tout le monde chante en l’honneur de Pachamama.

Comment l’homme s’est-il progressivement coupé de son milieu naturel?

Déconnecté de la terre où nous vivons et qui nous nourrit tout de même ; il manque un besoin essentiel et profond, voire sacré pour l’homme. Heureusement, si on en prend conscience, il existe des moyens simples pour se reconnecter pour notre bien et aussi celui de la nature par effet indirect.

Car on aura plus de respect pour la Terre, plus de conscience de son importance et les notions écologiques de base viennent facilement et de manière choisie ; ce qui est souvent préférable et plus durable.

Quelques mots sur l’approche et la tradition chamanique, tirés du livre le « Chamanisme au quotidien » de Sophie Dardenne.

Si on s’inspire des chamans, qui étaient très probablement les premiers mystiques, le chamanisme est la religion ancestrale du monde. Il ne peut être considéré comme une religion, mais plutôt comme une forme de sensibilité et de pratique spirituelle sans support dogmatique.

Il existe sous de multiples formes, mais l’absence de textes sacrés et de lieux de culte rend son approche parfois compliquée.

Le chamanisme cultive le sens profond du sacré. Tous êtres, toutes choses possèdent une forme d’âme, d’esprit et une énergie vitale. Dans le système de pensées chamaniques, tous les éléments de la nature, hommes, animaux, plantes, minéraux sont animés d’une même énergie.

Les chinois l’appellent : qi ; les japonais: ki ; les indiens : prana ; les scandinaves : megin.

Selon la tradition chamanique, l’être humain n’est pas seulement dans la nature, il est LA Nature. Quelques exemples :

« Savez-vous que les arbres parlent ? Oui, ils parlent entre eux. Ils vous parleront aussi, si vous prenez le temps de les écouter. » Serge Bramly

Ou un beau texte de chant cérémonial Navajo :

C’est beau en vérité, c’est beau
Je suis l’esprit à l’intérieur de la terre
Les pieds de la terre sont mes pieds
Les jambes de la terre sont mes jambes
La force de la terre est ma force
C’est beau en vérité, c’est beau
Les pensées de la terre sont mes pensées
La voix de la terre est ma voix
La plume de la terre est ma plume
Tout ce qui appartient à la terre m’appartient,
Tout ce qui entoure la terre m’entoure,
Et moi je suis la parole sacrée de la terre
C’est beau en vérité, c’est beau

« La terre est votre mère, votre grand-mère et elle est sacrée. Chaque pas qui est fait sur elle devrait être comme une prière. » Élan noir

« La célébration du cycle de la nature permet à l’homme de porter un regard sur son propre schéma de progression, de la naissance à la renaissance, en passant par tous les stades de la perte, de l’abandon, et de la récolte. » Thierry Piras

Faire le silence pour voir clairement et déstresser son esprit

Dans nos sociétés et principalement en milieu urbain, le silence apparaît comme exceptionnel. Notre environnement quotidien est saturé de bruit. Cette habitude de vivre conduit beaucoup de personnes à toujours avoir un fond sonore autour d’eux (radio, musique, télévision).

Car le silence peut effrayer, il est synonyme de vide… et elles ont peur de pas pouvoir maîtriser le mental, les idées automatiques, qui ne sont pas toujours roses. Elles préfèrent alors le remplir de sons de toutes sortes.

Dans les traditions chamaniques, le silence joue un rôle fondamental. Il est le contenant de l’univers, son esprit, celui qui permet de découvrir le chant de la terre. La puissance d’un chaman se mesure notamment à sa capacité à faire le calme dans son esprit, à entrer dans le silence pour observer le monde et se mettre à son écoute.

La pratique du silence intérieur nettoie le jeu du mental, et il réveille l’intuition. On reviendra dans la suite de cet article sur la méditation en marchant. :-)

Tulipe rose meilleure antistress naturel de la planète

Dans la nature, le silence est d’or… Il est bien difficile dans le monde actuel de vouloir vivre comme un ermite. Mais peut-être pouvons-nous apprendre progressivement à ‘’fermer’’ le robinet du bruit de fond, musiques ou autres paroles.

