Dossier : Le cauchemar nucléaire, génocide « tranquille »
Histoire de continuer à vous remonter le moral, voici un dossier instructif et très complet sur le nucléaire édité ce matin par les Moutons enragés.
Le nucléaire n’est plus une solution viable pour l’avenir, c’est devenu un cauchemar permanent. De plus en plus de centrales montrent leurs faiblesses et deviennent obsolètes voire dangereuses, Tchernobyl fut un avertissement de grande ampleur, cela n’a pas suffit et la catastrophe ne fut pas localisée, les radiations se sont étendues à d’autres territoires parfois très éloignés. Fukushima est devenu une catastrophe planétaire, colossale, et le fait que les radiations aient atteint les Etats-Unis n’est plus un secret, qu’elles aient atteint les pays européens, là, déjà, l’information est moins médiatisée.
Les conséquences sont très nombreuses, rien qu’au niveau alimentaire, dans nos rayons, des aliments contaminés sont vendus, du poisson pêché au Japon est proposé et des enfants le consomme. Bien sûr, on nous explique qu’il n’y a pas de danger, que les taux sont insuffisants pour avoir un impact, sauf qu’il n’existe aucun seuil qui soit sans danger, toute dose représente un danger. Il n’y a aucun danger suivant les nouvelles normes, les nouveaux taux décidés par l’UE, pas suivant les anciens taux, puisque l’UE a décidé de relever les taux dans l’alimentation afin que le Japon puisse continuer à exporter.
Et il ne faut pas oublier le principal, le plus important, la contamination des japonais eux-même! La propagande couvre l’horreur absolue, jusqu’à voir un médecin expliquant à la population japonaise qu’en souriant, ils ne seront pas inquiétés par la radioactivité (voir dans le reportage). Mourez heureux, mourez irradiés en souriant!
C’est un génocide tranquille qui se déroule actuellement…
FUKUSHIMA – VERS UNE POLLUTION PLANÉTAIRE
Ce documentaire, diffusé sur France3 début 2014, bien que complet et extrêmement alarmiste, ne peut prendre en compte les nombreuses évolutions depuis un an, dont celles sur la fusion des réacteur qui contrairement aux explications fournies, ne sont pas refroidis mais au contraire on continué leur fusion:
Le combustible du réacteur 1 de la centrale accidentée de Fukushima a à coup sûr totalement fondu et est tombé on ne sait où, selon des tests de localisation par rayons cosmiques dont les résultats viennent d’être communiqués.
Ces dernières semaines, le gérant du complexe atomique, Tokyo Electric Power (Tepco), ainsi que des chercheurs du laboratoire KEK, de l’Université de Tsukuba et d’un établissement universitaire de Tokyo, ont utilisé un dispositif spécial qui permet de voir où se trouve le combustible nucléaire.
Ils ont ainsi réussi à situer le combustible de la piscine de désactivation du réacteur 1, mais pas le combustible du cœur du même réacteur à l’endroit où il aurait pourtant dû être s’il n’avait pas fondu.Pour se faire ont été utilisées les propriétés de particules de haute énergie et charge négative appelées muons.
Lesdits muons, des cousins des électrons, ne sont pas faciles à arrêter: ils traversent librement de nombreux matériaux, au point d’ailleurs de gêner parfois des expériences scientifiques.
Pourtant, ils peuvent être stoppés par des substances à haute densité. En traquant les muons bloqués, il est ainsi possible de produire une image de la présence du combustible nucléaire dans le réacteur.
C’est cette particularité que les chercheurs ont utilisée en mesurant les flots de muons depuis plusieurs endroits à l’extérieur du réacteur nucléaire examiné.«On devrait voir une ombre sur les images à l’endroit du cœur, or elle n’est pas là, ce qui signifie très probablement que tout le combustible est tombé», a expliqué à la télévision le professeur du KEK Fumihiko Takasaki qui a conçu et dirigé ces tests.
Jusqu’à présent, Tepco et les experts du secteur avaient certes la quasi-certitude que le combustible avait fondu, mais sur la base de calculs et simulations. Cette fois, des mesures en donnent une quasi-preuve, sans dire cependant exactement où se trouve ledit combustible: au fond de la cuve sous pression ou plus bas encore ?
La même question se pose en outre pour les cœurs des réacteurs 2 et 3 dont on suppute qu’ils ont aussi subi peu ou prou un sort identique.
En tout état de cause, la tâche d’extraction des débris de ce combustible fondu ne s’en trouvera pas facilitée.La récupération de ce corium constituera l’opération la plus délicate et la plus longue du processus de démantèlement engagé.
Selon les prévisions actuelles, il faudra entre 20 et 30 ans uniquement pour procéder à ce retrait qui, dans le meilleur des cas, ne pourra pas débuter avant 2020.
