Grèce : Ce serait la Troïka et les créanciers qui auraient réclamé un référendum (MAJ)!!

Mise à jour (23h) : La Grèce fait défaut. Elle ne remboursera pas l’échéance de 1 milliard 6 demain.

Athènes : 17000 personnes dans les rues en faveur du NON ! (1)

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Les banques européennes ont perdu 50 mds EUR en une journée

LISEZ BIEN LA DERNIÈRE PHRASE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS: SI C’EST VRAI, C’EST ÉNORME !

Un référendum sur la nécessité de l’introduction de mesures d’austérité aura lieu le 5 juillet en Grèce.

Ce sont les représentants du « big three » des créanciers composé de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international qui ont insisté sur l’organisation d’une telle initiative.

Actuellement, la dette grecque dépasse 300 milliards d’euros.

La capitalisation totale du secteur bancaire en Europe a diminué de plus de 50 milliards d’euros après l’introduction, le 28 juin, de mesures de restriction par la Grèce, rapporte l’agence américaine Bloomberg.

Le gouvernement grec a suspendu l’activité des banques dans le pays jusqu’au 6 juillet. Sur le marché boursier, l’indice Stoxx 600, qui inclut les actions des banques européennes, a perdu 4,4% — il est à son plus bas depuis novembre 2011.

D’après l’agence, les titres des établissements de crédit qui ont baissé le plus, sont ceux du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie. Ainsi, les actions de la banque portugaise Banco Comercial Portugues ont chuté de 9,1%, de la banque espagnole Banco Popular Espanol de 6,5%, et de la banque italienne Banca Monte dei Paschi de 7,2%.

Un référendum sur la nécessité de l’introduction de mesures d’austérité aura lieu le 5 juillet en Grèce. Ce sont les représentants du « big three » des créanciers composé de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international qui ont insisté sur l’organisation d’une telle initiative.

http://fr.sputniknews.com/international/20150629/1016771265.html

(En principe, l’agence de presse Sputiknews n’avance pas n’importe quoi)

(1) : http://www.lesechos.fr/monde/europe/021173479300-en-direct-grece-la-porte-reste-ouverte-assure-le-patron-de-leurogroupe-1132804.php#

7 Responses to "Grèce : Ce serait la Troïka et les créanciers qui auraient réclamé un référendum (MAJ)!!"

Zap Pow dit :

29 juin 2015 à 21 h 31 min

J’ai un énorme doute : l’UE a largement démontré qu’elle n’aimait pas trop s’en remettre au peuple pour décider de quoi que ce soit. Trop aléatoire. Il faut recommencer jusqu’à obtenir la réponse convenable (Irlande, Pays-Bas) ou s’arranger pour faire comme si on avait eu cette réponse (France, avec l’élection de Sarkozy et le traité de Lisbonne).
Non, l’UE a horreur des référendums, et avait déjà hurlé comme un goret qu’on égorge lorsque le précédent gouvernement grec avait mis cette possibilité sur la table.

J’ai aussi un doute sur Sputniknews : cette agence émanant du gouvernement russe remplace Voice of Russia et RIA Novosti à l’international. C’est la voix de la Russie (ce qui ne veut pas dire qu’elle ment nécessairement, car on voit mal ce que la Russie a à « branler » que le référendum soit une initiative de la troïka ou de la Grèce).
1. jp31 dit :
  
  29 juin 2015 à 22 h 43 min
  
  http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-banques-seront-fermees-pendant-une-semaine-487810.html
  
  ,,
2. galadriel dit :
  
  29 juin 2015 à 22 h 44 min
  
  N’oublie pas Zap Pow, nous sommes en politique et géo-politique dans un théâtre permanent. Difficile de savoir ce qui se trame réellement en coulisse.
  Et si un Grexit arrangeait tout le monde, au fond ??? Et si les grands financiers avaient tout verrouillé pour éviter la contagion, c’est bien ce que voudrait Merkel, non ?
  La chaleur doit me rendre pessimiste, mais j’ai l’impression que la montagne va accoucher d’une souris, qu’on va encore se faire avoir sur ce coup-là, que tout est prévu, préparé… Je ne nie pas la sincérité de Syriza, je pense qu’il y a des leviers dans ces négociations qui nous échappent…
3. Jean dit :
  
  30 juin 2015 à 1 h 11 min
  
  Un bon article sur ce sujet : http://fr.sott.net/article/25892-Tyrannie-europeenne
  
  et sur la situation de l’UE : http://fr.sott.net/article/25894-La-double-conjuration-de-Washington-et-de-Bruxelles
Jean dit :

30 juin 2015 à 1 h 01 min

Attention aux manipulations !

Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec le 27/06/15

« Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.

Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple. »

Source : http://syriza-fr.org/2015/06/27/allocution-du-premier-ministre-a-tsipras-au-peuple-grec-le-choix-au-peuple-souverain-referendum/
1. galadriel dit :
  
  30 juin 2015 à 9 h 20 min
  
  Bonjour, Jean. Le fait que le référendum puisse être une convention commune entre l’UE et Syriza n’enlève rien de mon point de vue à l’intention des uns et des autres. Syriza acculé par le chantage UE demande l’avis aux Grecs pour pour continuer ou arrêter les négociations est un geste profondément démocratique que nous ferions bien d’imiter. Pour moi, c’est clair. Néanmoins, que cela arrange la Troïka en offrant une porte de sortie qu’elle ne souhaite pas assumer, c’est une hypothèse plausible… Lorsque tout un état, (voire 27) est en jeu, le romantisme n’est pas de mise et Tsipras est loin d’être un imbécile et un rêveur. Le fait que ce référendum soit un choix commun des négociateurs reste pour moi un acte politique fort et exemplaire.
2. Jean dit :
  
  30 juin 2015 à 11 h 16 min
  
  Bonjour Galadriel,
  
  J’ai crois à l’honnêteté de Syriza et à l’incurie de la Troïka. Les faits parlent d’eux-mêmes car pour juger un politicien il ne faut pas écouter ce qu’il dit mais regarder ce qu’il fait. En quelques années la technocratie européenne est passée du despotisme éclairé à l’autoritarisme et la façon dont l’UE utilise le référendum, au moins depuis le « non » français de 2005, est assez significative.
  Pourquoi continuer à appliquer une politique économique qui ne fonctionne pas alors que les peuples qui en sont victime s’y opposent ? Parce qu’en faite elle fonctionne si on comprend que son objectif n’est pas la prospérité des nations mais l’accaparement des richesses par une minorité. Dans cette optique l’aspiration des peuples n’est plus ce à quoi les politiciens doivent se plier, comme dans une démocratie, mais un frein à l’enrichissement de quelques uns aux dépends de tous. Il faut avoir conscience que nos « zélites » ne sont pas stupides, ni mêmes incompétentes, mais irrémédiablement corrompues. Ce dont la Troika ne veut pas c’est que les citoyens comprennent qu’une autre politique est non seulement possible mais nécessaire si on se souci de l’intérêt général. L’Islande a montré le chemin à suivre et Syriza, en donnant aux citoyens la possibilité de choisir leur destin, nous donne une leçon de démocratie auquel nous ne sommes plus habitué.
  Je ne crois pas que la Troïka souhaite que le peuple grec s’exprime sur la conduite à tenir, parce qu’elle sait qu’une majorité de citoyen rejettera une politique qui a pour seule conséquence de les appauvrir alors qu’on ne peut plus manipuler par la peur de tout perdre celui qui n’a plus rien, mais plutôt qu’elle se donne des allures démocratiques en faisant semblant d’approuver ce qu’elle ne peut éviter. Je ne crois pas non plus que la Troïka souhaite la sortie de la Grèce de la zone euro simplement parce que les conséquences pour ceux qu’elle sert, les bankstères et les multinationales, sont imprévisibles. D’autant plus qu’une Grèce hors UE qui échoue ne pourra pas avoir un bilan beaucoup plus négatif que celui-ci :
  
  « Rappelons par exemple que si les fameux programmes d’aide à la Grèce se sont bien élevés à la somme faramineuse de 310 milliards d’euros, 270 milliards n’ont jamais franchis la frontière grec puisqu’ils ont directement été renflouer les caisses de banksters privés. En 5 ans de solidarité européenne, la Grèce a ainsi perdu 1 million d’emplois et 30% de ses entreprises ; le PIB a chuté de 25%; les salaires ont baissé de 38% ; les retraites se sont effondrées de 45% et les seules choses qui ont augmentées, ce sont la mortalité infantile (+43%); le taux de chômage (+190%) ; la dette publique (+35%, ce qui prouve au passage que les prêts du FMI étaient illégaux) et le taux de pauvreté (+98%). En Grèce, deux personnes se suicident désormais tous les jours. Franchement, on se demande ce qui se serait passé si l’Europe n’avait pas voulu aider mais couler la Grèce. »
  Source : http://fr.sott.net/article/25894-La-double-conjuration-de-Washington-et-de-Bruxelles
  
  Alors qu’une Grèce hors UE qui réussit représenterai un dangereux précédent.
  
  Merci pour votre travail.

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