Être seul en pleine nature, c’est l’idéal pour apprendre à entrer dans le silence : se poser, se centrer, et observer ce qui nous entoure avec plus de discernement.

En n’ouvrant plus la bouche sans raison, nous accédons à plus de sagesse, nous parvenons à résoudre plus facilement nos problèmes, nos conflits et nous agissons avec plus de circonspections et découvrons souvent des forces inconnues que nous avons en nous… et la vie devient moins stressante….

Conclusion

De cette introduction : il ressort l’importance du contact avec la nature comme anti-stress, soit simplement par le bon sens ou l’écoute de son corps, l’approche chamanique, ou récemment la science qui s’y intéresse et les notions de silence et d’écouter ses sens.

Pour aller plus loin, je peux vous proposer 3 livres, dont je vous cite quelques extraits:

Le besoin de nature sauvage, de Roland de Miller, aux éditions Jouvence

  • Je ressens alors un appétit de Vie, le besoin de nature, comme un besoin d’eau pour vivre. C’est un besoin vital.
  • Dans les quartiers d’habitations qui comptent beaucoup d’arbres, le taux de violence familiale est plus faible que dans des secteurs comparables où il y a peu ou pas d’arbres
  • Des chercheurs ont observé que le corps réagit physiologiquement à la contemplation de la nature et l’interaction avec elle.
  • Marcher si le geste est délibérément choisi, c’est sortir du cercle des conditionnements ordinaires et s’ouvrir au monde ; c’est laisser derrière soi le marais des soucis pour retrouver un second souffle.

Pèlerinage aux sources de la vie, de Jean Paul Simard, aux éditions Anne Sigier, Québec

  • La nature a cette capacité de favoriser l’émergence du spirituel. Elle ouvre naturellement à la conscience de l’infini et de l’éternité, à la séduction de l’absolu.
  • Je pensais également à la leçon de l’eau. L’eau stagnante pourrit, l’eau qui coule se purifie dans son mouvement, dans sa marche.
  • Chaque année je me réserve une semaine à l’automne pour aller en forêt. Pour arrêter la cadence. Pour retrouver les rythmes de la nature, pour me retrouver, pour revivre.
  • L’équilibre humain réside dans la reconnaissance de nos racines terrestres et célestes, biologiques et spirituelles. Le point d’équilibre se trouve à la jonction du biologique et du spirituel.

La sérénité de l’instant, avec comme sous-titre : Paix et Joie à chaque pas, de Thich Nhat Hanh, moine zen vietnamien, aux éditions Dangles

  • Je pense qu’il devrait y avoir une pièce de respiration en chaque foyer. Des pratiques aussi simples que la respiration et le sourire conscient sont capitales. Elles sont capables de changer notre civilisation.
  • Si nous sommes novices en méditation, nous aurons peut-être envie de quitter la ville pour la campagne afin de nous aider à fermer les fenêtres qui jettent le trouble dans notre esprit. A la campagne, nous ferons un avec la forêt si calme, nous pourrons nous retrouver et nous restaurer au lieu d’être balayés par le chaos du « monde de dehors.
  • Prenez la main de votre enfant et invitez-le à sortir avec vous pour vous asseoir tous les deux dans l’herbe. Vous pourriez avoir l’envie de contempler les petites fleurs qui poussent là, ainsi que le ciel. Respirer et sourire ensemble. : voilà ce qu’est l’éducation pour la paix. Si nous savons apprécier ces choses simples mais très belles, nous n’aurons pas à chercher quoi que ce soit d’autre.
  • La paix est accessible à tout instant, en chaque respiration, en chaque pas.

Montagne le meilleur antistress naturel de la planète

Une photo de Nicolas, ambiance yang, pour rétablir l’équilibre… parce que mes photos sont un « peu trop ying » ;-), selon lui…

 Dans le prochain article 

  • La marche en conscience qui est une forme de méditation simple et bienfaisante qui nous ouvre vers le Tout.
  • Comment se trouver un arbre ami, confident, avec un exercice d’enracinement.
  • Comment ressentir si un lieu est bon, et quelques exercices pour favoriser l’augmentation de son taux vibratoire.

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