«En tant que scientifiques, nous ressentons cependant la responsabilité d’utiliser nos connaissances et compétences pour aider à procéder au démantèlement le plus rapidement possible», avait déclaré il y quelques mois M. Takasaki.Docteur Folamour en action ou quand les psychopathes mènent le monde : construire des centrales nucléaires au cœur de zones sismiques et le long des côtes, la vieille centrale de Fessenheim dans le décor !Trouvé sur l’échelle de Jacob
Nous sommes tous irradiés! Pas toujours aux même niveaux, mais il commence à être difficile d’échapper aux radiations dans ce pays, pour une raison, simple: le nucléaire est de partout, et pas uniquement dans les centrales. Bien sur, certains peuvent nous reparler de Tchernobyl et de son nuage magique qui s’arrête à la frontière, preuve que si l’espace Schengen sert à quelque chose, c’est surtout pour les nuages, d’autres vont nous parler de Fukushima et de la contamination mondiale suite à la catastrophe, mais à quoi bon… Car la « pollution radioactive » était de toute manière déjà présente sur le sol, et même dans nos matériaux de construction, donc, difficile d’échapper aux atomes…
Mais commençons par cela, les déchets dans les matériaux de construction. L’information date de 2011, mais un rappel est toujours utile:
L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.
C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.
Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.
Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.
Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.
La Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.
Avis défavorable de l’Autorité de sûreté
L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.
Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :
« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »
Article complet sur: rue89.com
Le journal libération avait également fait un article sur le sujet:
«C’est irresponsable, criminel.» Roland Desbordes, le président de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), ne mâche pas ses mots. Objet de son ire : un arrêté interministériel, paru au Journal officiel le 14 mai 2009 qui, selon la Criirad, ouvre une dérogation à l’interdiction, inscrite dans le code de santé publique depuis 2002, d’utiliser ou d’ajouter des substances radioactives dans les matériaux de construction et biens de consommation.
En bref, les industriels peuvent désormais écouler leurs déchets radioactifs en les mixant à d’autres matériaux et en faire des gravats ou du ciment. «La porte ouverte à l’éparpillement de la pollution radioactive», s’inquiète Desbordes, et un risque pour la santé publique : «Inclure des substances, même faiblement radioactives, dans la nature, c’est accroître le risque de cancers».
Suite de l’article sur: liberation.fr
Vous habitez peut-être un logement qui a la capacité cachée de « vous faire bronzer », voire, au pire, de vous refiler le cancer. Mais il ne faut pas oublier que l’extérieur n’est peut-être pas mieux non plus en fait et cela grâce à la complicité et le silence bien entretenu des différents gouvernements sur le sujet: le scandale de la France contaminée!
Faire un jogging tout en inhalant – sans le vouloir – de l’air contaminé ? Applaudir un tir au but en s’envoyant des grandes goulées de gaz radon ? Facile, il suffit de se rendre sur des lieux aussi anodins qu’un parking, un stade ou un parcours de santé…
En février 2009, le documentaire de Pièces à convictionUranium, le scandale de la France contaminée dénonce la gestion par Areva de ses anciens sites miniers. En s’appuyant sur les travaux de la Crirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et d’associations locales, il révèle que, depuis 1945, une quantité considérable de déchets issus des anciennes mines d’uranium a été abandonnée sans protection. Disséminés autour des sites, enfouis ou recyclés pour fabriquer des routes ou des remblais, près de 300 000 tonnes de stériles (matériaux trop faible en uranium pour donner lieu à une exploitation) ou de résidus radioactifs continuent, partout en France, à polluer l’environnement. Compteur Geiger à la main, les journalistes Romain Icard et Emmanuel Amara en apportent la preuve accablante, à travers plusieurs exemples : le parking du stade de la ville de Gueugnon, en Saône-et-Loire, le parking d’un foyer de ski de fond à Lavoine (Allier), le village de Saint-Pierre-du-Cantal, construit sur un site d’enfouissement…
Article complet sur Telerama
LE SCANDALE DE LA FRANCE CONTAMINÉE
Que faire alors? Il n’y a pas énormément de solutions, à part faire avec, dénoncer cela, faire pression sur nos politiques pour qu’ils arrêtent de courber l’échine face aux lobbys. Actuellement, ne nous pouvons pas échapper au nucléaire ni à ses mensonges, il fait partie de notre monde, de notre histoire, de notre environnement, donc pas besoin de s’alarmer, juste s’adapter et tenter de changer l’avenir, à défaut de pouvoir changer le passé…
Benji pour : lesmoutonsenrages.fr/2015/03/21/nucleaire-le-cauchemar-permanent/
RAPPEL : Période radioactive des différents isotopes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riode_radioactive
A PROPOS DU CORIUM :
Le terme « corium » est un néologisme formé de core (en anglais, pour le cœur d’un réacteur nucléaire), suivi du suffixe -ium présent dans le nom de nombreux éléments du tableau périodique des éléments : lithium, calcium, uranium, plutonium, hélium, strontium, etc.
Suite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Corium