ALERTE ! Ça chauffe du côté de l’Iran
Tandis que nos médias français débattent ad nauséum sur l’attentat de CH, il se passe des choses inquiétante du côté de la bouilloire moyen-orientale. Comme nous vous l’avons signalé, un attentat a eu lieu à Tel-Aviv. Israël, de son côté a violé l’espace Syrien et fait 11 morts dans une attaque dimanche. Parmi les morts, deux personnalités : le fils d’un dirigeant du Hezbollah et un général des Gardiens de la Révolution. Téhéran n’apprécie pas du tout du tout et crie à la vengeance.
C’est très habituel que l’Iran menace d’effacer Israël de la carte, de même que côté opposé, on ne pense qu’à raser l’Iran. Cette fois, la provocation est de taille et risque d’avoir des conséquences, surtout si l’affaire « arrange » les US, via l’OTAN et ses complices.
Attendons les analyses mais effectivement, le ciel s’assombrit de plus en plus.
Voici ce qu’en dit le blog iranien Irib :
L’Iran menace d’un « ouragan dévastateur »
Il a poursuivi : « les gardiens de la révolution ont prouvé sur toutes les scènes de guerre qu’ils poursuivent avec acharnement leur soutien aux combattants musulmans dans la région jusqu’à éradiquer ce microbe de corruption et l’arracher de la géographie politique».
Selon lui, la mort de ces combattants est « un indice de plus de l’approche de l’effondrement de l’entité sioniste oppressive et terroriste ».
« Tous les jeunes du monde islamique sont devenus aujourd’hui le martyr Jihad Moughniyyeh et tous les membres des pasdarans sont le martyr Allah-Dadi », a-t-il ajouté, en allusion au fils du commandant militaire du Hezbollah tué en 2008 Imad Moughniyyeh.
Et de conclure : « ce sang pur qui a coulé va contribuer à réaliser le souhait de l’Imam Khomeiny sur la libération d’al-Quds (Jérusalem).
Côté israélien, et dans ce qui semble être une réponse indirecte à la menace iranienne, une source sécuritaire a assuré pour l’agence Reuters que le raid israélien ne visait pas le général iranien Allah-Dadi mais des combattants de rangs inférieurs et surtout le Hezbollah.
Que savait Israël
Dans les médias, analystes et journalistes s’efforçaint de répondre à la question de savoir si les exécutants de l’attaque étaient au courant de l’identité de ceux qui se trouvaient dans le convoi.
Une éventualité saugrenue qui ne respecte pas l’intelligence des gens.
Lundi, ce sont des avis contraires qui ont été vehiculés par certains analystes selon lequel c’est bien le général iranien qui était visé.
Alex Fishman, chroniqueur militaire l’a abordée dans le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Selon lui, la cible de l’attaque était plutôt le fils Moughniyyeh mais pas forcément le général iranien. « Il n’est pas sûr qu’ils (les exécuteurs de l’attaque) savaient très bien qu’un grand officier iranien des Gardiens de la révolution étaient parmi eux », a-t-il écrit.
S’il le savait, cela voudrait dire qu’il y a « un grand problème dans la réflexion stratégique ».
« Le fait que l’Iran ait annoncé la mort de cet officier veut dire qu’elle va riposter », a-t-il prévu.
Selon lui, l’attaque de dimanche a permis à Israël de frapper les trois acteurs essentiels de l’axe de la résistance, la Syrie, en violant son espace et son territoire, l’Iran et le Hezbollah.
Retour du Dôme d’acier
Entretemps, l’armée israélienne est en état d’alerte maximale, aussi bien à la frontière avec le Liban qu’avec la Syrie.
« Nous sommes prêts et parfaitement mobilisés pour faire face à n’importe quelle évolution. Nous sommes prêts à prendre l’initiative si on nous demande de le faire », avait dit lundi le chef d’état-major israélien le général Benny Gantz, selon le site d’information palestinien des territoires palestiniens de 1948 Arabs-48.
Lundi, les Israéliens ont déployé leur batterie anti-missile de courte portée Dôme d’acier à la frontière nord de la Palestine occupée, par crainte des représailles du Hezbollah. Le niveau d’alerte est monté d’un cran ce mardi, au moment où des militants du Hezbollah ont ouvert le feu dans l’air dans la localité libanaise al-Khiam, au moment où se déroulaient les obsèques de l’un des martyrs du Hezbollah tombé dimanche.
Al Manar