INGÉRENCE : Quand l’UE intervient dans l’élection Grecque (MAJ : énorme !)

Il faut le lire pour le croire.

Junker en visite à Athènes jeudi dernier a carrément fait campagne pour le candidat libéral ! Sous prétexte qu’elle est son créancier, (à un prix humain et social dramatique) la très démocratique Union Européenne se permet d’intervenir dans une élection nationale !

MAIS DE QUOI JE ME MÊLE ?

Le Français Pierre Moscovici qui a bradé son âme de socialiste, s’il en avait une, pour sa place à Bruxelles, ira à Athènes lundi et mardi pour expliquer aux Grecs toute la nécessité de leurs sacrifices au profit des banksters…

IL FAUT RÉOUVRIR CAYENNE !!!

Galadriel

Pour la MISE A JOUR VOIR À LA FIN DE L’ARTICLE

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Le Premier ministre conservateur grec Antonis Samaras a décidé d’avancer, de deux mois l’élection du président de la République par les députés, dont le premier tour est prévu mercredi.

En cas d’échec à trouver une majorité parlementaire pour ce scrutin, des législatives seront organisées qui pourraient aboutir à une arrivée au pouvoir de Syriza, favori dans les sondages.

Des déclarations du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker expliquant qu’il préférerait voir des « visages familiers » au pouvoir en Grèce ont provoqué la réprobation de l’opposition en Grèce et beaucoup d’ironie sur les réseaux sociaux.

« Qu’ils ne se bercent pas d’illusions les cercles conservateurs en Europe, qui tendent la main ces derniers jours à la Grèce et à la démocratie (…) car les Grecs n’ont pas peur et ne sont pas pris en otage », a déclaré samedi après-midi Alexis Tsipras, chef de la gauche Syriza, à l’occasion d’un meeting du principal parti d’opposition en Crète (sud).

Quelques heures auparavant, Panos Skourletis, porte-parole du Syriza avait qualifié « de provocation pour le pays » les propos du président de la Commission à la radio municipale d’Athènes 98.4

M. Skourletis a jugé que Jean-Claude Junker s’était « ingéré de façon grossière » dans le débat politique grec, alors que se profile la possibilité de législatives anticipées début 2015.

« Juncker vote pour Samaras », titrait samedi, le quotidien Avghi, proche du Syriza.

Sur son compte twitter vendredi, l’eurodéputé Syriza George Katrougalos avait demandé la « démission » de Jean-Claude Juncker en raison de ses propos, l’accusant de « faire le préfet en Grèce ».

Invité jeudi soir d’une émission sur la télévision publique autrichienne ORF III, M. Juncker avait déclaré qu’il « n’aimerait pas que des forces extrêmes arrivent au pouvoir » en Grèce.

Interrogé sur Syriza, Jean-Claude Juncker a indiqué ne pas vouloir s’exprimer sur un parti politique en particulier.

Lorsque l’on sait l’épouvantable impact des mesures d’austérité sur ce pays et sa population, celle-ci ne manque ni de culot, ni de cynisme :

« J’aimerais que la Grèce soit gouvernée par des gens qui aient un regard et un cœur pour les pauvres gens en Grèce –et ces pauvres gens sont nombreux–, mais aussi qui comprennent la nécessité des processus européens ».

« Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier », a-t-il ajouté.

Sur le réseau social twitter, le hashtag #GreeksAskJuncker était encore le plus utilisée samedi matin en Grèce pour tourner en dérision les propos du président de la Commission européenne.

« Dans la pizza, je mets d’abord le jambon et après le poivron ou d’abord le poivron et après le jambon ? », demandait un internaute à l’ancien Premier ministre luxembourgeois.

« Nous avons des élections de parents d’élèves à l’école demain, une suggestion ? », interrogeait un autre.

Article AFP

Suite et fin :

http://www.courrierinternational.com/depeche/newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20141213.f2a975d0.990c.49f8.a404.30427f1494af.xml

Grèce : a-t-on tenté « d’acheter » la présidentielle ?

Un député d’un parti d’opposition affirme avoir fait l’objet d’une tentative de corruption pour acheter sa voix. On lui aurait proposé 2 à 3 millions d’euros pour voter en faveur du candidat gouvernemental.

On sait combien le gouvernement grec peine à trouver une majorité pour élire son candidat à la présidence de la République et, ainsi, éviter des élections anticipées. Lors du premier tour de cette élection, le candidat gouvernemental Stavros Dimas, n’a obtenu que 160 voix, soit 7 de plus que la majorité parlementaire, mais encore loin des 180 voix nécessaires à l’élection au troisième tour, dernière possibilité d’éviter le scrutin anticipé.

3 millions d’euros pour élire un président

Mais ce vendredi 19 novembre, un député du parti eurosceptique de droite, les Grecs Indépendants, a annoncé avoir été approché par un intermédiaire qui lui aurait proposé 2 à 3 millions d’euros, dont 700.000 en liquide, plus divers autres avantages pour voter en faveur de Stavros Dimas. Ce député, Pavlos Haikalis, a refusé et fournit, pour appuyer ses dires, des vidéos montrant l’approche de cet intermédiaire qui, selon lui, appartient au « secteur de la finance. »

Suite et fin de l’article :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141219tribef6a1bae4/grece-a-t-on-tente-d-acheter-la-presidentielle.html