Décroissance : Il n’y a pas le choix ! (M.A.J.)
La notion de croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est une absurdité vous l’avez compris. Ce « retour de la croissance » vendue par le pouvoir pour exiger des plus modestes de plus en plus de sacrifices alors qu’eux-mêmes se gavent, est un énorme mensonge, une manipulation, un foutage de gueule. A terme, quoi que l’on fasse, c’est le précipice.
Il ne s’agit pas de revenir à la bougie. Juste d’être un peu plus conscients de nos mécanismes de consommateurs, faire des choix entre des pulsions volatiles et les vrais plaisirs que l’on s’accorde, réparer plutôt que jeter, troquer ou acheter en seconde main, en bref, modifier son état d’esprit sans pour autant entrer dans une orthodoxie austère, rigide et décourageante.
Souplesse et adaptation sont indispensables pour évoluer en douceur car il n’y aura pas de retour possible et le choc risque d’être douloureux pour les cigales du consumérisme.
Préparez les enfants au tsunami économique qui arrive en leur inculquant d’autres valeurs. Ils seront prêts pour une autre vie, une autre aventure qui pourra leur laisser plus d’espace de liberté et de créativité. Notre malheur peut être pour eux une chance.
Galadriel
Mise à jour :
Voici le coup de gueule plein de bon sens de Charles Sannat aujourd’hui sur ce même thème.
Pour vous donner envie de le lire, je vous en cite la conclusion :
De toute façon, c’est la crise alors on a d’autres chats à fouetter que la qualité de l’air, de l’eau, ou le sort des insectes, des abeilles et autres petites bestioles vivantes… Non, ce qu’il nous faut, c’est de la croissance et pour avoir de la croissance, nous sommes prêts à tout – enfin pas nous, eux, ces imbéciles qui nous dirigent et qui n’ont pas compris que la limite à la croissance et au modèle actuel est évidemment en grande partie environnementale et écologique, et que la seule façon de retrouver une forme de croissance qui ne doit plus être quantitative mais qualitative c’est de mettre la notion de soutenabilité au cœur de notre développement, de notre organisation, de notre fiscalité et de notre économie.
Je suis, mes chers amis, mes chers lecteurs, atterré, totalement sidéré par l’absence de compétences, d’intelligence, de savoir, de connaissance et de vision de ceux qui aujourd’hui sont censés nous diriger.
Ils sont, en un mot, mauvais. Tout simplement mauvais.
La croissance ne cesse de baisser en France – et c’est inexorable
Source : Jean Gadrey
http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=7681