Brève pour convaincre ceux qui doutent encore ( N.Y. Times )

Nous tentons ici de vous donner chaque jour des instruments de réflexion et des preuves du dysfonctionnement de nos société occidentales. Vous qui parcourez les blogs alternatifs êtes, en principe, prêts à entendre d’autres arguments, d’autres points de vues que ceux imposés par la pensée unique. Mais, bien que de plus en plus nombreux, les assoiffés de vérités ne sont pas encore en nombre suffisants.

Alors, servez-vous des outils que nous vous proposons. Faites circuler les infos, envoyez les liens, les vidéos que nous mettons à votre disposition à tout ceux qui doutent ou qui refusent la vérité. Servez-vous de vos mails et de vos Facebook. Vous en avez certainement dans votre entourage. Il faut que le monde sache et qu’on arrête, là encore, de désigner comme complotiste tout chercheur de vérité. C’est un moyen de lutte simple et à la portée de chacun.

L’article ci-dessous du N.Y Times (qui n’est même pas un journal d’opposition) est en américain et vous me pardonnerez le manque de temps pour le traduire dans son intégralité. Mais les premières lignes de son introduction sont suffisantes. Faites circuler auprès de ceux qui croient encore que les « révolutions » arabes étaient le fait d’un mouvement spontané pour la démocratie et que les US sont les garants respectueux de la liberté et de l’indépendance des peuples. La source ne pourra pas être contestée.

DES GROUPES US ALIMENTENT LES RÉVOLUTIONS ARABES

WASHINGTON – Même si les États-Unis ont investis des milliards de dollars dans les programmes militaires extérieurs et des campagnes anti-terroristes, un petit noyau d’américains au gouvernement ont financé des organisations pour promouvoir la démocratie dans les États Arabes autoritaires.

L’argent dépensé pour ces programmes a été peanuts comparée avec les efforts menés par le Pentagone. Mais lorsque les responsables américains et d’autres reviennent sur les soulèvements du Printemps arabe, ils voient que les campagnes de renforcement de la démocratie des États-Unis ont joué un rôle plus important dans l’incitation à des manifestations que cela n’était connu précédemment. Les principaux dirigeants des mouvements ont été formés par les Américains dans leur campagne et l’organisation grâce à de nouveaux outils de médias et de la surveillance des élections.

Article complet :

http://www.nytimes.com/2011/04/15/world/15aid.html?pagewanted=all&_r=3&amp&

3 Responses to "Brève pour convaincre ceux qui doutent encore ( N.Y. Times )"

Mabouya dit :

5 mars 2015 à 11 h 55 min

Je suis un fidèle lecteur qui n’intervient presque jamais, mais là j’ai envie de dire ce que je pense.

Malheureusement, le problème n’est pas que la majorité des personnes n’est pas au courant de la vérité qui dérange. Ils préfèrent le mensonge qui rassure, c’est-à-dire tout ce qui est dit dans les médias officiels. Rien ne sert d’informer ceux qui ne recherchent pas la vérité, ils auront toujours d’autres préoccupations bien plus importantes comme la compétition sociale et la surconsommation.

Pour leur faire adhérer à des idées subversives, on peut les manipuler, mais aucun intérêt à long terme quand ils se rendront compte de la supercherie. On peut faire passer les idées à la télé en boucle, mais plutôt difficile étant donné la censure des lobby impliqués. Il reste comme vous dites un long travail de longue haleine de réinformation, mais il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veux pas entendre.

En réinformant, il faut à chaque fois rassurer la personne, en lui montrant en même temps qu’un autre monde est possible sans pour autant engendrer des guerres, des révolutions sanglantes et qui conduise à plus de souffrances. Et ça c’est plutôt compliqué vu le niveau actuel de lavage de cerveaux. La seule méthode qui fonctionne est la démonstration par l’exemple. C’est-à-dire qu’il faut s’organiser nous-mêmes dans un nouveau système parallèle au système capitaliste dominant. Si il fonctionne, que les gens qui y adhèrent sont plus heureux que ceux de la surconsommation, là une majorité viendra spontanément, croira d’emblée aux idées subversives, et le système capitaliste disparaîtra, et ce pas avant.

Je n’ai jamais réussi à convaincre ma famille et mes amis qui ont pourtant des valeurs de gauche, sous-entendu solidarité, respect des autres et de l’environnement, sens de la justice morale, … Ils sont totalement d’accord avec moi sur le constat du monde, de l’implication des USA et des multinationales dans différents complots… Les preuves sont nombreuses et accessibles à tous, il suffit de regarder les enquêtes à la télé d’Elise Lucet dans Cash Investigation, les documentaires de Marie-Monique Robin,… Mais ma famille ou mes amis minimisent systématiquement ces complots dès que la conversation devient plus sérieuse qu’une brève de comptoir, comme pour défendre leur choix de vie d’avoir pris un crédit sur leur maison, des plaisirs liés aux smatphones, des voyages au ski ou du métier qu’ils ont choisi impliqué dans le système de surconsommation qui leur procure bien plus d’argent que si ils étaient paysan. Pour y croire totalement, ils doivent franchir une montagne, et donc pourquoi la franchir alors qu’ils ont tout ce qui leur faut de ce côté et qu’il n’y a que l’inconnu obscure de l’autre? Le « Mythe de la caverne » de Platon illustre très bien ma pensée. Celui qui veut réinformer passe pour un fou dangereux qui voit des complots partout et qui en plus veut faire sortir les autres de la caverne avec lui pour les emmener dans l’inconnu. Qui irait suivre un fou dans une ruelle obscure?

C’est pourquoi je pense qu’il est d’abord préférable pour chacun de nous de dépenser de l’énergie à s’organiser en dehors du système, même si c’est plutôt difficile quand on est si peu nombreux, plutôt que de dépenser de l’énergie à convaincre ceux qui ont peur de venir avec nous avant même de s’organiser.

Merci pour continuer à faire vivre ce site!
1. galadriel dit :
  
  5 mars 2015 à 14 h 17 min
  
  Excellente analyse, mabouya. Beaucoup se retrouveront dans votre témoignage.
  
  Il y a une chose qui me paraît importante dans ce que vous développez, c’est que si l’on veut convaincre, il ne faut pas donner à l’autre le sentiment que l’on juge ses « mauvais choix ». Soit l’on touche son égo et l’on récolte de l’agressivité ou de la moquerie, soit on culpabilise et l’on est rejeté.
  Il faut espérer que tous ceux qui savent, même sans l’appliquer, se souviendront de ce qu’ils ont refusé lorsque viendra le mur. Faire circuler les infos si cela ne convertit pas forcément peut créer des références pour le futur..
  
  L’exemple compte également. Lorsque les gens ligotés par leurs cartes de crédit bien nommées se demanderont comment vous faites pour « être heureux avec trois fois rien » alors que leur confort ne leur apporte finalement que des angoisses, là encore un pas sera franchi.
  
  Pour cela, il faut que la société se délite encore un peu plus, hélas.. Pour le moment, l’illusion fonctionne encore.
  Bien amicalement.
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10 mars 2015 à 18 h 35 min

un grand bravo à ce post que j’ai lu avec un grand intérêt

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