Écologie/Environnement : Deux bonnes nouvelles d’un coup !
LE PRESSING SE MET AU VERT !
Oubliez les pressings traditionnels, la révolution verte dans le nettoyage à sec est arrivée. De plus en plus de pressings écologiques se sont établis dans nos villes, des pressings responsables qui ont décidé d’en finir avec la méthode la plus répandue, l’utilisation du perchloroéthylène, un solvant qualifié de cancérigène probable qui a été interdit depuis.
Une différence entre le traditionnel et l’écologique
Il faut savoir que le nettoyage à sec traditionnel dans les pressings ordinaires est très impactant sur notre environnement et ne traite que les fibres en surface. Alors que le perchloroéthylène était utilisé dans 90 % des pressings de nettoyage à sec, la France continuait à autoriser l’utilisation de ce solvant, ce qui avait pour conséquence d’émettre 8.200 tonnes de perchlo chaque année dans l’air et surtout dans les zones résidentielles. Dans les pressings traditionnels les détachants utilisés sont bien souvent des produits toxiques, qui se retrouvent ensuite dans les rejets d’eaux usées.
Dans l’Union européenne, le perchloroéthylène est classé « nuisible à la santé » et « dangereux pour l’environnement ».
Le nettoyage écologique est pourtant possible : des pressings écolo pratiquent, quant à eux, un lavage à l’eau avec des produits biodégradables qui garantissent un résultat de haute qualité avec un nettoyage direct de la fibre. Une application récente du Siloxane a été trouvé dans le nettoyage à sec des textiles en remplacement du perchlo. Ce procédé est très répandu aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Il devient de plus en plus courant en Europe continentale, dont la France, afin de promouvoir l’usage de procédés écologiques et respectueux de la santé humaine.
L’émergence des pressings écologiques
Parties du constat que 77 % des Français sont intéressés par le concept de pressing écologique, selon une étude IPSOS, de nombreuses chaînes de pressings ont pris conscience de l’impact de leur activité sur l’environnement et sur l’homme et ont donc décidé de se mettre au vert. C’est le cas notamment pour GreenEarth, Baléo, NaturelH2O, Tech-Ozone, Aqualogia et Sequoia.
Suite ici :
http://www.consoglobe.com/pressing-vert-cg
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Cosmétiques : plus de tests sur les animaux en Australie
L’Australie vient de faire passer une loi statuant sur le statut des animaux. Le pays en a profité pour s’aligner sur l’Europe en matière de tests pour les produits cosmétiques.
Tests sur les animaux, aussi doués de sensibilité en Australie
Aussi aberrant que cela puisse paraître, les animaux ne sont pas reconnus comme êtres vivants à part entière partout dans le monde. Dans certains pays, on se concentre sur un animal en particulier : la vache a un statut sacré en Inde, où le dauphin a un statut équivalent à celui des êtres humains (ils sont « personnes non humaines »).
En Europe, il a fallu des dizaines années de luttes pour obtenir la fin des tests sur les animaux à visée cosmétique et en France autant d’années pour que les animaux soient reconnus comme des « êtres doués de sensibilité » Le gouvernement australien a légiféré mi-mai 2015, avec le Animal Welfare Amendment Bill, soit le projet de loi pour un amendement sur le bien-être animal, adopté à la majorité.
Un premier pas vers la protection animale
Dans le texte, le gouvernement australien a reconnu de manière officielle les animaux comme « doués de sensations », ce qui est une avancée importante en matière de protection animale : c’en est même la base.
Il s’agit de mettre noir sur blanc le fait que les animaux peuvent ressentir des émotions positives mais également de la douleur ou du stress, causés par des expériences par exemple. Une donnée pas si évidente quand on considère le nombre de tests effectués par jour, y compris pour tester des rouges à lèvres.
Et puisqu’on parle d’avancée en matière de protection animale, l’amendement comporte une partie sur les cosmétiques. Il sera désormais interdit de tester les cosmétiques sur les animaux en Australie, mais également les ingrédients.
En ce qui concerne les autres tests sur les animaux, le gouvernement exige des preuves qu’il n’y ait pas d’autres alternatives dans le cadre des projets. Si les associations considèrent que cela ne suffit pas, c’est un premier pas en faveur de plus de protection, en espérant que cela incite d’autres pays à changer leurs habitudes.
http://www.consoglobe.com/tests-sur-les-animaux-australie-cg